Les gouvernants prétendent pouvoir assurer le bonheur de leurs concitoyens… et pendant ce temps, le système se fausse et se disloque : il est temps de prendre les mesures qui s’imposent pour préserver votre richesse.
Résumons nos idées, dans ce qui pourrait être une Chronique pour les Nuls.
Commençons par reprendre là où nous nous étions arrêtés hier : un gouvernement peut-il vraiment générer des lendemains qui chantent ?
Réponse : non.
C’est pour cela que « le gouvernement qui gouverne le mieux, c’est celui qui gouverne le moins ».
Les marchés et les économies sont des choses naturelles. Laissés à eux-mêmes, ils évoluent… ils innovent… ils rencontrent des problèmes et trouvent des solutions.
Si on le laisse se produire, l’avenir reflète les choix, les tracs, les fantasmes et les désirs de milliards de personnes… toutes occupées à gagner de l’argent et à le dépenser… toutes passant des accords entre elles… certaines tombant dans l’erreur… d’autres ayant des éclairs de génie et des moments de bonté spontanée.
Si on met tous ces gens ensemble… et qu’on les laisse faire ce qu’ils font… qu’obtient-on ?
Demain !
Totale absurdité
Pourquoi les autorités ne peuvent-elles pas améliorer cela ?
(Là, cher lecteur, vous allez recevoir une mini-conférence de philosophie politique digne d’un Grec mort.)
« Demain » peut prendre de nombreuses formes différentes – si nombreuses que les prédictions en la matière sont quasiment toujours erronées.
La grande vanité de la classe politique – y compris les initiés, les brasseurs de pouvoir, les célébrités médiatiques, les élites du Deep State, les partisans de Biden et de Trump et enfin ceux qui contrôlent vraiment le gouvernement – est de croire qu’ils peuvent savoir ce qui arrive… et l’améliorer avant que cela ne soit concrétisé.
C’est une totale absurdité, pour des raisons évidentes.
Premièrement, ils ne sont pas plus doués que n’importe lequel d’entre nous pour prédire l’avenir. Par ailleurs, il est bien entendu impossible d’améliorer une chose alors qu’on ne sait même pas ce qu’on est censé améliorer.
Deuxièmement, tout ce qu’ils ont à leur disposition, c’est de la fausse monnaie et de vraies armes – soit la force, soit la fraude, en d’autres termes.
Ni l’une ni l’autre ne se sont jamais révélées utiles pour créer un monde meilleur. Au contraire : partout et toujours, plus elles ont pesé sur une société, pires ont été les résultats.
La fausse monnaie, c’est ce que nous observons. Nous avons vu qu’elle fausse et trompe. Elle ne peut pas produire d’avenir meilleur – elle ne l’a jamais fait et ne le fera jamais.
Or et immobilier en première ligne
Notre deuxième observation : nous sommes dans une bulle… grâce à la fausse monnaie des banques centrales. Les actions sont largement surévaluées. Et vous savez ce que cela signifie…
Quelque chose va venir percer cette bulle. Pouf ! Une bonne partie de la fausse richesse s’évaporera.
Nous conseillons aux lecteurs de sortir des marchés… ou de s’assurer qu’ils ont une assurance anti-bulle.
Notre acolyte Dan Denning explique que l’assurance anti-bulle la plus simple consiste simplement à vendre les actions surévaluées – notamment les superstars de la tech – pour acheter de l’or, de l’immobilier et autres actifs « tangibles ».
Comme nous l’avons vu, les prix des actions d’une manière générale sont « inouïs » selon de nombreux critères : c’est classique pour une bulle. Combinées toutes ensemble, les valorisations boursières sont deux fois supérieures à leur niveau « normal », ce qui implique une perte d’au moins 50% à un moment ou à un autre dans le futur.
Oui… et on est en pleine « saison sotte », où les gens commencent à croire que des bêtises qui ne pourraient tenir debout une seule minute seront éternellement vraies.
L’argent de la « planche à billets » peut augmenter la valeur des actions. Mais bien sûr.
Et si le gouvernement – qui est déjà en route pour des déficits records – distribue de l’argent, cela « stimulera » l’économie. Oui oui, tout à fait.
Pas besoin de s’inquiéter de l’inflation, en plus, parce que la nouvelle secrétaire au Trésor US, Janet Yellen, sait comment gérer la situation.
Ben voyons !