Alerte ! Un crypto-assassinat est sur le point de se produire… et ce sont les gouvernements et les banques centrales du monde entier qui se préparent à le commettre. Il est temps de vous mettre à l’abri.
Les gouvernements, régulateurs, autorités fiscales et l’élite mondiale se préparent à commettre un crypto-assassinat. Le futur de Bitcoin pourrait bien se solder par une dystopie où Big Brother contrôlera la blockchain et décidera ce que vous pouvez acheter, quand et comment.
C’est ça, la logique des MNBC, les monnaies numériques de banques centrales.
En outre, il se pourrait bien que la technologie des cryptomonnaies soit le mécanisme-même dont l’élite mondiale se servira pour remplacer le système financier axé sur le dollar.
Un piège tendu par les gouvernements
En 1956, Mao Zedong, le leader du Parti communiste chinois et dictateur de la Chine, était confronté à des intellectuels démoralisés et des artistes frustrés par les règles communistes.
En réaction, il décréta une nouvelle politique relative à la liberté intellectuelle, déclarant :
« […] Que cent fleurs s’épanouissent et que cent écoles de pensée rivalisent […] ».
Cette déclaration est connue sous le nom de « campagne politique des Cent fleurs ». En réaction à cette invitation lancée par Mao, une déferlante de pensée créative et d’expression artistique se produisit.
Ce qui suivit n’eut rien de surprenant, pour ceux qui connaissaient les rouages de la puissance étatique. Une fois que les intellectuels et les artistes se furent manifestés, pour la police secrète de Mao ce fut un jeu d’enfant de les rafler, d’en tuer et torturer quelques-uns, et d’en envoyer d’autres dans des « camps de redressement », où ils apprirent à se conformer à l’idéologie.
Le mouvement des Cent fleurs était un piège dans lequel tombèrent ceux qui faisaient confiance à l’Etat. Ce fut également un avant-goût des choses bien plus violentes qui allaient suivre, notamment la Révolution culturelle de 1968-1974, au cours de laquelle toute trace de la culture de la bourgeoisie chinoise, et d’une grande partie de l’héritage historique de la Chine, fut éradiquée.
Quelque chose de semblable est en train de se produire, avec le bitcoin et la DLT [NDLR : Distributed Ledger Technology, en anglais, ou technologie des registres distribués], à l’heure actuelle.
Ces dernières années, les gouvernements ont observé patiemment la technologie de la blockchain se développer et progresser hors de leur contrôle.
Les partisans libertariens de la blockchain se félicitent de cette absence de contrôle gouvernemental. C’est pourtant tout à fait prématuré. Et il est naïf de croire à la soutenabilité d’un système puissant échappant au contrôle de l’Etat.
La blockchain ne descend pas du ciel, malgré les noms de certaines cryptomonnaies, et elle n’a rien d’une extraterrestre. La blockchain dépend d’infrastructures cruciales, notamment de serveurs, de réseaux de télécommunications, du système bancaire, et du réseau électrique, tous contrôlés par l’Etat.
En gros, Big Brother va s’inviter dans la blockchain.
Le canari dans la mine
La Chine fait figure de canari dans la mine.
Les Etats-Unis ne vont pas tarder à imposer une réglementation stricte des cryptomonnaies. Gary Gensler, le président de la SEC (Securities and Exchange Commission) et Janet Yellen, la secrétaire au Trésor US, y travaillent déjà.
Dans un contexte où les MNBC seraient la nouvelle monnaie mondiale, et les espèces et les cryptomonnaies seraient éliminées, l’or restera la seule forme de monnaie, si vous souhaitez éviter la surveillance de l’Etat.
Il a un côté attractif évident, en dehors de ses 5 000 ans d’histoire : il n’est ni numérique ni émis par les banques centrales. Il ne peut être ni piraté, ni gelé ni saisi en ligne.
Voici ce qu’il faut retenir :
Les nouvelles venant de Chine ne sont que la partie visible de l’iceberg. Elles s’inscrivent dans une démarche bien plus vaste visant à remplacer toutes les autres formes de monnaies par les MNBC.
Tout cela s’inscrit dans une démarche encore plus vaste visant à contrôler les dissidents et à préserver l’ordre social. Les confinements liés au Covid-19 n’en sont qu’un exemple de plus.
Il pourrait être opportun d’acheter de l’or dès maintenant, tant que vous pouvez encore le faire.
5 commentaires
Pardonnez-moi Mr. Rickards, mais autant j’apprécie vos analyses sur l’or, autant je peine à comprendre votre fanatisme anticrypto.
Les métaux et la cryptomonnaie sont aujourd’hui les deux faces d’une même médaille. Tous les deux sont des moyens de résistance à l’État. Le numérique est devenu l’autre face du réel comme la crypto est l’autre face de la monnaie indépendante.
Les reculs technologiques ont été jusqu’ici fort rares dans l’Histoire, et même en cas de 3e guerre mondiale, on ne reviendra pas sur l’existence d’internet, donc aussi celle de la blockchain.
J’aimerais que vous considériez la possibilité que les cryptos et le métal sont comme le numérique et le réel, les deux faces d’une même pièce. Mais au lieu de ça, vous vous obstinez, avec Mr Bonner, à rejouer la querelle des Anciens contre les Modernes, aux dépends de votre crédibilité.
Aujourd’hui, un monde sans internet, c’est le retour a l’Etat de nature, et la possession de métaux, à moins de pouvoir les défendre à coups de machette, est d’une utilité toute relative en cas de réel chaos – même si le chaos total reste une probabilité très faible.
Considérez enfin, je vous prie, que le blocage artificiel des prix des métaux, fait associer leur possession à une espèce de « all in ». Soit la société s’effondre et je suis riche, soit elle ne s’effondre pas et je perds mon argent chaque année a cause de l’inflation.
D’où l’engouement pour les cryptos, monnaie liquide et contrarienne dans un état économie occidentale qui s’obstine à naufrager lentement.
Merci de m’avoir lu.
Vous semblez oublier que l’état contrôle le numérique, il ne s’agit pas de dénigrer une technologie bienfaitrice et émancipatrice mais comme l’explique si bien Mr Rickards, il s’agit d’être réaliste, pas d’être doux rêveur et de comprendre que internet, le numérique et la blockchain ne sont pas tombés comme par enchantement du ciel comme les cadeaux du père-noel et qu’ils peuvent être d’épouvantables toiles d’araignée, contrairement à l’or qui existe depuis des millénaires et qui peut être lavé de cet horrible soupçon. Cependant obtenir de l’or n’est pas la protection finale, la protection idéale de nos libertés est bien de cesser d’être orienté comme du bétail, par l’idéologie, le monétaire, la technologie, la politique, la religion, la science etc etc…et comprendre que si le poisson pourrit par la tête, il ne faut pas se déresponsabiliser, car la vraie démocratie est incompatible avec le comportement bovin du j’m’en foutisme, du après-moi-le-déluge-j’ai-mes-cryptos (ou mes métaux précieux)et du j’me contente des paroles creuses du candidat à l’élection merdilentiel.
Bonjour,
L’apparition des cryptomonnaies, est une révolution en elle même, mais, si leur valeur dépend in fine de leurs quantités limitées, et donc de leurs raretés, elle ne représentent rien d’autres sino un très formidable outil de spéculation, et dont les gains acquis , pour se matérialiser doivent être convertis en monnaie fiat ou autres actifs bien réels.
Par contre l’innovation de la blockchain apportée avec cette apparition, aura permis de mettre en exergue tous les avantages de la numérisation potentiels des divers actifs, et notamment celle de l’or.
Voici donc devenu possible retour à la plus vieille et la plus pérenne monnaie de tous les temps, sous une forme digitalisée, dont l’encours est garanti par sa contrepartie d’or physique sécurisé et contrôlé. Voilà l’idéale conjonction de l’ancien temps et des temps futurs.
La sous-valorisation continuelle de l’or, résultant de facto à une manipulation de cours, volera en éclat lors de la prochaine crise financière, il convient donc, à mon sens, à chacun de rechercher la sécurité offerte par la détention de ce métal, au moins pour une fraction de ses actifs.
Merci M BONNER pour vos textes toujours passionnants.
Un point cependant n’apparaît pas : à l’inverse de l’or, qui est par nature limité, on voit qu’on peut créer autant de MNBC que l’imagination le permet.
Quelle peut bien être la valeur d’un machin duplicable à l’infini ?
Le miroir aux alouettes fonctionne toujours :
» Arbeit macht frei »
« […] Que cent fleurs s’épanouissent et que cent écoles de pensée rivalisent […] ».
la prochaine ?
Achetez du BTC / MNBC
La mort sera seulement sociale ? ou pas
Bonjour,
Peut-on aller à l’essentiel ! Quels sont les bénéfices et les problèmes posés par les crypto monnaies ?
– c’est incontestablement un nouvel espace de liberté au travers d’un pur outil de spéculation géré par le jeu de l’offre et de la demande. Le succès relatif particulier du bitcoin étant clairement lié à la promesse d’une offre limitée.
– c’est un outil créateur de monnaie non contrôlé automatique au fur et à mesure de son développement , qui a ce titre peut à l’évidence , si il ne reste pas marginal être porteur d’un risque systémique mondial . La monnaie étant la clef de voûte, l’huile du moteur, du système économique et financier.
– c’est pour prendre une image simple, un outil techniquement basé sur le système d’information de la ruche ou de la fourmilière, par opposition à la meute. Il nécessite un échange total d’information entre tous ses membres en permanence et cet échange est exponentiel avec la croissance de la population concernée. Son principe de fonctionnement est exhaustif, et présente un rendement exponentiellement décroissant . Il est à ce titre et à ce jour (?) structurellement inadapté à l’outil informatique qu’Il utilise, d’ou sa consommation énergétique et hardware surréaliste dès aujourd’hui ! Par opposition dans le système classique dit de la meute, l’information remonte directement au centre de décision qui la traite et renvoie directement les informations/décisions nécessaires… et dans ce cas la croissance du besoin de traitement est corrélée linéairement avec la croissance du groupe ! C’est beaucoup plus simple, beaucoup moins consommateur d’énergie, on peut même parfois encore l’améliorer grâce au principe de subsidiarite’.
-Accessoirement si l’on peut dire, c’est un outil de « transaction » monétaire masqué privilégié par les opérateurs « noirs » . Pour le dire simplement il facilite (grandement) la fraude en particulier celle liée à la cyber sécurité, problème pour le moins crucial actuel.
Je vous laisse bien volontiers en tirer les multiples conclusions qui me semblent s’imposer….