Si vous achetez de l’or pour spéculer, tout est bon : certificat à effet de levier, minières… En revanche, si vous achetez de l’or pour abriter une partie de votre patrimoine, le meilleur support est l’or physique ou celui qui en est le plus proche. La spéculation recherche l’effet de levier, mais augmente le risque. Il existe un certificat "turbo infini" qui se propose de répliquer deux fois la performance de l’or. Comme tout certificat, celui-ci vaut autant que la signature de son émetteur
bullion
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Quand il a lancé la version américaine de la Chronique Agora, en 1999, Bill Bonner, conseillait d’acheter de l’or. Bill l’avait même surnommé "la Transaction de la Décennie". Nous avons également publié un nombre incalculable de chroniques sur l’or écrites par le Mogambo Guru, qui n’a jamais été subtil dans ses paroles. "Achetez ce maudit or", disait le Mogambo. "Ou si vous n’achetez pas d’or, achetez de l’argent."
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Les stocks des bullions ont augmenté tout au long de l’année 2008. Les acheteurs faisaient montre d’un comportement professionnel, achetant aux points bas de l’or. Le plus important des bullions, l’Américain GLD, a renforcé son stock de plus de 20%. Il garde à ce jour plus de 787 tonnes d’or, contre 640 tonnes au début de l’année 2008
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L’US Mint — l’équivalent américain de notre Monnaie de Paris — s’est trouvé fin août à cours d’American Gold Eagles. "Stock épuisé", affirmait-elle. Elle avait alors suspendu les ventes de cette pièce d’une once d’or. Une situation inédite depuis que l’Eagle est frappé, c’est-à-dire depuis 1986 ! D’autant que, cette année, l’US Mint a déjà frappé 420 000 Gold Eagles, contre moins de 200 000 durant toute l’année 2007. Mais une hausse de 110% n’était pas suffisante
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On connaissait le Peak Oil… voici venir le Peak Gold. Lundi 5 novembre, le Crédit Suisse publiait un avertissement selon lequel "la dynamique entourant l’offre et la demande d’or a commencé à tendre inexorablement vers une diminution de l’offre et un accroissement de la demande d’investissement qui aura en final un impact sur le prix de l’or", écrit l’analyste David Davis. Les analystes, conscients du pouvoir des mots qu’ils choisissent, ont pour habitude de bien les peser. Le propos mérite donc qu’on s’y attarde.