Si la Deuxième Guerre mondiale a aidé l’économie américaine, imaginez ce qu’elle a fait pour le Japon. Proportionnellement, ses efforts de relance ont écrasé ceux des Etats-Unis… et ont commencé bien plus tôt. Les dépenses militaires sont passées de 31% du budget au début des années 30 à près de 50% cinq ans plus tard. Au début des années 40, elles frôlaient les 70%, pour ensuite atteindre 100%. Les déficits et la dette ont grimpé en flèche
Keynes
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L’économie semble plus simple à comprendre et prévoir. Et les économistes ? C’est là que nos doutes disparaissent. Nous savons que la plupart d’entre eux se trompent la plupart du temps. Paul Krugman se lance dans des tirades enflammées. Il pense que les gouvernements font une grave erreur. Ils devraient oublier l’épargne et la réduction des déficits, dit-il. Ils auront tout le temps de s’en soucier plus tard. Ce dont ils doivent s’occuper maintenant, c’est de la dépression. Si les autorités ne se décident pas à dépenser de l’argent, nous pourrions sombrer dans une nouvelle Grande Dépression, prévient-il
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Le grand débat, en ce moment, opposent ceux qui pensent que les autorités sont trop sévères et ceux qui pensent qu’elles sont trop laxistes. En gros, les Européens sont d’un côté, les Américains sont de l’autre. Les Européens resserrent, les Américains desserrent. Ils se trompent tous, pour autant que nous en sachions
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Bill Bonner en parlait hier : l’or revient… une fois de plus. Sauf que par rapport à son dernier sommet, les choses ont changé. Cette fois-ci, un krach obligataire et une méfiance naissante à l’égard des monnaies fiduciaires font que l’or n’est plus un simple refuge ou objet de spéculation. Cette fois-ci… c’est différent
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Il y a quelques années de ça, il nous semblait que le système financier mondial était parti en guerre. Nous attendions avec impatience le défilé de la victoire. Nous pensions que M. le Marché administrerait une bonne raclée aux autorités. Pour l’instant, ce n’est pas encore arrivé
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Sur son blog, Krugman a accusé Ferguson de "vivre au Moyen-Age de la macroéconomie, où la connaissance durement acquise a simplement été oubliée". La "connaissance durement acquise" en question était la "preuve" avancée par Keynes que les dépenses gouvernementales supplémentaires sont bien un plus pour l’économie — tant qu’il n’y avait pas le plein emploi. Une fois le plein emploi atteint, les choses changent, disait-il. A ce moment-là, l’emprunt gouvernemental ne fait qu’"étouffer" l’emprunt privé
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Pour l’instant, à Wall Street, la nouvelle année n’a rien à voir avec l’ancienne. Après les deux premiers jours de Bourse de 2009, le S&P avait déjà gagné près de 3%. Par comparaison, les deux premiers jours de Bourse de 2008 avaient vu une PERTE de près de 4%. Et nous savons tous ce qui s’est passé ensuite
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Selon les Keynésiens, on doit tourner le bouton marqué "politique budgétaire". Lorsque les dépenses privées ralentissent, il suffit de les remplacer par des dépenses gouvernementales. Simple, non ? Mais lorsque les autorités ont actionné ce bouton — un peu trop fort, il faut l’admettre — dans les années 60 et 70, cela n’a pas semblé fonctionner
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Qui a peur d’un effondrement financier ? Tout le monde. Sauf nous. Ceci dit, nous n’avons jamais vu d’effondrement financier… peut-être qu’au premier coup d’oeil, nous n’aimerons pas ça. Que se passerait-il si on laissait les banques faire faillite ? Que se passerait-il si on laissait l’économie sombrer rapidement dans une récession ? Que se passerait-il si on laissait les actions chuter à cinq fois les bénéfices ?