Le bitcoin atteint des sommets, défraye les chroniques.
Diabolique, l’enfer de Dante, antisocial, la bulle la plus grotesque de toutes les bulles… pour ses détracteurs (le plus souvent parasitocrates) qui se sont exprimés cette semaine — de Joseph Stiglitz à Jean Tirole en passant par Howard Davis et j’en oublie.
Peut-être, mais pas seulement…
Le bitcoin est – comme l’or – un truc « fuck the system » (FTS).
Le système, quel « système », vous demandez-vous l’œil soupçonneux ?
Le système de l’argent frelaté. Le système selon lequel ceux qui ont de l’argent de côté ou veulent en mettre de côté se font étriller par les politiques monétaires, les dévaluations compétitives, les manipulations de taux, la fiscalité, les quantitative easings, les créations monétaires des banquiers centraux.
Les banquiers centraux ont réussi à plus ou moins dompter l’or à coup de barrières, difficultés, taxations, etc. Ils en ont toujours dans leurs coffres (et de plus en plus, d’ailleurs, depuis la crise).
Il leur reste à mater le bitcoin…
Cette « monnaie virtuelle », créée par quelqu’un qui n’existe pas et qui est mort, les nargue.
Le nom du créateur, Satoshi Nakamato, est un pseudonyme; l’historique des courriers émanant de la communauté laisse supposer que ce créateur aurait disparu.
Cette concurrence leur est insupportable, d’autant plus qu’elle arrive à un très mauvais moment.
Nous envisageons un retournement de tendance dans la monnaie virtuelle officielle la plus importante au monde : le dollar. Si ce retournement de tendance se confirme, les monnaies FTS devraient connaître un brillant avenir et les monnaies virtuelles officielles une lente descente aux enfers.
Comme vous l’expliquait Bill Bonner vendredi, les rendements des bons du Trésor US repartent à la hausse. Ce sera une tendance longue, de 30 ans.
« Un long marché baissier obligataire est quelque chose de terrifiant. L’inflation érode les versements des revenus réguliers que vous rapportent vos obligations… ainsi que la valeur du capital que vous récupérez lorsque l’obligation arrive à maturité. La valeur de marché de l’obligation baisse, elle aussi. La douleur persiste… jour après jour… année après année… pendant des décennies. En général, il faut toute une génération pour l’oublier.
Les marchés tentent de se corriger et l’Etat tente de les en empêcher. Ensuite, nous entrons dans la phase suivante… où les rendements obligataires augmentent, de même que l’inflation. Accrochez votre ceinture, cela va être exaltant. »
Oui, cela nous promet un beau chamboulement sur les marchés financiers.
Mais il n’y a pas que les marchés financiers…
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