Regardons l’ensemble du tableau. Que diront les gens sur cette période dans 30 ou 50 ans ? Comment la décriront-ils ? Quelle sera la version communément admise ? Diront-ils qu’il s’agissait d’une reprise suivie d’une reprise ? Non. Cette histoire a été emportée par le vent. Alors quoi ? Peut-être diront-ils qu’il s’agissait d’une correction du cycle du crédit… une récession de bilan… comme dans les années 30. Peut-être… mais cette fois-ci, l’histoire va plus loin que dans les années 30. A cette époque, les marchés boursiers avaient mal tourné… mais le marché immobilier était encore sain et sauf. Le dollar valait encore de l’or. Des centaines de gouvernements locaux firent faillite, mais il ne fut jamais question de voir le gouvernement américain faire défaut… gonfler sa devise… ou la détruire
masse monétaire
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La lettre d’information Market Oracle ["L’Oracle des Marchés", NDLR] intervient dans le débat inflation-déflation et déclare : "la déflation liée au processus de désendettement ignore complètement le fait que nous ne vivons PAS dans les années 1930, mais dans une économie mondiale globalisée qui voit la convergence des PIB réels, puisque le monde en voie de développement dévore les ressources mondiales à un rythme plus rapide que celui auquel l’Occident réduit sa consommation"
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Les Banques centrales augmentent la masse monétaire. Mais elles ne peuvent faire fondre l’énorme quantité de cash et de crédit littéralement congelée dans le système. La dépression a réfrigéré l’économie. Les autorités ont ouvert les vannes, mais les liquidités gèlent. Cette vague de froid pourrait durer longtemps. En fait, étant donné que les autorités bloquent les ajustements nécessaires, ça pourrait dégénérer en ère glaciaire. Et les dirigeants ne peuvent pas y faire grand-chose — sinon empirer la situation
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"Bernanke offre une note d’espoir pour l’économie", titrait hier le International Herald Tribune. "Le président de la Réserve fédérale, Ben S. Bernanke, a déclaré mardi que l’économie américaine semblait se stabiliser sur de nombreux fronts, et qu’une reprise commencerait probablement cette année". Bonnes nouvelles ? Autre chose ? "Autre chose", c’est ce que nous pensons
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Le gouvernement américain dépense 13 000 milliards de dollars — près d’une année entière de production économique — pour "réparer" les dégâts causés par l’effondrement financier mondial. Bien entendu, il ne peut rien réparer du tout. Les entreprises qui perdent de l’argent vont quand même perdre de l’argent
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Hier, la Fed a commencé à acheter des T-Bonds. La Grande-Bretagne le fait déjà. Idem pour le Japon. L’ampleur du projet est immense. Vous vous souvenez comment ça fonctionne, cher lecteur ? Lorsque vous achetez un bon du Trésor américain, vous le payez avec du véritable argent. L’argent change de mains. Pas d’augmentation nette de la masse monétaire. Mais lorsque la Fed achète un bon du Trésor, elle crée l’argent pour l’acheter, si bien que la masse monétaire augmente
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La question qui taraude tout investisseur aujourd’hui c’est de savoir qui de l’inflation ou de la déflation sera dominant au cours des deux prochaines années. La Banque d’Angleterre a déclaré au monde entier qu’elle allait imprimer pour 300 milliards de dollars de devises adossées seulement à du papier et de l’encre, et qu’elle utiliserait ces devises pour acheter des obligations gouvernementales. C’est choquant. Et pourtant, personne ne semble y prêter attention
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A un taux officiel de 11,1%, l’inflation dans les émirats est plus qu’une simple nuisance pour les marchands de chameaux. Les médias locaux — une machine à relations publiques dirigée par le pouvoir — accusent la demande exorbitante qui fait augmenter les prix d’être à l’origine de l’inflation galopante. Mais comme nous le savons, c’est tout à fait faux
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D’abord, regardons les dernières évolutions des marchés financiers. Les actions ont grimpé, parfois spectaculairement. L’or aussi a repris du terrain. Voici notre analyse très simple : lorsque les actions baissent, l’or baisse moins ; lorsque les actions grimpent, l’or les suit. Nous en concluons qu’il vaut mieux détenir de l’or que des actions
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Epargne
300 milliards de dollars pour les propriétaires américains en difficulté
par Bill Bonner 1 août 2008Cette semaine, George W. Bush a signé une loi sur le logement — grâce à laquelle jusqu’à 300 milliards de dollars seront dépensés pour renflouer propriétaires naïfs, prêteurs hypothécaires goujats et génies de la finance. On présente cela comme une réserve contre les catastrophes. Si tout va comme sur des roulettes à partir de maintenant, on dépensera seulement quelques milliards ici et là. Si l’immobilier continue de couler, en revanche, la facture commencera à se faire lourde
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Pour l’économie d’un pays, bénéficier d’un surcroît de ressources financières n’est pas forcément une bonne affaire. Une étrange maladie de pays riches connue sous le nom de "syndrome hollandais" retrouve aujourd’hui une certaine actualité. Nous ne pouvions pas passer à côté
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Je sais parfaitement ce que voir son revenu disparaître implique — en grande partie à cause de ma pathétique tendance à lancer des "appels à l’aide" en dépensant stupidement l’intégralité de mon salaire en boisson et en jeu durant un court week-end qui n’a laissé aucune trace dans ma mémoire. Lorsque je suis rentré à la maison en réalisant que nous n’avions plus de nourriture ni d’argent pour en acheter, les insanités que j’ai dû écouter de la part de ma famille durant les mois qui suivirent — et qu’on me rappelle encore aujourd’hui — étaient mémorable, c’est le moins qu’on puisse dire, si bien que je ne peux qu’imaginer les cris, les hurlements et les sanglots lorsque "40% du total des revenus américains" disparaissent. Ouille
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Aam Hamilton, de ZealLLC.com, nous rappelle que "l’inflation est purement et exclusivement un phénomène monétaire", ce qui ne signifie pas grand’chose en soi, mais devient bien plus effrayant lorsqu’il ajoute que la Monnaie à Maturité Zéro se rapproche à la vitesse grand V. Au cas où vous vous poseriez la question, la Monnaie à Maturité Zéro (MMZ) est considérée comme étant un équivalent raisonnable de l’évolution du M3 — la mesure la plus large de la masse monétaire, qui est importante car l’inflation de la masse monétaire signifie que l’inflation des prix à la consommation n’est pas loin
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Cette semaine, la Fed a agi — baissant une nouvelle fois son taux directeur de 75 points de base, à 2,25%. Facile, le métier de banquier central, non ? Lisez les titres des journaux. S’ils sont négatifs ou inquiétants, baissez les taux. S’ils sont positifs… ou inflationnistes… augmentez-les
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La politique de Trichet à la tête de la BCE va-t-elle mettre fin l’inflation en 2008 et éteindre la hausse fulgurante de l’or ? Nous donnerions plus de chances de réussir à un pompier essayant d’éteindre un incendie en l’arrosant de kérosène
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L’inflation n’est pas censée être un problème. Si elle n’est pas assignée à résidence, du moins porte-t-elle un bracelet électronique à la cheville. Pourtant, les preuves de son évasion s’accumulent. Quant à la raison pour laquelle elle est censée être sous contrôle, l’explication habituelle veut que l’entrée de l’Asie dans l’économie mondiale a réduit les coûts de main d’œuvre. Dans la mesure où la main d’œuvre est une part importante des biens comme des services, il serait raisonnable de penser qu’une baisse des salaires mènerait à une baisse des prix.