Las Vegas est morte. Regardez autour de vous. Rien à voir avec ce que c’était il y a quelques années". "On s’est pris la récession de plein fouet. Beaucoup de chauffeurs de taxis ont perdu leur maison. Que peut-on faire quand les prix baissent de 50% en même temps que votre revenu baisse de 50% ? Les gens ne viennent plus à Las Vegas. Les chauffeurs de taxis passent donc leur temps à l’aéroport, attendant une course. Ils ne peuvent plus rembourser leurs prêts"
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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En Europe, il y a la Grèce… aux Etats-Unis, il y a Goldman… et ces deux G ébranlent toutes les belles certitudes des marchés. C’est surtout la Grèce qui avait fait parler d’elle lors des séances précédentes, mais avec un plan de sauvetage arrivant à l’horizon, les investisseurs s’étaient quelque peu rassérénés. Vendredi, ça a été le tour de Goldman Sachs de prendre le devant de la scène : une enquête au pénal a été annoncée, ouverte contre la banque d’investissement par le procureur général de New York
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Je prétends, depuis les années 1990, que les entreprises cotées choisissent d’abord le niveau de bénéfices qu’elles souhaitent dévoiler, puis se débrouillent pour travestir les chiffres. Désormais, je dispose de la "preuve par quatre" que c’est bien le cas
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Tout le monde semble avoir gobé l’idée de "reprise", mais nous restons très sceptique. Certains des chiffres semblent avoir repris du terrain. Mais ils restent épouvantables… et vont probablement entamer un nouveau déclin. Nous disons ça parce que les causes sous-jacentes de la crise ne sont toujours pas traitées… et parce que le gouvernement fait l’inverse de ce qu’il faudrait pour les traiter. Pour autant que nous puissions en juger, la plus grande injection de stimulants dans l’histoire de la race humaine a stabilisé le chômage US aux alentours des 10%… plus près des 20% si l’on utilise des critères un peu plus larges
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"Le canari dans la mine de charbon pour les obligations US", ce sont le bon à 10 ans et l’obligation à 30 ans, a déclaré hier Alan Greenspan aux participants au Sommet. Il prétend que c’est la première chose qu’il vérifie le matin quand il se réveille. D’après l’octogénaire à lunettes, l’histoire montre que lorsque l’inflation revient dans le système, ça se passe de façon dramatique
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Aujourd’hui, cher lecteur, une rareté : je vais m’accorder un bref — très bref — moment d’auto-satisfaction. Je dois en remercier notre lecteur D.M., qui a envoyé cette semaine le message suivant à la rédaction
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La Grèce est un petit pays, elle a des "grands frères" vers qui se tourner… Mais les grands frères en question ne sont pas exactement en bonne santé, eux non plus. Lorsque l’Espagne et le Portugal se seront joints au choeur des ruinés, pourront-ils encore les renflouer ? Et quand les grands pays auront achevé de se mettre sur la paille… vers qui se tourneront-ils ? Une fois encore, c’est le court terme le plus aveugle qui prévaut. Peu importe les catastrophes de demain. La dette qui s’alourdit, les caisses qui se vident, les générations suivantes qui paieront, on s’en fiche ! Le CAC 40 à 4 500 avant l’été, ça c’est important
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Nous ne vivons pas une récession classique dans une période ordinaire. Nous vivons une Grande Récession qui marque la fin d’un modèle de fausse croissance basée sur la surconsommation à crédit. La chute du CAC 40 et des principaux indices boursiers européens cette semaine rappelle les marchés à la réalité. Transférer la bulle du crédit du privé vers le public n’était pas une bonne idée. Transférer n’est pas crever la bulle
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Le jeune Fabrice Tourre a fréquenté toutes les bonnes écoles parisiennes. Il devait être bon en maths, parce qu’il a été admis à Stanford. Ensuite, il est allé de l’avant, et vers le haut… Il a un décroché un emploi chez Goldman Sachs. Ses jolis produits dérivés ont perdu 85% de leur valeur en cinq mois seulement, ses clients l’ont mal pris, et voilà qu’il se retrouve avec une meute de sénateurs à ses trousses
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Sur le marché, la peur — ou l’absence de peur — s’exprime sous différentes formes. L’indice de volatilité, ou VIX, en est une. Connu sous le nom d’"indice de la peur", le VIX oscille de haut en bas et de bas en haut en fonction de ce que les gens payent pour des options sur le S&P 500
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On exige des "engagements" et des "plans d’austérité" dont on sait parfaitement qu’ils ont autant de valeur curative qu’un cataplasme sur une jambe de bois… et puis on jette des milliards d’euros dans la bataille. Plus de 100 milliards, pour être précis. D’où vient cet argent ? Angela Merkel s’indigne et sous-entend que la Grèce n’aurait pas dû rejoindre la Zone euro ; dira-t-elle la même chose de l’Espagne, dont le PIB représente cinq fois celui de la Grèce ou du Portugal
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La semaine dernière a vu un "Jeudi Noir" pour la Grèce. La presse a annoncé au monde entier que les problèmes budgétaires de la Grèce étaient plus graves qu’on le pensait. Les investisseurs se sont débarrassés des obligations grecques. Selon les agences de notation, si le pays est contraint de restructurer sa dette, les créditeurs pourraient ne récupérer que 30% de leur argent. Naturellement, les prêteurs sont nerveux. Et les investisseurs craignent que les problèmes de la Grèce ne se limitent pas aux Hellènes
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Alors que nos économies bataillent pour soutenir leur consommation interne, les émergents la voient comme un relais de croissance dans le monde d’après-crise. en décembre dernier, les ventes au détail au Brésil ont progressé de 9,1% en rythme annuel. Les grands réservoirs de consommateurs se trouvent donc en Chine, en Inde, au Brésil et, dans une moindre mesure, dans certains pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient
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Epargne
La "deuxième jambe de baisse" pointerait-elle à l'horizon ?
par Françoise Garteiser 28 avril 2010La Grèce n’est pas la seule responsable de l’état lamentable des marchés. L’agence de notation Standard & Poor’s a certes abaissé la note de sa dette souveraine de trois crans… mais le Portugal est désormais lui aussi dans la ligne de mire : "considérant le niveau élevé de la dette publique et les faiblesses des perspectives économiques, le pays perçu comme le deuxième maillon faible de l’UEM a vu sa note d’émetteur souverain à long terme être abaissée de deux échelons par Standard & Poor’s
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L’inflation — augmentation des prix, ou baisse du pouvoir d’achat du dollar, dans le cas qui nous occupe — va bientôt devenir l’inquiétude principale au niveau économique. Je ne comprends par pourquoi certains experts persistent à dire que nous ne pouvons pas avoir d’inflation tant que l’économie est faible. Il existe plusieurs exemples d’économies faibles avec une inflation élevée. Je doute par exemple que le Zimbabwe soit au mieux de sa forme, alors que l’inflation a atteint là-bas un pourcentage dépassant les plusieurs milliers
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Imaginez que vous soyez un banquier d’affaires aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu’influent. Un banquier qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values. Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer vos petits produits maison aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière
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Epargne
Criquets, tremblements de terre, boule de feu… et puis quoi encore ?
par Bill Bonner 28 avril 2010Un sondage de Barron’s nous dit que les obligations sont désormais la classe d’actifs la plus détestée. Franchement, nous n’aimons pas les obligations non plus. Mais la Grande Correction finira par administrer une volée de bois vert aux prix des actions… et de l’immobilier… et des matières premières… les obligations pourraient être les seuls actifs à s’en tirer ! Elles pourraient grimper à mesure que le désendettement se poursuit
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Côté européen, la récréation continue. Maintenant que le FMI est prêt à voler au secours de la Grèce et que même Angela Merkel n’exclut pas le soutien de Berlin (à condition que des engagements soient pris, que des mesures de restriction budgétaires soient mises en place etc., etc.) les marchés, tranquillisés, ont pu reprendre leur partie de marelle haussière — encouragés également par les résultats américains