L’arabica grimpe, grimpe, grimpe, comme nous l’avons vu hier — mais où va-t-il s’arrêter ? Outre la pénurie, un autre facteur stresse les investisseurs et maintient les cours à des niveaux élevés : le risque de sécheresse au Brésil (l’été commence dans l’hémisphère sud), qui pourrait nuire à la récolte à venir. En effet, les plantations de café ont besoin d’eau pendant la période de floraison des arbres en octobre (et en mars)
café
-
-
Epargne
+90% : le café atteint un sommet. Faut-il jouer le retournement ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 27 septembre 2010Il y a quelques jours, l’arabica est passé de 135 à 198 cents la livre : une hausse de 60% en trois mois. Hausse qui atteint 90% depuis son point bas de mars 2009. Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres en juin ? Alors que les spéculateurs étaient début juin fortement positionnés à la baisse sur le marché à terme du café, soudainement un acteur important du marché décida de demander la livraison physique de tous ses contrats arrivant à échéance en juillet. Contrats qu’il avait massivement accumulés
-
Nous commençons notre chronique du jour avec une abomination : la matière première la plus précieuse du monde a atteint son plus haut depuis une génération. Les contrats à terme sur le café frôlent des sommets de 13 ans. Et les facteurs de hausse des prix du café se font plus solides chaque semaine. En Colombie, la récolte a été plus petite que la normale l’année dernière, et au Brésil, des conditions météorologiques sèches ont encore réduit l’offre. La demande pour cet excitant délicieux et addictif se développe (naturellement)
-
Selon plusieurs études, une consommation (modérée) de vin réduirait le risque de maladies cardiovasculaires, d’attaques et de certains cancers. La consommation de vin réduirait également les risques de diabète et de démence. Mais surtout, les chercheurs de l’université de Bordeaux ont prouvé qu’une consommation raisonnable de vin (2-3 verres par jour) entraînait une réduction de 30% du taux de mortalité, quelle qu’en soit la cause. En d’autres termes, le vin est littéralement "bon pour ce que vous avez"
-
Epargne
Blé, maïs, coton, soja, café… Acheter aujourd'hui un "panier agricole", une idée rentable ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 5 mai 2010Nous poursuivons l’étude entamée hier de notre "panier softs". Après le blé, le soja et le sucre, passons au café, au coton et au maïs. La question est de savoir s’il faut investir dans un panier agricole avec une optique d’investissement de 12-18 mois
-
Le marché du café est très sensible, pour ne pas dire spéculatif. Les corrections succèdent aux envolées et inversement. Un peu à l’image du marché de l’argent pour ceux qui connaissent. Il y a donc de quoi faire… Ces fortes variations sont le fait des spéculateurs, cela ne fait aucun doute, mais aussi de la météo qui joue un rôle très important dans la formation des cours. Or il est impossible de prévoir une saison à l’avance, si la météo sera clémente ou capricieuse.
-
En mars dernier, j’écrivais que le marché du café sortait de sa torpeur. A l’époque, le cours du café arabica était revenu à 111 cents la livre ; j’expliquais que le marché (alors en baisse) était en train de se retourner et qu’il y avait une carte à jouer. Mon conseil était le suivant : "première résistance à franchir : les 125 cents qui, si elle était dépassée, nous permettrait de viser à moyen terme les 137 cents. L’objectif à très long terme restant 318 cents". La réalité ? Le café s’est effectivement retourné à la hausse et a atteint plus de 140 cents courant octobre. Une hausse de +26% depuis mars.