L’assouplissement quantitatif — c’est-à-dire le plan de la Fed pour imprimer de l’argent et acheter des obligations — permettra d’obtenir ces bénéfices, a promis Bernanke le 4 novembre 2010 dans une tribune publiée par le Washington Post… Mais le président s’est trompé. Trois mois après avoir fait cette promesse, les taux d’intérêt augmentent toujours fortement, ce qui provoque une hausse des taux hypothécaires
déficit US
-
-
L’or perd du terrain. Etes-vous tenté de sortir de l’or maintenant… et d’y revenir une fois ce creux dépassé ? Oubliez ça. N’essayez pas de faire des allers-retours. Parce que vous ne pouvez pas savoir exactement quand la tendance va reculer… ou quand elle va au contraire exploser à la hausse
-
Les Japonais ont la plus grande dette publique au monde — à 200% du PIB. Ils utilisent déjà quasiment 60% de leurs recettes fiscales simplement pour financer les intérêts sur la dette. Comment paient-ils les dépenses gouvernementales ? Ils empruntent plus d’argent
-
Devinez ce qui s’est passé hier ? Rien du tout. Les investisseurs retiennent leur souffle. Pourquoi ? Parce que Ben Bernanke devrait entrer dans l’histoire aujourd’hui. Tout le monde est accroché au rebord de son fauteuil, à se demander quel genre d’histoire ce sera. "Un assouplissement enchanté", c’est ainsi que le décrit le Financial Times. Le Financial Times est d’avis que les derniers chiffres sur la croissance trimestrielle américaine — 2% — sont simplement insuffisants
-
Encore un mois écoulé. Encore un mois qui nous rapproche de la faillite. Pas vous, cher lecteur. Nous parlons du gouvernement américain. De nombreux faits sont interprétés, faussés et bidouillés. Mais les chiffres continuent de grimper. Dans le rouge. C’est à peine si la presse américaine en parle. Les journaux savent que les Américains ne sont pas intéressés. Aux Etats-Unis, les gens pensent qu’on finira par s’en sortir… qu’on trouvera un moyen de se sortir de la dette…
-
L’idée d’un budget à 3 800 milliards de dollars, c’est de stimuler l’économie. L’équipe Obama sait aussi bien que nous que cette "reprise" est en majeure partie un mirage. Sans emplois… et sans immobilier… on ne peut s’attendre à une croissance réelle. Les relances monétaires ont échoué. M. Bernanke a fourni aux banques tout l’argent gratuit qu’elles voulaient. Tout ce qu’elles font avec, c’est se verser des bonus. Que peut faire Bernanke ? Les taux sont déjà à zéro. Ils ne peuvent aller plus bas
-
Combien de temps va-t-il encore falloir relancer et renflouer l’économie américaine ? Jusqu’à ce que les consommateurs se soient désendettés, disent-ils. Combien de temps cela va-t-il prendre ? Peut-être encore cinq ans, d’après nos calculs… peut-être plus. Mais attendez… le problème c’est l’excès de dettes, c’est bien ça
-
"L’or continue de grimper… nourri par les inquiétudes d’inflation", titre le International Herald Tribune. Quoi de plus normal ? Les Etats-Unis ont ajouté 1 000 milliards de dollars à leur base monétaire sur les 12 derniers mois environ. Le gouvernement fédéral enregistre un déficit de 1 700 milliards cette année. Et voilà Barack Obama avec une idée pour stimuler l’emploi — dépenser plus d’argent
-
L’administration Obama a annoncé que la crise était un peu plus grave qu’on le pensait, si bien que son estimation pour le déficit budgétaire de 2010 a dû être mise à jour — avec une augmentation de 19% — à 1 500 milliards de dollars. Le Congressional Budget Office a fait son propre décompte et est arrivé à la somme de 1 400 milliards de dollars. Quoi qu’il en soit, ça fait beaucoup d’argent
-
Lire les notices nécrologiques est une véritable joie. Pour commencer, c’est un soulagement de voir que son propre nom n’est pas mentionné. Ensuite, c’est un plaisir de voir ceux qui le sont. Non que nous souhaitions voir quiconque faire partie des décès du jour ; mais tout de même, les derniers audits sont toujours les plus révélateurs. Sur la dernière page, nous admirons les honnêtes canailles… et en apprenons quelques leçons. C’est ainsi que notre attention a été attirée par la sortie de scène de M. Omar Bongo le 8 juin dernier
-
Les investisseurs réagissent sur le marché obligataire. Ils achètent des bons du Trésor en réaction aux faillites, aux défauts de paiement et aux baisses des prix des actifs. Les investisseurs sentent qu’ils peuvent mettre leur argent dans des bons du Trésor américain sans s’inquiéter. Mais peut-être devraient-ils réfléchir une minute ou deux à ce qui se passe vraiment. Car prêter de l’argent au gouvernement américain n’est pas sûr
-
Quelle merveilleuse époque nous vivons ! Il n’a jamais été plus facile de se sentir supérieur à ses congénères ! Tant d’idées benêtes… tant d’illusions absurdes ! Tant d’idiots… si pressés de perdre leur argent ! Nous devons nous pincer de temps à autre… pour nous rappeler que tout ça est réel. Oui… après que la bulle a éclaté, nous pensions que la fête serait peut-être finie. Mais non
-
Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements