▪ Quelle ville magnifique — nous parlons de Londres. Elle est parée pour Noël depuis quelques jours… et nous avons pu l’admirer à notre aise : des protestations étudiantes ont bloqué les rues aux environs de Trafalgar Square… et il y avait tant de neige et de glace… que les taxis devaient avoir préféré rester à la maison. Nous avons marché de Mayfair à Southwark, traversant l’un des ponts piétons pour passer la rivière.
Il neigeait — de gros flocons flottaient dans l’air avant de venir se poser sur le trottoir. Il y avait des sapins de Noël et des jouets dans les vitrines… en plus des vêtements, tableaux et bijoux habituels. Les gens étaient rassemblés dans les pubs et les cafés pour échapper au froid ; ils semblaient si accueillants que nous voulions nous arrêter boire un verre dans chacun. Le Royal Festival Hall était éclairé de mille feux… tout comme les grands bâtiments le long de la Tamise.
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Cinq petits chiffres… et des gains de 105,56%, 95,77%, 84,62%, 109,38%
Un petit groupe d’investisseurs bien informés utilise actuellement un code bien précis pour multiplier par 7 le moindre mouvement de cours… et engranger des profits à répétition.
Pour faire comme eux, n’attendez pas : tout est expliqué ici !
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Nous n’avions jamais vu la ville plus jolie. Dommage que nous devions la quitter — nous sommes en route pour Mumbai (alias Bombay).
Mais que voyons-nous ? L’aéroport de Gatwick est fermé. Notre vol est retardé. Eh bien… voilà qui nous laisse du temps pour notre chronique !
▪ Et qu’analysons-nous… ah oui… l’argent. Hélas, le monde de l’argent semble bien moins charmant que la vue enneigée depuis notre fenêtre. En fait, il est même tout bonnement laid.
Les marchés semblent se retourner. L’or grimpe.
Voilà ce que nous voyons : de gros risques, pour des récompenses limitées. C’est probablement ce que voient aussi les acheteurs du marché aurifère.
On pourrait s’attendre à ce que l’or grimpe quand il y a de l’inflation des prix à la consommation. Et il y en a une certaine dose — mais pas aux Etats-Unis, ni dans la plupart des pays développés.
Peut-être que certaines personnes achètent de l’or pour se protéger de l’inflation… mais il nous semble qu’ils l’achètent pour une autre raison — parce qu’ils craignent que quelque chose tourne mal.
En ce moment, les autorités financières mondiales jonglent avec un certain nombre de balles — la bulle immobilière de la Chine… ses excès d’investissements en capitaux… sa hausse de l’inflation ; l’effondrement de la dette bancaire européenne… l’euro… les problèmes de financements des gouvernements ; le déclin de l’immobilier aux Etats-Unis… le chômage élevé… les obligations et les actions surévaluées… Ben Bernanke et le QE2.
Les investisseurs aurifères parient que les autorités vont lâcher l’une de ces balles — voire plusieurs.
Rappelez-vous : on parle là des maladroits qui n’ont pas vu arriver les problèmes… puis les ont mal compris lorsqu’ils sont arrivés… puis les ont empirés.