** "Gang of fools, vous le traduiriez comment ? ‘Bande d’idiots’ ou plutôt ‘bande de guignols’ ?"
C’est Simone Wapler, de L’Investisseur Or & Matières , qui m’interpellait ainsi devant l’ascenseur.
"Ca dépend du contexte", ai-je répondu, prudemment.
"C’est au sujet des politiciens à Washington".
"’Bande de guignols’, alors, ça me paraît pas mal".
Ah, cher lecteur, c’est sûr qu’au terme de cette "Semaine Infernale", nous ne nourrissons pas des sentiments très tendres à l’égard des autorités politiques et monétaires — de Washington ou d’ailleurs. Entre une Fed trop prodigue et une BCE trop rigide (dont Philippe Béchade nous a longuement parlé mardi dernier, il y a de quoi s’arracher les cheveux — ce que n’ont pas manqué de faire les investisseurs, de plus en plus perdus entre les hausses et les baisses.
Même sur les marchés matières, qui semblaient résister à tout jusqu’à présent, on enregistre des secousses sismiques inquiétantes :
"L’afflux de capitaux qui avaient gonflé les prix devait conduire à une consolidation", analyse Simone (qui dégageait au passage pour les lecteurs de L’Investisseur Or & Matières deux coquettes plus-values de +20,69% et +17,50%). "Le catalyseur de la réaction de recul a été la décision de la Fed de baisser moins que prévu son taux directeur. Rebond du dollar, baisse du pétrole, des métaux précieux se sont ensuite enchaînés, tandis que les fonds de couverture se désengageaient. Les seuls biens tangibles qui échappent à la correction cette semaine sont les contrats qui portent sur le bétail sur pied et sa nourriture".
"Ce recul constitue une opportunité pour se renforcer en métaux précieux. La crise financière échappe maintenant à tout contrôle, les cours de l’or sont devenus imprédictibles. Mais il reste une certitude : l’or va refaire surface comme repère indispensable dans un effondrement maintenant général. La crise est devenue une crise de solvabilité et n’est plus cantonnée à une crise de liquidité. Et avec un pétrole à plus de 100 $, un dollar qui explore la parité de 1,60 avec l’euro, nous sommes rentrés en territoire économique et financier inconnu".
Et en terres inconnues, rappelait Bill jeudi, ne rien faire est souvent une attitude salvatrice : "il y a un temps pour acheter… un temps pour vendre… et un temps pour aller à la pêche. Notre collègue sud-américain, Horacio Pozzo, nous a rappelé la célèbre remarque de Jesse Livermore… puis a cité une étude concernant les gardiens de but, au foot. Certains partent à droite, quand un attaquant se présente. D’autres partent à gauche. Mais ceux qui réussissent le mieux restent sans bouger, bien au centre. Dans les marchés actuels, nous suggère Horacio, ne rien faire pourrait être votre meilleur choix".
** Ne vous reste plus qu’à faire vos valises pour échapper à la débâcle — et ce n’est pas une simple figure de style ! En effet, notre partenaire La Vie Financière organise une nouvelle croisière financière au mois de juin 2008. Conférences et ateliers sur l’investissement seront bien entendu au rendez-vous, mais aussi visites de la Sicile, de la Tunisie, des Baléares, de l’Espagne… bref, de quoi développer votre patrimoine tout en profitant du soleil méditerranéen.
Simone Wapler sera du voyage ; elle vous parlera or et matières premières, bien entendu… mais de nombreux autres intervenants participeront également, sur des thèmes très divers — mais toujours profitables.
Restez à l’écoute : nous vous enverrons prochainement un programme plus détaillé ; vous pouvez cependant déjà demander plus d’informations en cliquant ici ou en appelant le 0800 88 06 13. N’oubliez pas de préciser que vous venez de la part des Publications Agora !
** Pour terminer, je vous signale simplement que la Chronique Agora ne paraîtra pas ce lundi — nous serons tous occupés à grignoter les derniers œufs pralinés et lapins en chocolat reçus dimanche…
En attendant de vous retrouver mardi, je vous souhaite donc un excellent week-end et de bonnes fêtes de Pâques.