La croissance ne se décrète pas à Jackson Hole. Cela devient de plus en plus évident pour beaucoup de monde et la grogne concernant les politiques monétaires monte même au sein de la Parasitocratie.
Demain vendredi débute officiellement le sommet de Jackson Hole qui rassemble les banquiers centraux et les ministres de l’Economie des plus grands pays.
Nous vivons sous le régime du créditisme, cher lecteur. La monnaie est du crédit et la monnaie n’a plus aucun lien avec une marchandise ou un actif quelconque. Avant le créditisme, vous étiez payé aujourd’hui pour ce que vous aviez déjà produit. Avec le créditisme vous êtes payé aujourd’hui pour ce que vous produirez demain.
Si tout va bien, évidemment.
Heureusement, Janet Yellen, Mario Draghi, Shinzo Abe, Christine Lagarde, Mark Carney s’occupent de ça.
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Même si tout ne va pas si bien, cela n’est pas très grave. Le plus important est que tout le monde croit que tout ira bien. Les investisseurs institutionnels – qui gèrent l’argent épargné par les futurs retraités – ont gardé la foi dans le mythe.
Mais voilà que le temps passant, les rendements devenant négatifs et la croissance tardant à revenir, les critiques montent envers l’action des banquiers centraux. Certaines émanent même du sérail de la Parasitocratie comme le FMI, par exemple. Le dirigeant de Deutsche Bank, John Cryan, s’y met aussi.
« La politique de la Banque centrale européenne écrase les marges des banques européennes qui se débattent dans la crise, rend plus difficile aux assureurs la recherche d’investissements rentables et crée une dangereuse distorsion des prix des actifs financiers ». Pendant ce temps, continue John Cryan, les prétendus bénéfices de ces politiques ne se sont pas matérialisés.
La zizanie monte au sein même de la Parasitocratie et cela indique que la crise pourrait s’aggraver.
En réalité, les huiles de Jackson Hole sont incapables de produire de la richesse. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est en capter une partie pour la dilapider.
La croissance ne se fabrique pas à Jackson Hole. Elle se crée en investissant, en échouant, en apprenant, en innovant… Toutes les époques connaissent leurs processus de destruction créatrice, leurs échecs, leurs succès – à condition que la Parasitocratie ne cherche pas à entraver ce processus, ne crée pas de bulles stupides, ne soutienne pas ce qui doit mourir.
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