Les dettes en tant que pourcentage du revenu disponible atteignent près de 130% pour le ménage américain moyen ; le taux de chômage US officiel tourne autour des 10,2%, un record en 26 ans. Dans ces conditions, il devient difficile d’acheter à manger… même pour le grand consommateur américain… et même après que le gouvernement lui eut donné de l’argent pour qu’il aille le dépenser
Etats Unis
-
-
C’est probablement une bonne chose que les marchés américains aient été fermés pour cause de Thanksgiving en fin de semaine dernière. Sur les places européennes, l’affaire Dubaï a provoqué la plus grande chute des sept mois. Les banques européennes ont prêté 40 milliards de dollars à Dubaï. Même l’or a perdu un peu de terrain
-
Jim Chanos, qui est peut-être le plus grand vendeur à découvert du monde et l’homme le plus intelligent dans de nombreux cercles, est baissier sur l’empire du Milieu. Baissier comme dans : "La Chine, c’est Dubaï puissance 1 000, voire un million". Jim Rogers, peut-être le meilleur investisseur dans les matières premières, est haussier. Haussier comme dans : "La Chine va devenir le pays le plus important du XXIe siècle."
-
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont deux économies de consommation. Pas de consommation = pas de croissance. Mais comment faîtes-vous pour que des gens qui ont trop consommé consomment encore plus ? Ils savent qu’ils ne peuvent pas se permettre de continuer à dépenser. Et ils savent qu’en continuant à s’endetter, ils ne font qu’aggraver la situation. Comment faire
-
La question qui taraude l’ensemble des opérateurs est de sonder la solidité de la reprise et l’impact éventuel de l’arrêt des plans de relance. Si l’on analyse le passé, on constate que l’année qui pourrait le plus ressembler à 2009 serait 1975 avec la sortie d’une récession majeure sur fond de krach pétrolier
-
Pendant que nous traversons nous existences à toute vitesse — ballottés par les situations extrêmes d’amour et de rejet. C’est ce que nous offre l’adversité de la vie… des chances de trouver mieux. En réalité, presque toutes les facettes de la vie se déroulent entre des extrêmes — entre le déluge et la sécheresse ; entre la guerre et la paix ; entre la fortune et la pauvreté ; entre oui et non ; entre Non ! Non ! et Oui ! Oui ! ; entre la prospérité et la récession
-
Dans une phrase célèbre, Warren Buffett dit que les gens ne gagnent pas d’argent en pariant contre l’économie américaine. Il y a deux ans environ, nous avons décidé de tenter notre chance malgré tout. Nous voyions un empire surendetté, prêt à craquer. Mais nous nous permettions aussi d’être paresseux. Plutôt que de disséquer la structure de la plus grande économie au monde
-
Il ne s’est pas passé grand’chose ces derniers jours. Certains chiffres étaient encourageants. D’autres pas. C’est un peu comme si un météorologiste prévoyait du blizzard, tandis qu’un autre annonçait soleil et températures élevées. Les investisseurs ne savent plus comme s’habiller
-
Les investisseurs boursiers semblent se réjouir de l’arrivée d’un nouveau grand marché haussier. Etant donné que l’économie se détériore, ils rêvent probablement eux aussi. Le revenu médian des ménages américains a chuté […] Les autorités ouvrent donc la vanne qui empêchait le dollar de rouler tout en bas de la colline. Mais la faiblesse du dollar n’est pas passée inaperçue aux yeux de son plus grand détenteur étranger : la Chine
-
L’été est terminé. Il ne s’est rien passé de frappant sur les marchés ces derniers jours — sinon que le prix de l’or a grimpé. Le métal jaune semble prêt pour attaquer une nouvelle fois les 1 000 $. Y parviendra-t-il ? Peut-être que oui, peut-être que non
-
Reprise en V ? Reprise en W ? Oubliez ça… aucune lettre de l’alphabet ne correspond à la "reprise" que nous risquons d’avoir. Nous disons cela par malice aussi bien que pour éclaircir les choses. Le monde ne restera évidemment pas éternellement en dépression. D’ailleurs, une dépression économique n’est pas si épouvantable, une fois qu’on s’y habitue
-
Jack Lessinger est un "socio-économiste". C’est-à-dire qu’il examine l’ensemble des tendances économiques et la manière dont elles s’intègrent dans le paysage plus large de la vie sociale. Dans son nouveau livre The Great Prosperity of 2020 ["La Grande Prospérité de 2020", ndlr.] –, il prédit la fin de dépression que nous connaissons actuellement pour 2020, preuves à l’appui
-
Chose intéressante, pendant que nous, Américains, avons amassé les dettes — et paralysé nombre de nos industries productives — beaucoup d’autres nations du monde ont réduit leur dette et augmenté leurs capacités compétitives. Le Brésil en est un exemple fascinant
-
Ils ont tort. Nous avons raison. Voilà que le Wall Street Journal annonce que "la reprise est probable pour le second semestre". Et Goldman Sachs de prévoir un rebond boursier similaire à celui de 1982. Qui sommes-nous pour dire qu’ils ont tort ? Eh bien… nous sommes La Chronique Agora, voilà. Et nous le disons : ils ont tort
-
C’est le Financial Times qui rapportait hier la grande nouvelle sur la dernière page de son premier cahier : "La Chine… est de retour au pays de la bulle". Après l’expansion vient la contraction. Après la bulle vient le nettoyage. Après l’orage vient le soleil. Mais que se passe-t-il en Chine ? Qu’arrive-t-il après la plus grande bulle d’exportation de l’histoire ? Une nouvelle bulle
-
Selon un titre du Financial Times, le Fonds monétaire international affirme que la récession prend fin. En creusant un peu, nous découvrons que selon le FMI, la reprise pourrait être "faible" et nécessiter plus de stimulants pour que les consommateurs se remettent à dépenser. Comme toujours, le fonds se trompe sur tout. Ce n’est pas une récession, c’est une dépression
-
Le billet vert a récemment subi sa plus grande chute de ces dernières semaines, alors que les spéculateurs attendaient une déclaration de la Fed sur sa prochaine manoeuvre. La Fed cherche une "stratégie de sortie". Et elle intervient sur les marchés comme jamais auparavant
-
Si le niveau économique des Etats-Unis continue de chuter, que leur base industrielle continue de disparaître, que la valeur de leur devise continuer de s’user, les Etats-Unis du futur pourraient commencer à ressembler au Paraguay d’il y a quelques temps. En d’autres termes, les Etats-Unis pourraient devenir une sorte de république bananière. Dans un tel endroit, un talentueux meneur de chenilles pourrait bien être plus heureux qu’un diplômé de Harvard