▪ Un service financier nous a demandé notre point de vue sur 2012. Nous n’avons pas trouvé grand-chose à répondre. Tout peut arriver. Mais qu’est-ce qui est le plus probable ? En général, une année ressemble fort à l’année qui l’a précédée. Nous avons le sentiment que 2012 ressemblera beaucoup à 2011 — sauf peut-être sur un point :
Nous sommes d’avis que 2012 verra le retour du vrai marché baissier.
Les profits des entreprises sont à des sommets record, tandis que les revenus des consommateurs baissent. Quelles sont les chances pour qu’une telle situation perdure ? Soit les revenus vont grimper… soit les profits vont baisser. Nous ne voyons aucun élément susceptible de stimuler les revenus, nous pensons donc que les profits des entreprises vont ralentir.
Nous sommes aussi d’avis que les investisseurs réaliseront enfin que nous sommes dans une Grande Correction… que l’économie ne va pas connaître de « reprise »… et que les actions sont bien trop chères.
Le secteur public — le gouvernement — est peut-être prêt à plonger de plus en plus profond dans le rouge. Mais le secteur privé est plus grand que le secteur public. Et le secteur public se désendette — au rythme d’environ 5% par an dans le cas des Etats-Unis.
Ce qui signifie que beaucoup d’investissements — dans les actions et les obligations — ne valent pas ce qu’ils ont été payés. Et beaucoup d’investisseurs vont perdre beaucoup d’argent quand ils s’en rendront compte.
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L’Etat-Providence a signé son propre arrêt de mort ! A présent, c’est chacun pour soi
Mais dans cette nouvelle donne, une poignée de Français pourrait être jusqu’à quatre fois plus riche d’ici deuxans.
Comment en faire partie ? Il suffit de suivre le guide…
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Combien d’argent ? Eh bien, les Japonais sont en mode désendettement depuis 20 ans. Leurs actions sont passées d’un sommet de plus de 39 000 sur le Nikkei à un plus bas (de mémoire) d’environ 8 000 points. Ce qui nous fait une perte d’environ 75%. Si l’on extrapole aux Etats-Unis, par exemple, on peut s’attendre à voir le Dow rejoindre les 4 500 points.
Etes-vous prêt à ça, cher lecteur ?
▪ « Et qu’en est-il de l’or ? » nous a demandé le journaliste.
Eh bien, voici une chose intéressante. Durant un effondrement financier, le cash est roi… pas l’or.
Qu’en savons-nous ? Hé, nous lisons le Financial Times. Voici le titre :
« Le dollar détrône l’or comme refuge de premier choix ».
Le billet vert grimpe — il est à un plus haut pour l’année.
L’or a chuté sous sa moyenne mobile à 200 jours, ce que les traders considèrent comme inquiétant, voire carrément désastreux.
Alors qu’est-ce qui nous attend ? Très probablement plus de vigueur du dollar et plus de faiblesse de l’or. Nous sommes dans une Grande Correction. Le cash est roi. Il pourrait rester sur son trône pendant encore quelques années.
Mais en fin de compte, ce sont les autorités qui contrôlent la valeur du dollar. Au cours des 100 dernières années, elles l’ont faite passer de 1 $ à environ trois cents. En ce moment, elles ont du mal à faire bouger les choses, parce que le système bancaire est en mode désendettement. Il est donc difficile de provoquer l’inflation. Mais les autorités finiront par y arriver. Ou bien elles pourraient paniquer et imprimer trop de monnaie, trop vite.
D’une manière ou d’une autre, lorsque la poussière finira par retomber, l’or sera le dernier debout.