George Soros vient de publier un livre : The New Paradigm for Financial Markets ["Le nouveau paradigme pour les marchés financiers, ndlr.]. Il y explique les causes de l’effondrement actuel, qu’il fait remonter au virage à 180° pris en 1980… lorsque le président américain Reagan et le Premier ministre britannique Margaret Thatcher sont arrivés au pouvoir et que l’emprunt a grimpé en flèche. Hm… voilà qui nous semble une idée familière
Inde
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Les économies occidentales entrent de toute évidence dans une période plus difficile. Lorsque la dernière grande bulle a éclaté — dans l’immobilier et le secteur financier — cela a semblé mettre un coup d’arrêt à l’économie tout entière. Les consommateurs ont moins à dépenser… et aucun moyen évident de gagner plus. Le secteur de la finance prête moins volontiers. Même si la Fed ouvre les robinets, essayant de rendre l’argent plus facile à obtenir, les banques freinent des quatre fers. Elles ont peur de prêter
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Nous avons donc été assez surpris de lire les commentaires d’un banquier central dans le journal du matin. Allant à l’encontre de la tendance dominante en ce moment, le directeur de la Banque centrale indienne, Homi Ranina, a récemment donné des conseils qui semblaient étrangement incongrus étant donné sa profession… "Achetez de l’or"
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La demande de platine est tirée par le très fort développement du marché de l’automobile. Près de la moitié de la production de platine est absorbée par l’industrie automobile pour la construction des pots catalytiques afin de limiter les rejets de CO2. Le reste est utilisé dans la joaillerie et l’investissement
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Phénomène nouveau, les pays émergents s’y mettent aussi ! Le tout premier d’entre eux est… la Turquie. Lancé sur le marché d’Istanbul en 2006, le "Goldist" est le premier ETF sur or recensé dans un pays émergent. Il rassemble actuellement 1,3 tonne d’or, et est organisé par des banques turques
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"Water is the next oil", répètent à l’envi les analystes en matières premières anglo-saxons. Ce n’est pas une exagération : selon certaines projections, d’ici à 50 ans, l’eau pourrait devenir plus chère que le pétrole. Même sans aller jusque-là, le potentiel de ce secteur est absolument gigantesque
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Que disions-nous l’an dernier ? Nous nous rappelons notre visite en Inde. Et nous nous souvenons avoir émis un commentaire sur le marché boursier indien — lorsque l’indice Sensex était sous les 15 000 points. Nous espérons avoir dit qu’il grimperait… parce que c’est ce qu’il a fait. Il a atteint les 20 000 la semaine dernière — un nouveau record. Et maintenant ? Nous avons rencontré un groupe d’une dizaine d’analystes. Tous ou presque pensaient que 2008 serait une nouvelle année de croissance pour les actions indiennes.
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Nous passons des journées agréables à Buenos Aires, à bavarder avec de vieux amis. Les Américains sont heureux, ici ; l’Argentine est l’un des rares pays où le dollar ne baisse pas. Vous allez au restaurant et vous êtes agréablement surpris, plutôt que déprimé, comme vous pouvez l’être à Londres ou Paris. Comment se fait-il que le dollar et le peso aillent de concert ? C’est en partie parce que le gouvernement Kirchner contrôle le taux de change peso/dollar — en essayant de maintenir le dollar aux environs des 3,15 pesos. Et en partie parce qu’au nord du Rio Grande et au sud du Rio Plata, les deux gouvernements détruisent leurs devises à peu près au même rythme.