Les chiffres qui sont cités à l’occasion de la crise dépassent l’entendement. Pêle-mêle : 700 milliards de dollars pour le premier plan de sauvetage Paulson ; 60 000 milliards d’encours pour les credit default swaps, qui sont les contrats d’assurance contre un risque financier, l’équivalent du subprime appliqué aux entreprises […] Mais d’où vient cet argent
monnaie fiduciaire
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Prenons l’exemple du pétrole. Il est actuellement un peu au-dessous de 90 $ le baril. C’est son niveau du début de l’année 2008. Une bonne déflation par rapport à son point haut. Mais ce retour au début de 2008 est trompeur. Car la parité eurodollar de l’époque était de 1,48. Elle est aujourd’hui de 1,37. Le pétrole est en fait aussi cher qu’au début de 2008. Dès que le dollar va repartir à la baisse, le pétrole corrigera. Le pétrole à lui tout seul suffirait à propager de l’inflation
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Nous allons assister à une poursuite de la déflation des actifs financiers et immobiliers, une reprise de l’inflation, une montée du chômage. Les marchés actions n’ont pas encore atteint leur point bas. A mon sens, le point bas sera très proche de celui de 2003. Ceci signifie un CAC 40 entre 2 500 et 3 000 points
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Epargne
M. Trichet au service de l'or : la BCE battue par l'inflation
par Simone Wapler 22 février 2008M. Trichet reste la main crispée sur son robinet. Avec l’autre main posée sur le coeur, il jure qu’il combat l’inflation. Il n’écoute pas les suppliques des traders déshydratés, des banquiers haletants, des assureurs pris à la gorge. Même les exportateurs angoissés tirent la langue : ils aimeraient bien voir l’euro à égalité avec le dollar. Mais point de ce nivellement par le bas, M. Trichet combat l’inflation, dormez en paix braves gens !