Alors que les prix de l’alimentation et de l’énergie montent en flèche, il est temps de d’établir le coût réel de la réponse de la Fed face au covid…
Aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à la question suivante : combien de personnes vont mourir à cause des efforts de la Fed, pour « sauver des vies » durant la Panique Covid ?
Avertissement : nous nous approchons dangereusement d’une indignation sérieuse.
En 2020, une grande partie de l’économie a été stoppée, et des milliers de milliards de fausse monnaie (nouvellement créée par la Fed… ni gagnée, ni épargnée) ont été distribués pour compenser la production perdue. Nous payons une partie de la facture maintenant. Le PIB recule. Les salaires sont en baisse. Et les prix à la consommation augmentent.
Nous avons appris la semaine dernière que l’inflation ralentissait et accélérait en même temps. Le mois dernier, le taux d’inflation officiel (IPC) avait diminué de 0,35 %… passant de 8,54 % à 8,26 %.
Le lendemain, l’IPP, l’indice des prix à la production, nous a annoncé une augmentation de 15,6 %. Il s’agit de la deuxième augmentation la plus élevée depuis 1948.
Calculer le coût (réel)
Il y a pire. Vendredi matin, sur MSNBC, un économiste (dont le nom m’échappe) a affirmé que les prix de base pour les familles ont augmenté de 19 %.
La nourriture, le logement, le transport – c’est tout ce qui draine le compte chèque des familles. En ce qui concerne l’alimentation, les augmentations de prix sont bien supérieures à l’indice du BLS. Le bœuf a augmenté de 14 %, le poulet de 15 %, la farine de blé de 33 %, le jus d’orange de 17 %, le café de 70 %.
Le logement, lui aussi, est beaucoup plus cher que ce que rapporte le BLS. Zillow calcule le loyer moyen que les gens paient réellement. Il est en hausse de 17 % par rapport à l’année dernière. Le prix moyen d’une maison est également 16 % plus élevé qu’il y a un an.
Et le carburant ? Un gallon d’essence coûtait en moyenne 3,11 dollars en mai dernier. Aujourd’hui, il a augmenté de 40 %.
Inquirer Business déclare : WASHINGTON – Les prix de l’essence aux États-Unis ont atteint un niveau record mardi, alors que le président Joe Biden a déclaré que la lutte contre l’inflation était la principale priorité nationale.
Le prix moyen à la pompe a atteint 4,37 dollars le gallon, selon l’American Automobile Association (AAA), dépassant le dernier record de 4,33 dollars établi le 11 mars.
Mais attendez… il y a plus ! Bien plus encore. L’inflation n’est pas seulement une question d’argent…
Mais attendez… il y a plus ! Bien plus encore. L’inflation n’est pas seulement une question d’argent…
« Tout se passe à la marge », disent les économistes. Et à la marge, les gens meurent.
La plupart d’entre nous ont une marge d’erreur importante. Si le bœuf est trop cher, nous pouvons passer au poulet. Si le prix du carburant augmente, nous pouvons arrêter de faire des trajets inutiles… faire du vélo… et baisser le thermostat.
Des millions de personnes condamnées ?
Mais qu’en est-il des personnes qui vivent avec 10 000 $… ou 1 000 $ ? L’Organisation mondiale de la santé dit que 6,2 millions de personnes sont mortes du Covid au cours des deux dernières années. (Chiffre probablement surévalué dans certaines régions, et sous-évalué dans d’autres).
Mais il y aurait environ 9 millions de personnes qui meurent chaque année de problèmes liés au manque de nourriture. Et maintenant, en grande partie grâce à l’impression monétaire, aux taux d’intérêt fictifs, aux programmes de relance, aux fermetures et à la distanciation sociale… le prix de la nourriture augmente dans le monde entier. WSWS.org rapporte :
L’indice FAO des prix alimentaires (FFPI), qui mesure l’évolution des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires, a indiqué en septembre que les prix étaient supérieurs de 32,8 % à ceux de l’année précédente. Les prix des produits de base les plus élémentaires ont augmenté encore plus fortement ; le blé a augmenté de 41 % et le maïs de 38 % par rapport à septembre 2020.
Les chiffres sont très variables. Mais l’ONU rapporte que le nombre de personnes confrontées à un manque « critique » de nourriture a augmenté de 60 millions au cours des deux dernières années… et on estime désormais que près de 200 millions sont en danger.
WSWS.org poursuit :
Chaque jour, plus de 700 millions de personnes, soit 8,8 % de la population mondiale, se couchent l’estomac vide, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. La faim et la malnutrition réduisent l’espérance de vie, retardent le développement mental, provoquent la mort prématurée d’êtres chers ; elles font des veuves, des orphelins et des parents sans enfants.
Quel est le coût réel… la facture finale… des échecs de la « main lourde » du gouvernement fédéral ? Les autorités fédérales ont-elles sauvé quelques personnes âgées et rondes en sacrifiant des personnes jeunes et maigres ?
N’ont-ils sauvé personne… et condamné des millions de personnes ?
Affaire à suivre…
1 commentaire
Bill,
Merci pour votre artile.
La question de fond et de fonds que je me pose à sa lecture est celle-ci :
Quel est le taux ou la part de spéculation financière sur les matières premières, qui je crois, sont définies à la Bourse de Chicago ?
La seconde question qui me vient en suite est celle-ci :
Faut-il et comment calculer le prix réel des produits et services, hors inflation, par les agents économiques et sociaux, afin d’avoir un prix plus juste de la valeurs des choses, de l’économie réelle, celle qui ne conduit pas à la mort par la marge.
Nous vouslons comme l’a écrit Stephen R Covey vivre, aimer, apprendre et transmettre, c’est-à-dire revenir à l’essentiel de la vie que nous désirons tous manifester et vivre ?
Cette crise globale, économique, financière, sanitaire, sociale, politique et environnementale est une opportunité d’évoluer en conscience et d’agir concrètement, de manière pratique, sur le plan individuel et collectif pour faire de nos vies sociales et professionnelles une vie d’amour et d’épanouissement !
Quel est et sera votre intention et vos objectifs pour réaliser notre état d’être humain, la Civilisation que nous souhaitons pour nous, nos enfants et les générations futures ?