▪ En effet, elle est essentiellement due à des hauts fonctionnaires de nombreuses nations.
Prenez le cas du surendettement des Etats. Il est le fait de ministres et de dirigeants politiques de nombreux pays qui dépensent sans compter depuis plus de 30 ans sans se soucier réellement du niveau des recettes.
Tout chef d’entreprise qui aurait eu cet état d’esprit aurait fait faillite depuis longtemps, mais lorsque ce n’est pas son propre argent, où est le problème ? Et tant pis si cela dégénère en crise mondiale…
Sans compter qu’aux dépenses légitimes se joignent celles du gaspillage et de la corruption qu’il faut bien financer. Naturellement, l’Etat, « ce monstre qui est le plus froid des monstres froids », prône la vertu pour justifier un racket fiscal particulièrement immoral.
Il faut bien qu’il se finance, aussi tout chef d’entreprise travaillant 60 heures par semaine, investissant en risquant son propre argent et créant des emplois, se verra systématiquement traiter d’égoïste s’il conteste un niveau de prélèvements fiscaux malhonnête et injuste.
Naturellement, les patrons voyous et les exploiteurs du peuple existent et existeront toujours. Mais ce n’est pas la fiscalité qu’il faut leur opposer car elle pénalise tout le monde.
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Votre patrimoine n’est pas à la hauteur de vos espérances…
Votre revenu suffit tout juste à couvrir vos dépenses — et ces dépenses grimpent…
On est en pleine crise ; les économistes prédisent que les choses vont empirer…
QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?
La réponse est étonnamment simple… et étonnamment efficace : tout est là…
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Au contraire, mieux vaut leur prévoir des peines de prison et une confiscation de leurs biens après une procédure juridique.
Charles de Gaulle, qui avait un amour de la France et de l’Etat, maintenait que la fiscalité est envisageable jusqu’au taux maximal de 30% et qu’ensuite, « ce n’est plus possible ».
On ferait bien de l’écouter !
▪ Les subprime, une crise publique là aussi
Après le « surendettement des Etats », la deuxième origine de cette crise est celle des subprime aux Etats-Unis. Comme nous allons le voir là encore, l’origine de cette crise mondiale est d’origine publique, pas privée.
En effet, s’il est vrai que des banquiers véreux ont fait n’importe quoi, que des particuliers irresponsables voulaient rembourser des crédits maison de 4 000 $ par mois alors même que leurs salaires ne dépassaient pas les 2 500, qui leur a permis de réaliser toutes ces erreurs si ce n’est Alan Greenspan, haut fonctionnaire d’Etat à la tête de la Réserve fédérale américaine ?
Sa politique :
Prêter sans discontinuer des centaines de milliards de dollars à des banques corrompues qui reprêtaient ensuite ce même argent, avec une marge confortable, à des particuliers déjà surendettés pour acquérir de l’immobilier déjà surévalué — et ce sans aucun contrôle.
Le résultat à terme : l’effondrement du château de cartes et une accentuation de la crise internationale.
Dès lors, que faire pour éviter que le secteur public soit à l’origine de nouvelles crises dont profitent beaucoup dans certains secteurs privés ?
Tout simplement une politique véritablement libérale, désengageant l’Etat au maximum de l’économie, prônant une fiscalité faible favorable à la création de richesses et où ceux qui prennent les décisions avec l’argent sont ceux qui le possèdent réellement. Ils feront ainsi beaucoup plus attention !
4 commentaires
L’usage de la tribune de la Chronique Agora pour faire de la publicité pour le libéralisme est constant chez Monsieur Didier Maurin.
J’adhère au fait que les états sont coupables de dépenser sans compter, sans se soucier des recettes. Au contraire, je n’adhère pas à la culpabilité des états sur la crise des subprimes. Je pense que la crise des subprimes est entièrement de la faute des banques qui font preuve d’une imagination débordante pour inventer des produits financiers, en l’absence de toute règlementation limitant les risques au raisonnable, dans le seul but d’accroître leur résultat net de fin d’année. Elles ont gagné, puisque quand survient l’accident qui peut les faire disparaître, les états mettent en oeuvre les moyens pour les sauver, en faisant payer leurs peuples. Privatiser les bénéfices et mutualiser les pertes. Voila un libéralisme bien interprêté par ces organismes.
Monsieur Maurin est peut-être calé en produits financiers, mais il est malheureusement nul en économie. Ou alors, il feint d’ignorer la réalité. Comme désinformation, on ne fait pas mieux. Digne des pires économistes de JT.
Étudiez un peu la dette de la France et le lien qu’elle a avec la loi Giscard/Pompidou, dite loi Rothschild, du 3 janvier 1973.
Sans l’obligation faite à la France d’emprunter sur les marchés au lieu de pouvoir le faire à sa banque centrale, la France n’aurait quasiment pas de dettes aujourd’hui. Eh oui… !
En gros, sur les 1600 milliards de dettes actuelles de la France, les intérêts représentent 1400 milliards. Ce n’est pas la dette, donc, qui plombe la comptabilité nationale, ni les dépenses de l’état, ce sont les intérêts. c’est pourtant visible comme un nez au milieu du visage… sauf pour ceux qui ne veulent pas voir.
Alors, pourquoi permettre au système bancaire (privé) de fabriquer la monnaie (via le crédit), monnaie qui devrait servir uniquement à échanger un travail contre un autre travail (et pas à spéculer), alors que les banques nationales pouvaient le faire à moindre intérêts ?
Parce que les banquiers sont plus compétentes, paraît-il.
Quelle rigolade ! Il n’y a qu’à voir la marasme actuel dû à la montagne de dettes qui vient d’une extension ubuesque du crédit, pour se convaincre de la compétence des banques… en matière de hold up.
Alors, oui, Monsieur Maurin, les états sont peut-être dépensiers (quoique ça se discute), mais ils sont surtout totalement contrôlés par les banquiers et les financiers auxquels on a cédé le droit de création monétaire.
J’oserai donc vous contredire formellement, Monsieur Maurin. Bien sûr que si, la crise est absolument due au capitalisme qui a pris la forme d’un capitalisme financier improductif, inique et destructeur.
La seule bonne nouvelle, c’est que ce capitalisme spéculatif et sans conscience est aussi destructeur pour lui-même et qu’il va mourir de ses propres excès.
Mes amitiés,
D. Talmone
Monsieur Maurin,
Vous êtes un idéologue attardé.
Comment osez-vous ignorer que la Réserve fédérale (Fed) est un organisme privé?
Comment pouvez-vous tenter de nous faire croire que tous les capitalistes prennent fait et cause pour le libéralisme?
Beaucoup de chefs d’entreprise dénoncent le chaos économique résultant des excès de la dérégulation financière imposée par les néolibéraux.
L’État n’est plus un problème quand il convient de corriger les dérives libérales. Il est l’unique recours. Et c’est à l’action néfaste de personnes dans votre genre que nous devons ce grand retour en force de l’autoritarisme public.
Vous récoltez ce que vous avez semé.
Tout le monde est coupable, oui vous les élites de n’en avoir jamais assez.. De virer les valeurs chrétiennes de bases pour toujours plus de profit. Mais aussi les peuples, en votant comme on leur dit à la télé, et qui laisse faire pour un moindre profit, mais un profit quand même. Si ce peu de profit disparaît complètement, pour ajouter à celui des élites, bonjour les dégâts!!! De toute façon les progrès technique dans tous les domaines sont tels, que tous le monde devrait y trouvé son compte. Le peuple travaillerait quatre jours par semaine, aurait trois mois de vacances, et partirait à la retraite à cinquante ans( plus de chômage). Tous le monde trouverait normale que les élites soient milliardaire.