▪ L’ère du "Non au Nucléaire" a été remplacée par l’ère du "Oui au Nucléaire"… et les valeurs de l’uranium sont un bon moyen de surfer sur la tendance.
L’industrie du nucléaire est sur le point de faire une belle percée, et de devenir une excellente opportunité d’investissement. Récemment, j’ai discuté avec des gens du secteur du nucléaire — des minières aux fabricants de réacteurs en passant par ceux qui sont en contact avec le gouvernement et ceux qui signent les chèques. Tout ce que j’ai entendu me pousse à croire que 2010 sera — enfin — une bonne année pour l’industrie nucléaire.
Que ce soit aux Etats-Unis ou dans le reste du monde, le nucléaire se porte bien… et même de mieux en mieux. L’énergie nucléaire est principalement utilisée pour générer de l’électricité. Commençons par jeter un oeil à la façon dont le monde génère son électricité.
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LA DEUXIEME GRANDE DEPRESSION
Une catastrophe économique est en train de se dérouler : elle va réduire à néant l’épargne de millions de Français…
… alors que d’autres doubleront leur patrimoine dans le même temps.
Nos spécialistes avaient vu venir la catastrophe des subprime… la hausse spectaculaire de l’or… l’effondrement du système bancaire et financier. A présent, ils vous révèlent comment sortir gagnant d’une crise telle que nous n’en avions pas connu depuis les années 20 : continuez votre lecture pour tout savoir…
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Il existe 436 réacteurs en activité dans 30 pays à travers le monde, dont 104 sont aux Etats-Unis. Ces réacteurs ne produisent que 15% de l’électricité mondiale. La bonne nouvelle, c’est que 50 réacteurs sont actuellement en construction. Il y en a 137 de plus de prévus, ainsi que 295 propositions de construction en attente d’autorisation.
Et qu’en est-il de la Chine et de ses ambitions nucléaires ? Selon un article dans le New York Times du 16 décembre 2009, "au cours des dix prochaines années, la Chine se prépare à construire trois fois plus de centrales nucléaires que tous les autres pays du monde réunis".
Selon le Times, "l’industrie civile de l’énergie nucléaire" de la Chine (et soyez sûr qu’il existe aussi une industrie militaire du nucléaire en Chine) possède 11 réacteurs en activité, et 10 réacteurs de plus sont prévus par an pour les 15 années à venir. Cela représente 150 nouveaux réacteurs rien que pour la Chine.
▪ Alors où le secteur nucléaire mondial va-t-il trouver l’uranium nécessaire pour faire tourner ces nouveaux réacteurs ? C’est une excellente question. Rien qu’aux Etats-Unis, l’utilisation annuelle d’uranium pour le nucléaire est de près de 25 millions de kilos. Les Etats-Unis produisent moins de 1,8 million de kilos de ce carburant — près de 7% — et importent le reste.
Mais malgré la grande demande des Etats-Unis en matière d’uranium importé, l’industrie mondiale de l’extraction d’uranium n’a pas la capacité nécessaire pour répondre à cette demande. Une grande quantité du carburant nucléaire importé aux Etats-Unis vient des ogives nucléaires russes retirées de la circulation. Ces ogives datent de l’Union soviétique.
Si vous pensiez que les Etats-Unis avaient un problème avec le pétrole importé, vous savez maintenant que le pays a également un problème avec l’uranium. Je ne suis bien sûr pas le seul à le savoir. C’est un problème de sécurité nationale, et je peux vous dire que les choses sont sur le point de changer radicalement.
Discutons donc du carburant, l’uranium, qui est valorisé et échangé en tant qu’oxyde, le U3O8 (une poudre jaune, qu’on appelle souvent yellowcake.) Le prix du U3O8 a atteint un pic en juin 2007, à près de 135 $ la livre. Le prix n’a fait que baisser depuis, et a dégringolé fin 2008 suite à l’effondrement mondial et la chute de la Bourse.
L’oxyde d’uranium se vend actuellement autour des 40 $ la livre. Ce prix est le plus bas qu’il puisse atteindre, selon les personnes avec lesquelles j’en ai parlé. Un producteur m’a dit : "au cours actuel autour des 40 $, je peux difficilement payer les frais généraux pour maintenir le site en activité. En dessous de ce prix, je risque d’être obligé de fermer et de faire perdre de l’argent à d’autres personnes. Mais si les prix remontent, toute augmentation se verra tout de suite dans mes résultats financiers. J’espère donc très bientôt gagner de l’argent dans ce secteur".
Que veut-il dire par là ? Les entreprises d’extraction et les entreprises d’achat d’uranium s’accordent à dire que le prix de l’uranium va monter en 2010. La raison, c’est que les Russes vont bientôt être à court de vieilles ogives et que les autres fournisseurs vont revenir sur le marché avec plus d’offre.
Le point de vue à court terme, c’est que nous allons voir les prix de l’oxyde d’uranium tourner autour des 60 $ courant 2010. Les prix vont grimper encore plus haut à moyen terme, et certains prévisionnistes annoncent 250 $ et plus sur le long terme. Tout indique donc qu’il y a un bon investissement à faire ici.
[NDLR : Pour profiter de tout le potentiel de l’uranium… mais aussi de nombreuses autres formes d’énergie… continuez votre lecture !]