De la gestion à 75 ans, avec ou sans bitcoin
La gestion forestière est spéciale : on récolte ce qu’on n’a pas semé. Qui, de nos jours, pense à 75 ans ou 100 ans ?
La gestion forestière est spéciale : on récolte ce qu’on n’a pas semé. Qui, de nos jours, pense à 75 ans ou 100 ans ?
Le secteur des produits forestiers représente 1% du PIB mondial, et un marché de plus de 200 milliards de dollars, avec des débouchés dans la construction, l’ameublement, l’emballage, le papier et l’énergie…La demande est tirée par l’Asie à plus de 40%, Chine et Japon en tête. La Chine joue donc un rôle central sur ce marché, à la fois importateur de grumes, et premier exportateur, en particulier sous forme de mobilier, devenue l’usine à bois de la planète
La demande de bois est tirée par l’Asie à plus de 40%. Les grands consommateurs sont les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne et le Japon. Deux géants se détachent dans ce panorama : les Etats-Unis et la Chine, forts tous les deux d’un marché de la construction extrêmement dynamique. Mais c’est bien sûr l’empire du Milieu qui, une fois de plus, retient notre attention
Selon les estimations de la FAO (Food and agriculture organization), le secteur mondial des produits forestiers représente environ 1% du PIB mondial et 3% des volumes d’échange internationaux, pour un chiffre d’affaires annuel dépassant les 200 milliards de dollars. Le bois est aussi la plus ancienne et reste la plus importante source d’énergie et de développement du monde
Investir dans les forêts, c’est comme le cassoulet : c’est meilleur quand ça a mijoté longtemps. Le temps est aussi l’ami de l’investisseur dans les forêts. Les forêts, en plus de leur attractivité de longue date (provenant d’un long historique de rendements positifs), tombent également à point nommé en ce moment. C’est un investissement à l’épreuve des crises
Nous vous avions parlé tout au long de cet été de la grande croisière financière à laquelle La Vie Financière nous invitait à participer… eh bien, ça y est : nous y sommes. … 251 mètres de long… 29 mètres de large… 57 mètres de haut (de la quille au mât)… 59 058 tonnes… une capacité d’accueil de 2 900 personnes à bord… et une vitesse de 21 nœuds : voilà le ‘monstre’ à bord duquel Simone Wapler et moi-même avons embarqué dimanche dernier avec l’équipe de La Vie Financière.