▪ Zombocratie : un gouvernement géré par des parasites, des paresseux et des escrocs… pour les zombies, par les zombies.
Comment une zombocratie finit-elle ? Par un désastre.
Nous y reviendrons. D’abord, voyons les dernières nouvelles zombies.
La semaine dernière, Ben Bernanke a annoncé qu’il continuerait à nourrir les zombies jusqu’à ce que… eh bien… jusqu’à ce que l’économie américaine fasse faillite ou s’améliore (nous avons déjà choisi notre camp !). Bloomberg nous en dit plus :
« La bataille pour l’emploi menée par Bernanke éclipse les inquiétudes sur l’inflation ».
« Pour la première fois, Ben S. Bernanke s’est engagé à ce que la Fed achète des obligations jusqu’à ce que l’économie commence à atteindre ses objectifs. Cela a consolidé son rang de président de la Fed le plus novateur et signalé que la lutte contre le chômage éclipse pour l’instant toutes les inquiétudes sur l’inflation ».
« La Banque centrale a annoncé [jeudi] son troisième volet de rachat d’actifs à grande échelle depuis 2008, à cette différence près qu’elle n’a pas mis de limite à la somme qu’elle achèterait ou à la durée du programme. Bernanke a déclaré que les mesures de relance resteront en place jusqu’à ce que la Fed constate ‘une amélioration durable’ du marché de l’emploi ».
« Les actions ont rebondi, envoyant les indices de référence à leurs plus hauts depuis 2007, tandis que l’or grimpait après que la Fed a annoncé qu’elle achèterait 40 milliards de dollars de dette hypothécaire par mois. La Banque centrale a également prolongé les perspectives de taux d’intérêt proches de zéro jusqu’à la mi-2015 et déclaré que la politique resterait accommodante ‘pour une durée considérable’ même après une reprise économique ».
« ‘C’est une politique pour l’homme de la rue, parce que ce que nous essayons de faire maintenant, c’est de relancer l’emploi’, a déclaré Bernanke lors d’une conférence de presse [jeudi] à Washington. ‘Nous essayons de créer plus d’emplois. Nous essayons de remplir au maximum notre mandat pour l’emploi, c’est donc l’objectif’. »
▪ L’homme de la rue ne bénéficie aucunement des assouplissements quantitatifs
Une « politique pour l’homme de la rue » ? Pas du tout. L’homme de la rue ne retire rien de l’assouplissement quantitatif. Les vrais gens gagnent du vrai argent en faisant un vrai travail. Là, nous avons une politique zombie — qui nourrit les banques et les parasites avec de l’argent fictif que personne n’a jamais gagné. Suite à l’annonce de la Fed, le Dow a pris 206 points ; l’or a grimpé de plus de 30 $.
Comment l’homme de la rue en profite-t-il ? Est-ce que ça augmentera l’emploi ? Non… pourquoi est-ce que ça le ferait ? Cela fera plutôt baisser encore plus les taux d’intérêt, décourageant les prêteurs. Cela mettra plus d’argent aux mains des zombies… et moins aux mains des travailleurs honnêtes. Cela fera aussi grimper les prix de l’alimentation et du carburant — décourageant les ménages normaux de dépenser de l’argent.
Mais Bernanke dit qu’il continuera à le faire. Nous nous demandons donc…
Comment est-ce que ça finira ?
D’abord, une zombocratie se retrouve sur la paille. De plus en plus de gens tentent de devenir des « initiés », utilisant l’argent du gouvernement pour prendre l’argent de ceux qui ne sont pas des initiés. Tôt ou tard, ces derniers ne peuvent plus porter le poids de tous les retraités, handicapés, fonctionnaires, sous-traitants militaires et ainsi de suite. Leurs genoux ploient. Leur dos cède.
Les initiés tentent de faire en sorte que leur bonne fortune ne s’arrête pas — en extrayant de plus en plus d’argent de « l’homme de la rue »… en empruntant… et parfois simplement en l’imprimant.
Mais la fin ne peut être évitée. Le système fait faillite. Il s’effondre. Les barbares arrivent aux portes de la ville.
Et c’est terminé.