La Chronique Agora

La fièvre (guerrière) monte…

A coups de milliers de milliards de dollars… et de prétextes fallacieux… les autorités s’accaparent un peu plus de pouvoir et de richesse.

Donald Trump propose de dépenser 2 000 Mds$ en plans de relance… en plus des 2 200 Mds$ déjà engagés.

Les compères ont commencé à demander des devis pour leurs maisons de vacances. Les lobbyistes se sont inscrits à des magazines de yachting. Les revendeurs de drogue ont commencé à accumuler des stocks. Les PDG respirent, maintenant que leur poste et leurs primes sont garantis par les autorités.

Quant aux petites entreprises… eh bien… elles auront quelques miettes aussi. Mais un grand gouvernement aide les grandes entreprises, par les petites. M. et Mme Tout-le-Monde n’ont pas les lobbyistes nécessaires pour jouer à ce jeu.

Nous vous rappelons, cher lecteur, que tous ces milliers de milliards de dollars n’aideront pas un seul vieux croûton à lutter contre le Covid-19. Le combat contre le virus n’est qu’un événement de second plan…

Fièvre guerrière

Dans quelques mois, cette molécule tant redoutée ne sera qu’un virus de plus sur une longue liste. Le marigot, lui, sera plus profond que jamais.

Après tout, quand on est en guerre… toutes les ressources de la nation sont rassemblées sous le contrôle des autorités. Voici ce qu’en pense Uwe Bott, rédacteur en chef du magazine The Globalist :

« Sur les cinq à six prochains mois, ce qui reste de l’économie US doit être entièrement restructuré en économie de guerre. Nous n’avons pas besoin de nouvelles voitures, nous avons besoin de respirateurs. Nous n’avons pas besoin de nouveaux meubles, nous avons besoin de lits d’hôpital.

La liste est longue… Nous devons pleinement mobiliser notre armée et nos réservistes, afin qu’ils interviennent pour pallier le manque de personnels essentiels nécessaires pour vaincre ceci. »

Le site MarketWatch avait encore plus à dire sur la fièvre guerrière :

« Alors que le coût de l’emprunt est à des planchers historiques pour les Etats-Unis, et qu’un élan patriotique encourage beaucoup de gens à ‘faire quelque chose’ dans la guerre contre une épidémie virale, une idée brûlante fait beaucoup parler à Washington : les ‘coronabonds’. »

Quelle bande d’idiots. Ils ont tort sur toute la ligne.

Les gens ne vont pas acheter d’obligations, corona ou non. Ils se débarrasseront au contraire de leurs bons du Trésor US. Les investisseurs savent qu’ils ne seront jamais remboursés.

Orgie et coup de force

Comme nous l’avons dit hier, ce n’est pas un combat contre un virus. C’est une orgie d’impression monétaire digne d’une république bananière.

Mais on peut faire passer toutes sortes de choses en les dissimulant sous le brouillard de la guerre !

Et comme bon nombre des guerres américaines sur les 100 dernières années, celle-ci est bidon. Ce n’est qu’un écran de fumée permettant aux initiés de s’arroger encore plus de pouvoir et de richesse.

La Première guerre mondiale. Le Vietnam. La Corée. Les drogues. La pauvreté. Le terrorisme. Et aujourd’hui, une molécule.

Voilà comment cela fonctionne…

Premièrement, la presse et le gouvernement font monter la mayonnaise autour de la menace. La foule devient hystérique ; on entend des histoires sordides sur les atrocités ennemies.

Durant la Première guerre mondiale, les Américains lisaient des articles sur les Huns passant des bébés à la bayonnette et violant des religieuses. Rien de tout cela n’était vrai. Au Vietnam, on nous a dit que si les rouges n’étaient pas arrêtés à Da Nang, ils avanceraient jusqu’à Detroit.

En 1975, on a averti que le cannabis ferait des Etats-Unis une nation de toxicomanes accros à l’héroïne. En 2003, on a annoncé que l’Irak avait des « armes de destruction massive ».

Ensuite, à mesure que la fièvre guerrière monte, une part croissante de la production et de l’énergie mondiale est redirigée vers l’effort de guerre.

Durant la Première guerre mondiale, les usines automobiles ont été réquisitionnées pour construire des chars ; à présent, on leur ordonne de construire des respirateurs. La guerre contre le terrorisme a consommé quelque 5 000 Mds$. La guerre contre la pauvreté a coûté 27 000 Mds$, selon une estimation de la Heritage Foundation.

Enfin, une nouvelle législation « d’urgence » attribue encore plus de pouvoir aux autorités, afin d’empêcher les gens de remettre en question le récit de la « guerre ».

En 1918, le Sabotage and Sedition Act permettait au gouvernement US de punir quiconque exprimait une opinion jugée « déloyale, grossière, calomnieuse ou injurieuse ». Sur la base de cela, la Poste américaine cessa de distribuer les publications anti-guerre.

Approuvé au plus fort de la fièvre guerrière de 2001 (apparemment, aucun membre du Congrès ne l’avait lu), le Patriot Act donnait au gouvernement de vastes nouveaux pouvoirs permettant d’espionner les individus, de saisir des biens et de violer la vie privée.

C’était une mesure « d’urgence »… mais ses pires caractéristiques restent encore en vigueur aujourd’hui.

A présent, une nouvelle guerre… une nouvelle hystérie… et un nouveau coup de force de la part des créatures du marigot. De bien des manières – petites ou grandes – les autorités s’accaparent plus de pouvoir. ZeroHedge :

« La loi de relance approuvée par le Sénat suspend la loi de transparence entourant les réunions de la Fed jusqu’à ce que le président déclare la fin de la menace du coronavirus, ou jusqu’à la fin de l’année (attention, spoiler : la menace du coronavirus ne sera jamais terminée).

Cela pourrait étouffer toute action en justice visant à demander la révélation des détails de ce qu’il se passe durant les réunions de la Fed, puisque [cette suspension] est désormais inscrite dans une loi fédérale. »

En d’autres termes… il est interdit de savoir ce que la Réserve fédérale mijote… parce qu’on est « en guerre » contre un virus ?!

Monstrueuses absurdités

Au passage, ces guerres sont des désastres.

L’armistice de 1919 a mené à des réparations, lesquelles ont mené à l’hyperinflation, laquelle a mené à Adolf Hitler.

La débâcle du Vietnam a mené à la répudiation, en 1971, du dollar adossé à l’or…

… Qui a mené à des déficits commerciaux de 20 000 Mds$…

… Qui a mené à la perte de millions d’emplois industriels…

… Qui a mené au déclin de l’empire américain…

… Qui a mené à l’élection de Donald Trump, avec son thème MAGA…

Et aujourd’hui ? Les autorités verrouillent l’économie… la production décline. Elles augmentent aussi la masse d’argent sortant de la planche à billets. Voyons voir…

Plus d’argent… moins de biens et de services…

Hmm… est-ce que ça vous dit quelque chose ? L’inflation !

Après 40 ans de chute des rendements et de taux d’inflation en baisse… l’inflation des prix à la consommation serait pile le genre de petite surprise qu’on pourrait attendre.

Et elle est en route…

Propriétaires : gardez précieusement vos crédits immobiliers de long terme et à taux bas.

Investisseurs : passez aux actifs tangibles… or, argent-métal, pétrole, terrains.

Tout le monde : préparez-vous à une baisse du niveau de vie, au chaos et à de monstrueuses absurdités.

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