▪ Cela faisait quelques semaines que ce n’était pas arrivé : les small caps ont fait moins bien que les grosses capitalisations la semaine dernière.
En effet, le CAC 40 a pris 2% sur les cinq dernières séances tandis que l’indice CAC Small a perdu 0,5%. Mais depuis le début de l’année, il y a encore six points d’écart entre les deux indices en faveur de l’indice CAC Small.
Pourquoi une telle différence alors sur la semaine ? Tout simplement parce que les grandes entreprises du CAC 40 qui ont publié la semaine dernière leurs résultats, comme Lafarge ou encore Cap Gemini, ont agréablement surpris les investisseurs qui se sont positionnés dessus.
Nos banques, également, dont on craignait encore le pire en octobre dernier, s’en sortent finalement pas si mal (baisses de bénéfice net annuel de l’ordre de 23% pour BNP Paribas et de 39% pour la Société Générale). Ces deux événements conjugués ont permis au CAC 40 de s’envoler et de dépasser nettement les 3 400 points. Le monde se stabilise autour de la résolution prochaine de la crise grecque…
Bref, un bel enthousiasme et optimisme du marché.
Si l’on revient sur le terrain micro-économique, celui des petites entreprises, une des preuves de cet optimisme est le succès des introductions en Bourse de small caps… Vous allez me dire que ce sont de petites levées de fonds dont nous ne pouvons tirer un enseignement général. Certes, mais depuis juillet 2011, il n’y avait eu que trois introductions en Bourse : A2micile, Cogra ou encore Relaxnews.
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Or depuis le début de l’année, les IPO se bousculent au portillon et notamment dans le secteur des biotechs/medtechs : Adocia, une biotechnologique spécialisée dans la formulation de protéines thérapeutiques pour le traitement du diabète, a levé quelque 25,3 millions d’euros avec un prix fixé en haut de fourchette le 14 février. Que veut dire « un prix fixé en haut de fourchette ? »
Lorsque vous faites une introduction en Bourse (et j’en ai fait de nombreuses), vous fixez une fourchette indicative de prix pour la souscription. A priori, plus la demande est importante et plus vous sortez en haut de fourchette. C’est typiquement le cas d’Adocia.
Puis le 15 février, Eos Imaging a annoncé le succès de son introduction avec une levée de 38 millions d’euros alors qu’elle attendait 30 millions d’euros. Là encore, le prix a été fixé en haut de fourchette et la demande a été très élevée de la part des institutionnels. Et la semaine n’était pas encore finie. Le 16 février, Intrasense, le spécialiste de l’imagerie médicale, a levé 4,2 millions d’euros pour une demande globale de 5,2 millions d’euros.
Enfin, le 17 février, Inside Secure, le spécialiste des équipements mobiles sans contact, a également annoncé le succès de sa levée de fonds portant sur 69 millions d’euros. Certes, la capitalisation boursière de la société sera de 261 millions d’euros, soit au-dessus de la taille classique d’une small cap, fixée à 150 millions d’euros. Mais cette levée de fonds est très symptomatique du changement de mentalité des gérants.
Il y a moins d’un an, la société avait tenté sa chance avant d’échouer devant des conditions de marché difficiles. Là, succès plein : les gérants sont de plus en plus enclins à tenter leur chance dans ces opérations d’introduction.
Quand je travaillais chez Euroland, j’ai connu une époque euphorique. C’était en 2006 : les introductions en Bourse se vendaient comme des petits pains. Les gérants voulaient à tout prix avoir du papier et être servis pour ne pas rater les opportunités. La période actuelle ne ressemble pas encore à cette époque. Mais si l’optimisme perdure sur les marchés, les levées de fonds vont se poursuivre et battre leur plein dans les mois qui viennent.
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