Les discours ont toujours un temps de retard sur la réalité économique. Les indicateurs qui prédisaient un ralentissement économique depuis deux ans commencent à se retourner – signe que le point bas n’est peut-être pas si loin.
ralentissement
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▪ Flûte ! Jour après jour, les actions baissent.
L’or aussi a perdu du terrain. Le pétrole est aux alentours des 90 $.
Que se passe-t-il ? Le Wall Street Journal nous en dit plus :
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▪ Selon les journaux, les investisseurs sont sur les dents. Ils attendent de voir ce qui va se passer à Washington. Tout le monde sait qu’un défaut serait désastreux. C’est pour ça que personne ne s’en inquiète : « ils empêcheront ça », se disent les gens.
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Inflation et récession
Tim Geithner a-t-il changé d'avis sur la récession et la reprise ?
par Bill Bonner 12 juillet 2011▪ La lutte pour la reprise est terminée. Les autorités ont levé le drapeau blanc. Peut-être…
Le département du Travail US a révélé les derniers chiffres de l’emploi la semaine dernière. Ils étaient atroces. Un cinquième seulement de ce que le consensus avait prévu. Ce qui démontre trois choses.
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Les dernières nouvelles en provenance de l’Inde nous disent que le gouvernement injecte quatre milliards de dollars dans l’économie pour essayer de la soutenir. Quatre milliards, ça ne vous semble peut-être pas énorme… puisque nous sommes désormais habitués à des sauvetages de milliers de milliards de dollars… mais l’Inde est un pays pauvre. Un milliard, ça signifie encore quelque chose, pour eux
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Lorsqu’on ne peut pas quémander, emprunter ou voler l’argent pour rembourser ses obligations nécessaires, on fait faillite. Voilà pourquoi les autorités américaines sont intervenues pour prendre le contrôle de Fannie et Freddie. Les prêteurs hypothécaires avaient besoin de cash. Et au taux d’intérêt demandé par les prêteurs privés — pour se protéger contre la possibilité improbable que Mac et Mae ne puissent jamais les rembourser — il semblait qu’ils ne pourraient jamais se sortir de leur trou de 100/200 milliards de dollars
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Epargne
Un atterrissage en douceur pour les investisseurs obligataires ?
par Bill Bonner 27 août 2008"Wall Street, les banques centrales, les économistes, les politiciens — et la majorité des investisseurs — parient sur un atterrissage en douceur", nous disait un ami new-yorkais. "Le ralentissement de la croissance mondiale a allégé la pression pesant sur les prix des matières premières. Une croissance plus lente permettra de freiner l’inflation, dans l’ensemble. Et tant que l’inflation n’est pas un problème, la Fed n’a pas besoin d’augmenter ses taux — ce qui empêchera le ralentissement de faire trop de mal".
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La journée d’hier a marqué un retour à la hausse pour les principales places mondiales, après quatre à six séances de baisse consécutives selon les cas. Le CAC 40 a ainsi terminé à 4 756,42 points, soit un gain de 1,72% (rappelons qu’il a perdu 6% au cours de sa récente "série perdante") ; à Londres, le Footsie a grimpé de 1,49%, tandis qu’à Francfort, le DAX engrangeait 2,12%
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Lorsque nous vous avons laissé hier, nous nous inquiétions de voir tant de gens prédire des temps difficiles pour l’économie américaine. Pour sa part, le marché boursier ne dit rien ; les actions n’ont baissé que légèrement — pas assez pour signaler de sérieux problèmes économiques