Certaines nouvelles semblent actuellement défier la logique. Ainsi la création monétaire ne susciterait pas d’inflation mais détruit quand-même le pouvoir d’achat.
Lorsque je critique les souverainistes monétaires, partisans du retour à la monnaie nationale, de nombreux lecteurs m’accusent de soutenir la Parasitocratie financière ou eurocratique.
Je vais donc éviter le sujet de l’euro ou du NFFN (nouveau franc Front National) pour pointer aujourd’hui quelques nouvelles surprenantes qui remontent de l’actualité.
Janet Yellen a une nouvelle fois augmenté ses taux directeurs, et curieusement, l’or a progressé. « Curieusement » car si les taux directeurs montent cela renforce l’attrait du dollar et on ne voit pas ce qui pourrait attirer les investisseurs confiants vers la relique barbare. Or les investisseurs sont confiants – tout au moins c’est ce que nous disent les grands media et la valorisation des marchés financiers. L’or serait-il devenu rebelle ?
L’Espagne cicatrise. Incroyable. Ce pays qui n’a pas quitté l’euro et a accepté de remettre un peu d’ordre dans ses finances publiques enregistre +3,2% de croissance par an en 2016. Il reste beaucoup de problèmes évidemment – notamment cette idée stupide de fusionner deux banques zombies – et le monstrueux taux de chômage chez les jeunes. Mais 3,2% de croissance par an, c’est mieux que ce que font tous les autres pays de l’Europe du sud, mieux que l’Allemagne ou la France… « L’austérité » paierait-elle finalement ?
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The Wall Street Journal publie un papier critique sur l’influence des banquiers centraux (1)
« Après des années de post-crise monétaire, il n’est pas sûr que les banquiers centraux aient la moindre influence sur l’inflation.
Ces dernières années de politique monétaire extraordinaire ont ébranlé la théorie de l’économiste Milton Friedman selon laquelle l’inflation dépendrait en définitive « uniquement du montant d’argent qu’une banque centrale peut imprimer. »
Les banquiers centraux seraient-ils comme des pilotes manoeuvrant des gouvernes sans effet sur la trajectoire… La création de crédit n’aurait-elle aucune influence sur les prix ?
Comme l’observe mon collègue Charles Hugh Smith dans sa chronique du jour, 200 Mds$ par mois de création monétaire dans le monde ne feraient rien.
C’est à la fois comique et effrayant.
[NDLR : Tôt ou tard, cependant, la sortie de cette crise se fera comme toujours par l’inflation. C’est maintenant, alors que l’or n’est pas cher, que vous devez acquérir votre assurance contre un krach obligataire ou l’inflation. Pas encore d’or ? Choisissez très précisément cette pièce, qui outre sa liquidité partout dans le monde vous permet d’échapper légalement à l’impôt.]
Quoique…
En y réfléchissant bien, le « populisme » n’est que la réponse des gens à la perte de leur pouvoir d’achat, à leur déclassement.
La monnaie est vraiment une affaire compliquée de nos jours… depuis que monnaie et crédit ne sont qu’une seule et même chose, on y perd son latin.
Une chose est sûre, cependant, le crédit gratuit ou presque n’est pas pour tout le monde. Il est réservé à ceux qui tiennent les leviers politiques et financiers.
(1) https://www.wsj.com/articles/everything-the-market-thinks-about-inflation-might-be-wrong-1488796206
2 commentaires
Quand vous parlez de « la » création monétaire vous ne précisez jamais « pour qui ».
Or l’effet sera-t-il le même si la monnaie créée se fait pour X et pas pour Y, ou bien pour Y et pas pour X ? Et si la création monétaire se fait pour X ET pour Y, le résultat sera-t-il encore le même !?
Sans donc préciser « combien », et « pour qui », toute analyse sur « la » création monétaire ne fait que propager un gros point aveugle, rien d’autre.
Mv= PT depuis longtemps
v=0 en 14/18 allemagne malgré l’atrophie de M
puis vînt l’hyperinflation mark avec la hausse de V