Le troupeau est d’abord apparu comme un nuage de poussière venant du nord-ouest. Il faudrait encore deux heures avant que nous entendions les vaches mugir et les gauchos crier et hululer. Dans le tumulte du rassemblement, les vaches sont séparées de leurs veaux. Ils s’appellent désespérément jusqu’à être réunis…
bétail
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Nous sommes en train de nous endurcir. Physiquement. Financièrement. Sentimentalement. Nous avons déjà dû resserrer notre ceinture d’un cran pour empêcher notre pantalon de tomber. Nous avons également dû resserrer nos finances…
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Voici le triste récit des finances d’un ranch argentin — Gualfin — situé au milieu de nulle part dans les hautes Andes. En affaires comme dans d’autres domaines, nous sommes mis à mal… et endurci…
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Pas beaucoup de nouvelles financières. La "reprise" reprend. Aux Etats-Unis, les ventes de maisons sont en hausse et le chômage en baisse. Nous avons encore la tête en Argentine, pleine de souvenirs de la semaine passée au ranch. En voici quelques-uns
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ne se passe pas grand’chose sur les marchés… et c’est donc ce dont nous allons parler : pas grand’chose. De toute façon, nous n’avons guère le temps, parce que nous sommes en route pour la sierra. Alors que tout le monde investissait dans le maïs, le blé ou le riz — qui ont tous grimpé — nous avons mis notre argent dans le bétail. Ces derniers temps, on avait du mal à se débarrasser du bétail, même en le donnant gratuitement
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Selon les prédictions des scientifiques, les régions sèches près des tropiques vont devenir plus sèches encore. Nous ne savons pas si nous y croyons. Mais c’est bien ce qui semble se produire ici. A cette époque de l’année, seul un filet d’eau descend des Andes. Le ranch tout entier… les arbres, les gens, le bétail, l’herbe… tous survivent grâce à cette eau