▪ Eh oui, ça y est ! Les Publications Agora ont déménagé. Terminé, les platanes du boulevard de la Villette, place aux dorures de l’Opéra.
Rien de tel qu’un changement de ce genre pour se redonner un petit coup de fouet. On fait le ménage par le vide… et on se réinstalle, plein d’allant et de bonnes résolutions (qui tiennent en général un peu plus longtemps que celles du Nouvel an).
Sans doute faudrait-il la même chose à nos sociétés occidentales, fatiguées et — disons-le — bien encroûtées. Un bon coup de balai, un tri judicieux dans les choses en place et un nouveau départ sur de meilleures bases.
Vu sous cet angle, le shutdown américain pourrait être une bonne chose. Mais cela risque plutôt de n’être, au final, qu’un nouvel épisode dans l’éternelle bataille du "comment tirer un maximum de couverture à soi".
▪ Comme le rappelait Bill Bonner il y a quelques jours, "les zombies — par définition — restent en vie grâce à la force. Ils obtiennent des subventions, des allocations, des contrats, des salaires — tous directement ou indirectement grâce au pouvoir policier de l’Etat. Ils vivent de politique, non d’économie. Et aujourd’hui, une telle quantité de l’économie s’est zombifiée que la presse peut désormais dire que ‘personne’ ne veut un shutdown".
"C’est presque vrai. La bataille du shutdown n’est pas celle consistant à arrêter la machinerie de la force… c’est celle pour décider qui pourra l’utiliser, et pour quel dessein : qui dépouillera-t-on de ses biens ? Qui se partagera le butin ?"
Ne vous leurrez pas, cher lecteur. Malgré le battage médiatique qui est fait actuellement, les postures dramatiques, les grands débats et les déclarations vibrantes, c’est toujours la même chose qui est en jeu : qui va prendre le plus d’oseille… et s’en tirer.
▪ De mon côté, j’en reviendrai toujours à la même conclusion : ne vous laissez pas faire. Ne soyez pas le dindon de la farce politique et financière qui se joue en ce moment.
Organisez-vous. Blindez votre portefeuille boursier. Optimisez votre gestion fiscale. Que diable, commencez par simplement regarder si les tarifs de votre banque sont toujours compétitifs ! (Et profitez-en pour jeter un petit coup d’oeil à sa santé générale…)
Surtout… ne restez pas passif. Le changement, c’est par vous (ou moi, d’ailleurs) qu’il commence.
Un peu grandiloquent, tout ça ? Ne vous inquiétez pas, c’est l’effet déménagement. La nouvelle moquette me monte à la tête. La semaine prochaine, ça ira mieux.
Mais quand même… réfléchissez-y !
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora