Le pays continue d’avancer, mais de moins en moins vite. Vu de l’extérieur, il se fait même dépasser sur certains plans. Qui a le pied sur la pédale de frein ?
La question avec laquelle nous flirtons… avec coquetterie… timidement… est la suivante : pourquoi les Etats-Unis ont-ils du mal à progresser ?
Le pays baisse dans presque tous les classements, sur le plan mondial. Son taux de croissance représente à peine la moitié de ce qu’il était au siècle dernier.
Son gouvernement est par ailleurs plus corrompu, dégénéré et incompétent qu’à tout autre moment de l’histoire.
Comment cela se fait-il ?
Les réponses se rangent dans deux grandes catégories. Soit c’est la faute de Dieu, soit celle de la créature de Dieu : l’humain.
Aujourd’hui, nous allons observer le rôle de l’humain.
Pas de résistance
L’une des faiblesses des humains est la suivante : ils ont tendance à énormément surestimer leurs aptitudes… et à sous-estimer leur propre aptitude à mentir, tricher et voler.
Au cours de sa très longue bataille en Afghanistan, par exemple, l’élite américaine a pensé qu’elle pourrait transformer les tribus locales en démocrates exemplaires.
Alors même que 2 300 Mds$ ont été dilapidés … et des milliers de résistants tués, sur une période 20 ans, les Afghans se sont entêtés à s’accrocher à leurs façons de faire primitives, et ont contraint les Etats-Unis à se retirer.
Dans la lutte contre le Covid-19 l’aptitude des humains à contrôler la situation a également été grandement exagérée.
On a cru pouvoir contenir cette maladie avec des confinements, des masques, un incessant lavage de mains et de la distanciation sociale… puis la vaincre totalement avec un vaccin miracle.
L’ex-secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Colin Powell, en est mort en début de semaine, alors qu’il était bien vacciné. Si les gens s’étaient fait davantage vacciner, nous ont expliqué les médias, alors peut-être serait-il encore en vie.
Pourtant, au bout de 20 mois, d’innombrables indignités, d’arguments enragés, d’accusations idiotes, et de milliers de milliards de dégâts collatéraux, le Covid-19 continue de circuler assez librement.
Pas de surprise
Ce qui nous intéresse, ce n’est ni la guerre, ni la santé publique.
Si les autorités se trompent sur des questions de vie et de mort, cela dit, est-il possible qu’elles se trompent également en matière d’argent… et, surtout, peut-être, lorsque ces erreurs les aident à s’enrichir ?
L’élite contrôle le gouvernement. Le gouvernement contrôle la planche à billets. Alors peut-on s’étonner de la direction que prend la planche à billets ?
Selon Business Insider, les Américains les plus riches possèdent désormais l’essentiel du marché actions :
« Les 10% d’Américains les plus riches détiennent désormais 89% des titres d’entreprises et de fonds communs de placement, un plus haut record.
A eux seuls, les 1% les plus riches détiennent plus de la moitié des actions que possèdent les foyers américains, selon la Réserve fédérale.
Cela veut dire que les Américains les plus riches ont profité de manière disproportionnée des solides performances du marché actions, au cours de l’année écoulée. »
Voici des informations supplémentaires émanant d’OpenSecrets.org et indiquant que la corruption est profondément ancrée et présente dans les deux partis :
« La présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (représentante de Californie) a vu sa fortune grimper à près de 115 M$, par rapport aux 41 M$ affichés en 2004, date à laquelle OpenSecrets.org a commencé à surveiller les patrimoines financiers personnels. Le leader de l’opposition au Sénat, Mitch McConnel (sénateur du Kentucky) a vu son patrimoine net grimper de 3 M$ à 34 M$, au cours de cette même période. »
En ce qui concerne celui qui est aux manettes de la planche à billets, Jerome Powell, le président de la Fed – qui a fréquenté le Georgetown Law Center à la même époque que nous (bien que nous n’ayons aucun souvenir de lui) – il pèse désormais 55 M$, après des années de transactions apparemment basées sur des informations privilégiées de la Fed.
Truthout possède les derniers éléments en date :
« Le président de la Réserve Fédérale, Jerome Powell, a vendu entre 1 M$ et 5 M$ d’actions juste avant un important krach de marché, l’an dernier, selon de nouvelles révélations émanant de The American Prospect. Cette vente de titres massive effectuée par Powell est intervenue le 1er octobre 2020. »
Des « feux de circulation » sabotés
Rappelez-vous l’analogie que nous avons faite, en début de semaine dernière : les règles d’une société productive, prospère et progressiste s’apparentent à des feux de circulation.
Ils n’indiquent à personne où aller… Ils se contentent de réguler la circulation, d’empêcher les conducteurs de foncer les uns dans les autres. Quand le feu passe au vert, vous pensez que vous pouvez sereinement traverser le carrefour.
Quels sont les « feux de circulation » d’une économie honnête ?
Ils sont très simples : de l’argent honnête, des marchés libres, et la protection du droit de propriété.
Vous pensez que vous pouvez compter sur votre argent. Vous pensez que les prix sont honnêtes et reflètent la réalité de l’offre et de la demande. Et vous comptez sur toutes les lois du pays pour protéger ce qui vous appartient.
Mais que se passe-t-il, si les autorités ont saboté ces « feux de circulation » pour s’enrichir personnellement, tout en perturbant la circulation pour tous les autres ?
La progression ne ralentirait-elle pas, dans ces conditions ?
Voici notre réponse à cette question : oui.
A suivre…