Cette semaine Bill a commencé a médité sur le sujet « Comment faire la différence entre les bons et les mauvais mythes » :
« Sans mythes pour filtrer et donner une forme aux données dont nous sommes bombardés, la vie est incompréhensible… vide de sens… et chaotique. Les gros titres n’ont aucun sens. Les ‘nouvelles’ ne sont que des bavardages. »
Certains nous reprochent de butiner ces idées non financières.
« La Chronique Agora, elle ferait mieux de se cantonner au domaine financier car c’est ce qu’elle fait le mieux. Chacun son domaine et méfiez vous du mélange des genres », réagissait un lecteur. Mais la politique, l’économie et la finance regorgent de mythes.
Tandis qu’un autre nous jetait à la face cette affirmation :
« Pourquoi ne pas rappeler que les salaires des fonctionnaires sont surtout de la consommation ? Quel est le modèle de croissance aujourd’hui en France déjà ? LA CONSOMMATION » [j’ai gardé les capitales qui indiquent que ce lecteur est TRÈS FÂCHÉ] ?
Hé oui, cher lecteur, les mythes ont la peau dure. Notamment cette croyance qui postule que plus on consomme plus on s’enrichit, et qui par là prend la conséquence – la consommation- pour la cause – la création de richesse.
Tesla, Netflix, la SNCF, Air France et autres zombies financiers brûleurs de richesses survivent grâce à ces mythes.
« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » est le mythe qui sous-tend le fait qu’il faut payer pour emprunter de l’argent. Mais avec les taux négatifs, où l’on paye celui qui emprunte, ce mythe vole en éclats.
Certains mythes fédérateurs ne sont pas nocifs et validés par l’expérience.
Donc comment distinguer, ne pas être dupe ? Hé bien, cher lecteur, il vous faudra attendre ce mercredi 9 mai. Oui, à cette date, précisément, il se produira un événement très important. Bill Bonner vous donnera quatre critères pour identifier un bon mythe d’un sacré mensonge.