Les solutions au changement climatique sont hors de portée de cerveaux humains, même celui des élites mondialisées. Ce qui ne les empêche pas de s’empresser…
Nous nous posions hier des questions sur le changement climatique, suite aux manifestations en France.
Aux Etats-Unis aussi, le climat est sujet à débat. Nombreux sont ceux qui pensent que des actions radicales sont nécessaires. Un commentaire typique sur un forum de discussion :
« Cela se réduit à une chose : nous ne pouvons simplement pas prendre le risque de remettre à demain la lutte contre le changement climatique simplement parce que des gens soupçonnent que ce n’est peut-être pas vrai. Nous devons agir ».
Dans le cours normal des événements, on ne va pas chez le carrossier tant qu’on n’a pas démoli sa voiture… et on ne va pas bâillonner les gens sous prétexte qu’ils pourraient cracher dans la rue.
C’est le reflet de ce que notre collègue Dan Denning appelle « l’ignorance stratégique » de la race humaine. On ne sait jamais ce qui va se passer… alors on attend de voir. « Au milieu de quelles ténèbres se passe ce peu qui nous est accordé de vie », a dit Lucrèce — devançant Dan de 2 100 années environ.
Il y a des exceptions, cependant. Parfois, les humains agissent avant qu’il se produise quelque chose d’affreux.
Les tribunaux émettent une injonction, en anticipation d’un événement, sur la preuve que des « dommages irréparables » pourraient s’ensuivre.
La Cour suprême mettra même de côté le Premier amendement, permettant aux autorités de bloquer la liberté de parole si elles constatent « un danger clair et présent ».
C’est pour cela qu’on ne peut pas hurler « AU FEU » dans un théâtre bondé juste pour voir ce qui va se passer.
Et le changement climatique, alors ? Est-ce un danger « clair et présent » ? Va-t-il entraîner « des dommages irréparables » ?
Ou bien suivrons-nous les tripes du président sur ce coup-là ?
Donald J. Trump dit qu’il n’y croit pas. Les chercheurs ont peut-être des tableaux et des graphiques… des études et des hypothèses… mais le président T. a des tripes !
Voilà ce qu’il en dit au Washington Post :
« … J’ai des tripes, et parfois mes tripes m’en disent plus que le cerveau de quiconque ».
Ce doit être pratique, un système digestif aussi bien informé. Toutefois, le gros intestin, c’est aussi là que s’accumule une bonne quantité de « ce-que-l’accord-commercial-était-censé-être ».
Mais en matière de climat — et là, nous mettons la conclusion avant le raisonnement –, nous soupçonnons que son instinct ne le trompe pas, du moins en ce qui concerne les politiques à appliquer.
Voyons cela pas à pas.
Du doute au postulat en passant par la logique
Déjà, la Terre se réchauffe-t-elle ? Personnellement, nous n’en savons rien.
C’est une chose qui semble simple, le genre de données que les chercheurs devraient connaître. Ce n’est pas aussi clair que ça, toutefois. Quelques-uns disent que ce n’est pas le cas.
Etant donné que la majorité affirme que les températures grimpent… et qu’il nous semble effectivement que ça se réchauffe du côté de chez nous, dans la baie de Chesapeake, nous allons dire que c’est sans doute vrai.
Deuxièmement, le dioxyde de carbone — provenant de la combustion des énergies fossiles — en est-il la cause ? Là encore, nous l’ignorons.
L’hypothèse existe depuis longtemps, mais il n’y a pas de moyen d’en être certain. Impossible de mener une expérience contrôlée : nous n’avons qu’une seule planète.
Et le taux d’augmentation des températures observé ne correspond peut-être pas aux augmentations des émissions de CO2… ou aux prédictions faites par les chercheurs.
Même si le dossier théorique/empirique était sans failles, il nous reste l’incertitude du « hic hoc, ergo propter hoc » : ce n’est pas parce que deux choses se sont produites exactement comme prévu que l’une est la cause de l’autre. Si l’on supprimait l’une (le CO2, par exemple), on aurait peut-être quand même la seconde (hausse des températures).
Enfin, même si l’on accepte l’hypothèse du changement climatique à ce stade — que le monde se réchauffe… et que c’est dû à nos propres émissions de CO2 –, on est tout de même confronté à deux incertitudes majeures.
Des champs au Groenland contre une tempête tropicale au Pakistan ?
D’abord, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Là, les chercheurs ne peuvent pas nous donner de réponse. Ce sont des facteurs qui dépassent les calculs. Il s’agit de jugements de valeur, bien trop subtils et glissants pour être mesurés en chiffres.
Que vaudrait le fait de profiter d’hivers plus cléments dans la région des Grands Lacs ? Que feraient des pluies supplémentaires au Sahara ?
Et la hausse du niveau des océans : mauvaise nouvelle pour ceux qui ont des propriétés à basse altitude… mais notre ferme, par exemple, est environ 15m au-dessus du niveau de la mer. Si assez d’icebergs fondent, nous pourrions avoir une propriété donnant sur la plage !
Sujet à calcul mais toujours pas à valorisation, il y a aussi le fait que la planète reverdit, apparemment à cause du réchauffement climatique.
Les plantes aiment le CO2. A mesure que les niveaux de dioxyde de carbone augmentent, il en va de même pour la quantité de végétation. Les récoltes augmentent. Les niveaux de biomasse que le monde peut nourrir augmentent.
L’herbe s’étend sur des steppes stériles. Les vignes s’alourdissent de fruits même dans des régions autrefois trop froides pour le raisin.
Si nous pouvions faire pousser des céréales au Groenland… en Sibérie… et au nord du Canada… cela vaudrait-il une tempête tropicale au Pakistan… une inondation à Ft. Lauderdale… et un tremblement de terre en Iran ?
Si les prix de l’alimentation chutaient suite au réchauffement climatique, sauvant un million de personnes de la famine ? Cela vaudrait-il 500 000 morts lors d’une inondation ?
Si la Terre se réchauffe, cela aura sans aucun doute de bonnes conséquences et d’autres mauvaises.
Dans la mesure où nous ne pouvons pas savoir avec précision ou certitude de quel côté penchera la balance, nous ne pouvons pas non plus savoir s’il vaut la peine d’essayer d’y faire quoi que ce soit. Nous ne savons pas si nos efforts seraient payants ou s’ils feraient plus de mal que de bien.
Combien coûteraient-ils ? Qui supporterait la dépense ? Pourquoi les paysans de l’Himalaya devraient-ils payer pour la protection des demeures de milliardaires à Miami avec vue sur la plage ? Qui décide ?
Un programme visionnaire d’une telle ampleur et d’une telle ambition devrait être mis en place et exécuté par les élites du monde entier. Evidemment, elles sont quasiment toutes pour… et bavent d’envie devant cette opportunité.
Qui obtiendra les contrats de consulting… qui possèdera les éoliennes et les usines de panneaux solaires… qui profitera des crédits d’impôts et des contrats gouvernementaux… et qui nous dictera notre conduite d’un ton péremptoire et condescendant ?
Et qui n’aura pas d’autre choix que, comme les Français, descendre dans la rue et brûler des voitures ?
[NDLR : La situation actuelle en France a une explication toute simple… et pourrait déboucher sur une crise encore plus grave. Explications — et stratégie de protection — avec notre spécialiste en cliquant ici. ]
11 commentaires
Il ne faut pas confondre la cause et l’effet. La cause est l’explosion démographique. La population humaine explose, et avec elle la consommation des énergies fossiles, la production de déchets biologiques et artificiels, la destruction des forêts, etc… conduisant à l’empoisonnement des terres, de l’air et des mers.
Les taxes carbone sont une grossière arnaque, identique à celles que les gouvernements ont l’habitude de produire, comme la taxe fixe sur les boîtes de médicament ou sur les cabanes de jardin.
Remarquez comme les responsables pérorant aux COP XX prennent bien soins de ne jamais évoquer la cause première de la pollution.
Imaginez que le milliard et quelque de Chinois ou le milliard et quelque d’Indiens, atteignent ne serait ce que la moitié du niveau de consommation – de gâchis – que les Etasuniens et les Européens!
Le point de vue de Marcel Leroux, climatologue :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Leroux
https://www.dailymotion.com/video/x33184
http://www.pensee-unique.fr/leroux.pdf
Ce qu’en pensait le climatologue Marcel Leroux:
http://www.pensee-unique.fr/leroux.pdf
Autres liens :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Leroux
http://www.dailymotion.com/video/x33184
Autre lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Leroux
et aussi
https://www.dailymotion.com/video/x33184
Un extrait du pdf précédemment cité
Question : Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …
Réponse du climatologue :
, on insiste sur un prétendu consensus chez les climatologues, alors que celui-ci n’existe pas.
Ensuite, il y a plusieurs sortes de « climatologues ».
Prenons le GIEC, présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un groupement intergouvernemental, c’est-à dire que la nomination de ses membres est politique, et ne répond pas à des critères scientifiques.
D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel, qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les connaissances scientifiques sur le climat sont limitées.
Depuis l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament « climatologues » sont en réalité des informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens physiques réels.
Il existe toutefois des climatologues météorologues, comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar, qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des phénomènes réels et des principes physiques qui les relient.
C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire.
Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles.
Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen, restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement climatique.
Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France, c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs regroupés en association, dont l’une particulièrement active est intitulée « climat sceptics ».
Ce battage médiatique, cette surmédiatisation du « réchauffement climatique » prétendument dû aux rejets de CO² par l’homme me paraît de plus en plus suspecte.
Je m’interroge sur les véritables motifs qui pourraient se cacher derrière les mesures qui sont prises au niveau politique.
Il y en a qui semblent évidents :
La hausse de taxation par des Etats en quasi faillite, afin de payer les intérêts de leur dette, la poursuite de l’endettement général par les Etats et les Banques, une pseudo relance de l’économie en créant de nouveaux besoins fictifs liés à l’environnement.
Une mascarade qui permet de masquer et d’occulter les vrais dangers qui guettent les « élites » gouvernant l’humanité ( en faisant croire que ce sont les peuples qui se dirigent eux mêmes ), à savoir la fin de l’Etat Providence, la fin d’un système d’argent-dette fondé sur le mythe d’une croissance perpétuelle, le problème de la surpopulation mondiale, celui de l »épuisement prochain des ressources, notamment énergétiques, etc… Le compteur Linky n’a d’autre objectif.
Un train peut en cacher un autre…
Le système actuel est en perdition.
Il faudrait déjà un vrai miracle pour qu’il échappe à son effondrement sous le poids de la dette….le coup de grâce sera probablement donné par la surpopulation et l’épuisement des ressources qui devrait tuer définitivement le mythe de la sacro-sainte « croissance ».
Les banquiers et les Etats le savent certainement.
Mais ils ne veulent pas dire la vérité pour ne pas semer la panique chez les innombrables parasites, alors ils ont trouvé le prétexte du réchauffement climatique.
Ils sont aux abois.
De toutes façons, quel que soit le domaine, ils ne disent jamais la vérité, c’est un principe chez eux….
Hannibal, j’ai pris le temps de lire tous vos liens… et j’ai bien rigolé. Vous citez le Professeur MARCEL LEROUX « climatologue » et son livre en anglais qui n’est pas une affirmation comme précisée dans le fichier pdf de 6 pages pleines de contradictions : Le réchauffement climatique est un mythe ! Mais Global Warming: Myth or Reality? The Erring ways of Climatology (Réchauffement planétaire : mythe ou réalité ? Les errements de la climatologie). Ce qui est quand très différent. Dès le titre, par l’interrogation, il met en doute ses propres affirmations et se contente d’hypothèses, jamais vérifiée puisqu’il est décédé en 2008.
Vous prenez soin de sortir les paragraphes qui arrangent votre opinion climatosceptique. Pas très scientifique comme démarche.
En fait ce que vous omettez de dire c’est que ce livre est la thèse de doctorat de Marcel Leroux: Thèse qui fut publiée par l’Organisation météorologique mondiale, où il a démontré par l’analyse des cartes synoptiques, de l’imagerie satellite, des données météorologiques et paléo environnementales de l’Afrique tropicale que la migration saisonnière et paléoclimatique de l’équateur météorologique représente un indicateur fiable de l’évolution du climat de la Terre. Il défend que cette migration et l’étendue géographique de l’équateur météorologique sont la conséquence des échanges méridiens dans les couches inférieures de l’atmosphère les plus denses, dont la distribution est régie par le ballet incessant des anticyclones mobiles polaires, 1,5 km de haut, 3’000 km de diamètre discoïde, lenticulaire masses d’air froid originaires des pôles, dont la puissance et la fréquence dépend directement du déficit thermique polaire. Un refroidissement se traduisant par une circulation accélérée alors qu’un réchauffement va ralentir la circulation générale et les échanges.
Quid du réchauffement climatique global? NADA! Il se contente de parler de l’Afrique tropicale… et pense que son modèle s’applique aux climats localisés. Pas très scientifique comme démarche.
Dans le fichier pfd, il pond 6 pages pour dénigrer les experts du GIEC qui ne sont pas tous climatologues(comme lui…; d’ailleurs qui a dit que tous les scientifiques devaient être climatologues pour parler de réchauffement planétaire? Il faut justement des spécialités très diverses et complémentaires), mais n’a de cesse de se référer aux rapports du GIEC pour argumenter sans ne jamais proposer un graphique, des données, se contentant d’affirmer que tous les chiffres des plus de 1’000 experts(tous des pseudoscientifiques politisés et payés grassement par un complotisme étatique selon lui) ne sont que de simplistes moyennes et arrive quand même à la conclusion que lui-même n’en sait strictement rien. Et il fait une pirouette en affirmant qu’il faut séparer la climatologie de la pollution!! Voilà le typique scientifique analytique qui scotomise toute synthèse dans ses arguments. Donc il finit en disant que lui ne fait pas de politique, alors qu’il était payé par une université française(fonctionnaire de Lyon 3…) puisque décédé en 2008, nommé chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques le 31 octobre 2002.
C’est exactement le résumé de mon premier commentaire. Aah les scientifiques français, toujours le bagou hardi pour mettre en valeur son propre EGO, quitte à désinformer. Si cela n’est pas un acte politique, qu’est-ce que c’est? 🙂
Daniel Roux, vous écrivez: « Imaginez que le milliard et quelque de Chinois ou le milliard et quelque d’Indiens, atteignent ne serait ce que la moitié du niveau de consommation – de gâchis – que les Etasuniens et les Européens! » et j’en déduis que pour vous la pollution est due à la surpopulation, chinoise, indienne et je suppose africaine non citée, et que ces gens-là sont une masse négligeable n’ayant nullement droit à nos avantages consuméristes.
Donc en clair, la Chine pollue, l’Inde pollue et l’Occident se contente de consommer? Facile d’accuser les autres quand les occidentaux ont pollué la planète(pas que leur propre pays, mais leurs colonies également) pendant plus d’un siècle et continuent allègrement à polluer par la surconsommation, les voyages incessants par avion juste pour aller à Marbella se défoncer en alcool ou autres virées en Croatie, Londres, etc. Faites-nous une fois le bilan énergétique et la pollution d’un consommateur occidental achetant un livre sur Amazone, ou pire un T-shirt à 6 € de piètre qualité fabriqué par un indien ou un africain payé au jet de pierre! Ensuite on rediscute sur les vrais coupables. 🙂
Amora :
Permettez moi de réagir à votre propos reproduit ci-dessous :
« Daniel Roux, vous écrivez: « Imaginez que le milliard et quelque de Chinois ou le milliard et quelque d’Indiens, atteignent ne serait ce que la moitié du niveau de consommation – de gâchis – que les Etasuniens et les Européens! » et j’en déduis que pour vous la pollution est due à la surpopulation, chinoise, indienne et je suppose africaine non citée, et que ces gens-là sont une masse négligeable n’ayant nullement droit à nos avantages consuméristes. »
Il me semble difficilement contestable que la pollution est essentiellement liée à deux facteurs :
1°) La société de consommation occidentale avec son dogme de « croissance » éternelle, qui pille les ressources planétaires tout en rejetant massivement des polluants, ce pillage étant permis par le « créditisme » et la monnaie papier des banquiers.( création ex-nihilo)
2°) La surpopulation qui aggrave énormément le facteur précédent.
Vous analysez le problème sur un plan moral, la notion de « culpabilité », le « droit à nos avantages consuméristes », etc… contrairement à Daniel Roux et moi-même qui nous contentons d’interpréter des éléments purement factuels.
Il est possible de désigner les pays en surpopulation, lesquels sont des pays émergents, comme la Chine et l’Inde, mais est ce là le fond du problème ?
Quittons le plan de la morale et celui du « droit », pour rejoindre celui de la macro-économie.
Malheureusement, ces pays émergents ont importé chez eux le modèle occidental générateur de catastrophes à plus ou moins long terme.
Vous connaissez en mathématiques le raisonnement par l’absurde.
On part d’une hypothèse, on examine ses conséquences, et on démontre l’absurdité de l’hypothèse parce qu’elle viole certaines règles, les calculs donnant des résultats incompatibles avec l’hypothèse initiale.
Ce qui permet de rejeter l’hypothèse initiale.
Eh bien, supposez, l’espace d’un instant, que le dogme de la croissance infinie et éternelle puisse s’appliquer à l’échelle de la planète.
Dans le cas d’espèce, c’est l’hypothèse absurde.
C’est ce que fait Daniel Roux, avec l’inévitable conclusion :
C’est impossible matériellement, parce que les ressources de la Terre sont notoirement insuffisantes pour que 8 milliards d’humains atteignent le niveau de consommation/pollution/gaspillage des Européens et Etats-Uniens.
On atteindrait rapidement le seuil de la rupture énergétique, avec pour corollaire une planète monstrueusement polluée, et ça va bien au delà du seul problème du « réchauffement » et des gaz à effet de serre.
J’en déduis que le système monétaire et économique basé sur la croissance infinie est irrémédiablement condamné par avance.
Donc, si l’humain était réellement intelligent, il changerait dès maintenant de paradigme et il abandonnerait sa monnaie papier, sa « politique monétaire » et sa « politique budgétaire » telle que conçue actuellement.
Mais, parions qu’il ne le fera pas, car, comme disait Einstein » Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue ».
une initiative de pétition et documentation sceptiques en ligne américaine, Global Petition Project http://www.petitionproject.org/ a attiré jusqu’à présent plus de 31000 scientifiques, dont plus de 9000 sont des sommités dans leurs domaines.
Global Warning Petition Project
31,487 American scientists have signed this petition,
including 9,029 with PhDs