▪ La France nous a trahis. Ce pays a aujourd’hui trahi les salariés et les entrepreneurs. Car que reste-t-il actuellement du niveau des retraites qui ne cessent de baisser, ou du niveau du remboursement des médicaments qui va en s’amoindrissant, et ce malgré le montant de plus en plus élevé de nos feuilles d’impôts ?
Je n’ai jamais vu aussi peu de pauvres que dans les paradis fiscaux, ni aussi peu de chômage. Ce dernier est pratiquement inexistant au Luxembourg, et d’un niveau de seulement 3% en Suisse où il continue de baisser même en pleine période de crise internationale grave.
L’idiotie intellectuelle des Français les pousse à maintenir un système de racket fiscal et à l’amplifier. Ils veulent se venger des riches, les faire payer pour effacer ce qui peut être, pour certains, leur propre médiocrité.
Les philosophes ont raison : « c’est par la morale que les faibles veulent l’emporter sur les forts ».
Et de deux choses l’une :
– Soit la personne s’est enrichie par la malhonnêteté, et dans ce cas ce n’est pas la fiscalité qu’elle mérite mais la prison et la confiscation de ses biens.
– Soit elle a travaillé 60 heures par semaine dans son entreprise avec la création de nombreux emplois en y risquant son argent, et elle mérite de partir avec un chèque de 30 millions d’euros avec une fiscalité à zéro.
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Pourquoi la France va QUAND MEME faire faillite
Dégradation de la part de Moody’s, inquiétudes du côté de l’Allemagne, portraits peu flatteurs dans la presse… l’étau se resserre sur notre pays : que va-t-il se passer maintenant — et surtout comment vous y préparer ?
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Car le racket fiscal coûte cher à l’ouvrier français. Il n’apporte rien et décourage tout le monde. Les philosophes, là encore, ont raison lorsqu’ils affirment que « l’Etat est le plus froid des monstres froids ».
Et ce monstre, corrompu et gaspilleur, veut se nourrir, comme tous les monstres, de nos vertus.
Lorsque nous gagnons de l’argent, ce même argent est d’abord pour nous et ceux que nous aimons, en sachant que nous devons avoir honte de nous laisser spolier. Grandissons, et donnons raison aux exilés fiscaux qui constituent la résistance à la période actuelle.
▪ Si j’étais président…
Si j’étais président de la République, je transformerais la France en paradis fiscal avec le vote d’une nouvelle Constitution. Non pour attirer l’argent du trafic de drogues ou du terrorisme qui mérite les pires châtiments, mais celui du commerce et de l’industrie qui doit être très bien considéré.
Des milliards en capitaux viendraient s’investir en France, et nombre d’entreprises s’établiraient chez nous, créant ainsi richesses et emplois. La fiscalité reposerait essentiellement sur une TVA à 35% environ, ce qui alourdirait la facture des produits fabriqués en Chine, et je supprimerais l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la CSG, les charges sociales sur salaires, l’impôt sur la fortune etc., ce qui rendrait le travailleur français beaucoup plus compétitif dans la mondialisation même si son salaire net pour lui-même serait beaucoup plus élevé.
L’aberration des 35 heures serait supprimée, laissant ainsi toute latitude aux employés et aux employeurs pour établir leurs contrats de travail. En effet, tel salarié aspirera à travailler 50 ou 60 heures par semaine parce qu’il souhaitera gagner 5 000 à 10 000 euros par mois pour s’offrir l’appartement ou la voiture de ses rêves, pendant qu’une mère de famille souhaitant élever ses enfants voudra un emploi de 12 à 15 heures hebdomadaires seulement.
Les entreprises pourront facilement licencier et les salariés librement quitter leur patron, parce qu’il ne faut aucun frein à l’embauche.
Les frontières seront rétablies d’une certaine façon, car il sera hors de question de laisser passer les travailleurs pauvres d’autres pays qui eux, accepteraient de travailler pour des salaires bien inférieurs. En effet, l’objectif d’un paradis fiscal est le versement de salaires très élevés sans impôt avec un chômage inexistant ou très faible.
Mais vous le verrez, un certain patronat tentera de vous vendre la moralité et la vertu pour « ouvrir grand les portes » à toute la pauvreté de la planète… histoire de faire baisser les salaires…
Décidément, les philosophes ont raison : « les autres se repaissent de nos vertus, ils les adorent… dès lors qu’elles leur profitent et nous sont défavorables » !…
A nous de ne pas nous faire « avoir », en sachant qu’il faudra instaurer un système juridique à l’américaine. En effet, le niveau des dommages-intérêts est trop faible dans notre pays où il compense souvent à peine les frais d’avocats qui ne sont généralement pas remboursés par la partie adverse, même lorsqu’elle perd.
Dès lors, les tribunaux actuels restent très favorables aux malfrats qui, aidés de leurs avocats « haut de gamme », savent très bien en tirer profit. Il faudra les réformer.
Comme il faudra réformer aussi les tribunaux prud’homaux, fiefs de la CGT, très défavorables aux employeurs même lorsqu’ils sont de bonne foi.
▪ Le changement, c’est… un autre jour
Voilà donc mon programme ! A-t-il une seule chance d’être un jour mis en application ?!
Certainement pas. La plupart des Français le détesteront… ce qui fait ma fierté.
En effet, je n’aime pas l’idéologie actuelle que je trouve perdante — et ce soi-disant au nom de bons sentiments marxistes-léninistes. Cette belle morale, c’est l’ouvrier français qui en paie le prix, avec un chômage de masse et une baisse des pouvoirs d’achat.
A l’écouter, la France actuelle a raison lorsqu’elle nous prélève l’essentiel de notre argent par l’impôt tout en traitant les exilés fiscaux de « traîtres à la patrie ». Tout ceci est écoeurant car souvent, ceux qui fuient ont souvent beaucoup travaillé et beaucoup investi.
Je ne serai jamais du côté de la malhonnêteté de masses qui se trompent et je privilégie la justice, même si je dois être conspué.
Pour le moment, la France a décidé de faire fuir la richesse au lieu de l’attirer, la laissant ainsi à d’autres pays à fiscalités privilégiées même si ils comprennent des banques délinquantes comme le Crédit Agricole Luxembourg. Mais un jour tout ceci évoluera et la France retrouvera le chemin de la Richesse…
Souhaitons-le pour nos enfants.
8 commentaires
Votre article mérite une sérieuse rectification, au niveau du titre: ce n’est pas la France qui nous a trahie, c’est nous qui l’avons trahie. Nous l’avons désertée de l’intérieur même, en la confiant à des élites qui l’ont méthodiquement détruite et continuent à vivre en parasites sur un cadavre. Inutile de de venir nous plaindre des fruits que nous récoltons; nous avons semé le vent et nous récoltons la tempête.
Un article qui détonne sur Agora par sa naïveté. Les paradis fiscaux ne sont des paradis que pour les riches étrangers. Ce ne sont des paradis que pour ceux qui enfreignent les lois fiscales de leur pays. Leurs habitants sont soumis à d’autres règles et n’ont pas accès aux coffres des riches étrangers.
L’auteur croit-il vraiment que les Suisses ne sont pas soumis un niveau de prélèvement obligatoire proche de celui des Français?
L’auteur a la chance de vivre dans un pays où l’ordre règne, où les relations avec les voisins sont apaisées, où les réseaux de communication fonctionnent. Nous vivons dans un pays sophistiqué et cela à un prix qui doit être payer d’une façon ou d’une autre. Ce ne sont pas les principaux bénéficiaires du système et les plus protégés qui paient le plus mais les salariés de la classe moyenne et les pauvres à qui il ne reste rien ou pas grand chose à la fin du mois.
Certes la justice, telle qu’elle est rendue en France, est une justice de classe qui favorise les riches truands, notamment ceux en cols blancs et les élus mais cela tient plus du pouvoir oligarchique, du corporatisme des professions judiciaires et du code de procédure que des juges eux-mêmes.
Quant à négocier son contrat de travail avec un patron pour un salarié lambda, c’est un fantasme. C’est comme si un bœuf discutait de son avenir avec son boucher.
La perte de vitesse de la France en matière économique provient plus de l’adhésion corps et âmes des élites à l’idéologie ultra conservatrice notamment anglo saxonne que des impôts. La cupidité à l’origine de cette idéologie fait préférer la recherche rapide du profit au dépens du développement et souvent même, de la survie de l’entreprise.
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Tout a fait d’accord mais incomplet, car l’interventionnisme est l’enfant (genre ado qui s’attarde, glandeur & parasite) de la religion jacobine, déïficatrice de l’état. (les Américains ne disent-ils pas que la France n’a pas de « religion d’etat », mais une « religion de l’etat »).
La plaie suprême, la tare congénitale, c’est le centralisme et son corolaire dogmatique, l’unitarisme, l’uniformisme de caserne, qui fait qu’il n’y a pas que la liberté d’entreprendre qui soit malade, mais également toute forme de liberté qui voudrait s’exercer en dehors de la pensée unique à la source de ce délitement économique.
Une solution simple là aussi, que la France se sépare de Paris (et vice versa), on verra vite qui a la folie des grandeurs, qui veut tout contrôler, qui est le parasite de l’autre… moi je le connais déjà.
Tout propos excessif est insignifiant. Beaucoup de déclarations pourraient être reprises avec critiques.
Mais nous sommes habitués des propos de cet auteur. Par contre, je commence à me demander si la Chronique Agora n’est pas un Cheval de Troie pour faire campagne pour un point de vue radical, alors que je la connaissais pour un organisme de conseil et d’analyse indépendant et contrarien, donc intéressant.
Cher Monsieur
je vous trouve très amoureux éconduit , mais c’est humain quand la déception est grande et l’amertume profonde. Pourtant, moi aussi j’ai travaillé 60 h et plus, pris de gros risques et eu la chance de vendre mon entreprise.
Rassurez-vous, la gauche va faire comme en Allemagne, une politique d’austérité, va faire passer des mesures qui n’auraient jamais été acceptées venant de la droite. Pour ça , il lui faut taper dur sur les « riches » sinon ça ne passera pas.
Bon rétablissement
Léna Ache
Paradoxal ?! Didier Maurin en doux rêveur 🙂 non, la France n’aura pas de lendemain qui chante, elle est en déclin depuis 1974, début réel du socialisme. Giscard a été le président le plus socialiste et ensuite à chaque mandat une nouvelle baisse, l’actuel étant capable d’une très belle baisse, avant le prochain qui n’a que d’infimes probabilités de renverser le cours des choses….notre équipe de Monopoly actuelle fait s’expatrier les plus fortunés et dans le même temps augmente les prélèvements sur les dividendes des petits patrons 🙂 ainsi donc ces derniers, dont je fais partie, font des simulations afin de déterminer le niveau d’activité pour 2013, qui signalera le moment opportun de profiter du temps libre plutôt que de continuer de travailler ?! Nous pouvons en conclure que les recettes fiscales devraient encore chuter et que de nouvelles hausses des taux d’imposition en découleront… le chien se mord la queue.
bonjour
merci pour votre analyse concernant la situation économique de notre pays !!!! oui vous avez raison sur une stratégie de conception du travail et notamment des 35 heures, la pression fiscale etc mais je tiens à vous faire part de mon profond désaccord concernant les conseils de Prud’hommes en tant que repaire CGT !!!!!!!!!!!
je ne ferai pas l’historique de cette institution datant de Napoléon et créée lors de son passage a LYON.
Sachez néanmoins que cette institution est paritaire et il est vrai que la CGT représente une partie importante mais pas plus que le Patronnat.
La loi du 13 juillet 1973 a réformé 1/3 du CDT loi Jean AUROU en particulier NON AUX LICENCIEMENTS SANS CAUSES REELLES ET SERIEUSES toutes les modificationsétaient porteuse et favorables envers les salariés, un jugement rendu était au vu des ART du CdT ou du NCPC la complication des procédures de licenciements extrêmement ardues aussi les entrepreneurs n’ayant pas respecté les procédures étaient condamnées !!!!!!! voila brièvement le repaire que vous pensiez
j KORN ancien juge patron
Bonjour,
Très vitriol comme analyse, dans la bien « penssance » actuelle de la France 🙂 et tellement vrai dans son constat.
Je me permet de le diffuser sur les réseaux sociaux 🙂
@J Korn, voilà bien un des problèmes de fond les syndicats en France; incontournable et absolument pas représentatif !