Les syndicats ne veulent pas voir couler General Motors ou Chrysler. Ils mangent à ce râtelier depuis longtemps ; ils ne veulent pas que ça cesse. Les actionnaires non plus ne souhaitent pas la faillite ; ils ont de l’argent en jeu. Les dirigeants non plus… ni les sous-traitants […] Ils ont tous "un intérêt", disent-ils. Et ils sont prêts à récompenser les membres du Congrès qui les aideront
renflouement
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Plus le Trésor dépense, plus le marché vacille. Savez-vous que le gouvernement fédéral américain a VRAIMENT engagé 7 700 milliards de dollars de renflouements, de prêts et de garanties depuis l’apparition de la crise du crédit l’année dernière ? Et savez-vous que le Dow Jones a chuté de plus de 5 700 points depuis que la mode des renflouements a commencé ? Il y a donc à peu près un point de Dow Jones PERDU pour chaque 1,3 milliard de dollars de renflouement
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C’est la fin du monde tel que nous le connaissons — et nous allons bien. Vraiment. En général, les marchés se débrouillent pour avancer, jour après jour. Mais parfois, leur coeur s’emballe ; leurs mains se mettent à trembler. Ils ne dorment plus de la nuit et commencent à faire les cent pas. Lorsque cela se produit, c’est que l’une de ces deux émotions s’est emparée d’eux : la crainte ou l’avidité
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Churchill savait manier le verbe : "Les Etats-Unis font invariablement le bon choix, après avoir épuisé toutes les alternatives", avait-il dit. Les marchés semblaient penser que Churchill avait raison, ces derniers jours. Le Congrès US va se retrouver à court de temps… et d’alternatives. Les investisseurs se sont dit que des mesures ne manqueraient pas d’être prises. La ligne officielle, c’est que le monde a besoin d’un renflouage. Tout le monde le dit. A présent, le Sénat US, dans sa sagesse magistrale, a juré de remettre l’ouvrage sur le métier jusqu’à ce qu’il trouve une solution