Joe Biden a d’ambitieux plans en matière d’écologie et de relance. Problème : cela va coûter de l’argent… et cet argent, on ne le trouve qu’à un seul endroit – dans les poches des contribuables.
Actualité sur la chaîne CBS News :
« Le président Biden s’est engagé à ce que les Etats-Unis réduisent d’ici à 2030 leurs émissions de gaz à effet de serre de moitié, au minimum, par rapport aux niveaux de 2005. Il a fait cette annonce jeudi lors du Sommet virtuel des dirigeants sur le climat, une réunion mondiale de deux jours réunissant plus de 40 dirigeants du monde entier et organisée par la Maison Blanche.
Dans son discours d’ouverture, M. Biden a déclaré que les Etats-Unis pouvaient atteindre l’objectif de réduction des émissions grâce à son plan pour l’emploi, un ensemble d’infrastructures de 3 000 Mds$ destiné à revitaliser le réseau énergétique national et à créer une économie « zéro émissions ». »
Il s’agit là d’une fin. Un objectif. On le vante comme une « bonne intention », une chose que la Bande à Biden trouve si importante qu’ils sont prêts à sacrifier une bonne partie de la richesse de leurs administrés pour la mettre en place.
Oui, ces « vastes changements » coûteront de l’argent. Or les autorités, quelles qu’elles soient, n’ont qu’un seul recours pour trouver de l’argent : les poches de citoyens comme vous.
Vous direz peut-être : « Mais non… cet argent, ils l’ »imprimeront » tout simplement. »
Sauf qu’en fin de compte, chaque faux billet est une dette en termes de vraies ressources et de vrai temps, qui sont limités.
Les gens qui installeront des éoliennes ne cuisineront pas de hamburgers. L’acier utilisé pour les turbines ne sera pas mis à profit pour construire des voitures. Et l’épargne mise au travail sur le projet ne sera pas utilisée pour créer de nouveaux secteurs profitables, de nouveaux emplois et de la nouvelle richesse.
Des buts si « nobles »…
Une véritable augmentation de la richesse – un progrès réel, en d’autres termes – n’a pas besoin de l’argent du gouvernement. Il obtient son financement de manière honnête.
On trouve par exemple 115 000 stations-service aux Etats-Unis. Pour autant que nous en sachions, aucune d’entre elles n’a été mise en place avec de l’argent « public ». Il s’agissait toujours d’accords gagnant-gagnant, construits pour gagner de l’argent, pas pour le prendre. Les gens achetaient du carburant pour améliorer leur existence.
De même, des bornes de recharge pour les véhicules électriques (VE) pourraient être construites dans le cadre d’une activité économique normale ; cela pourrait même être profitable.
La situation est si urgente, cependant, que les règles normales qui nous permettent d’avancer – les accords gagnant-gagnant qui sont les fondations d’une société civilisée – seront écartées d’office.
La civilisation est un processus. Ce n’est pas une fin en soi. C’est une découverte… une aventure. C’est le voyage, non la destination. Nous avançons, sans jamais savoir exactement où nous allons – jusqu’à ce que nous y arrivions.
Les bonnes âmes, elles, pensent toujours savoir où elles vont. Elles posent leurs bonnes intentions comme des bornes sur la Piste des Larmes – et forcent tout le monde à suivre le mouvement.
Oui, à l’époque – dans les années 1830 –, on considérait cela comme un noble dessein : chasser les peuples Cherokee et Chickasaw hors du sud-ouest des Etats-Unis jusque dans les « territoires indiens » (l’Oklahoma actuel).
A présent…
« Les signes sont manifestes, les données scientifiques sont indéniables et le coût de l’inaction ne cesse de grimper », a déclaré M. Biden.
Zéro émission de carbone ! L’inflation à 2% !
En 1693, ils savaient que Salem se porterait mieux si on pendait les sorcières. Les dirigeants de l’Allemagne de 1939 savaient qu’ils se porteraient mieux s’ils avaient plus de Lebensraum.
Et les classes ouvrières n’iraient-elles pas mieux, demandèrent les bolcheviks, si on abolissait la propriété privée pour créer le paradis du travailleur ? Bien sûr que si !
Il y a toujours une escroquerie… un crime ou une arnaque en jeu. Mais tout cela est toujours justifié par le Noble Dessein… l’objectif… la fin.
Du rêve au cauchemar
L’équipe verte de Biden veut installer 500 000 de ces bornes de recharge pour VE. Qui les paiera ? Les contribuables, très probablement… d’une manière ou d’une autre.
Les autorités accordent déjà un crédit d’impôt de 30 000 $ aux endroits qui installent ces stations de chargement commerciales. Cette perte fiscale doit naturellement être compensée – principalement par des gens qui « ne comprennent pas »… des gens qui, par ailleurs, ne conduisent pas de VE.
Taxer… imprimer… emprunter… dépenser. Chaque centime mis au travail sur le Rêve vert de Biden doit être pris sur le rêve de quelqu’un d’autre.
Et chaque bonne intention – lorsqu’elle s’appuie sur le gouvernement, son pouvoir et sa gâchette facile – devient un cauchemar.