L’idéologie impose ses normes au détriment du bon sens économique.
Les médias évoquent la hausse du nombre de locations sur la plateforme Airbnb parmi les causes de la tension dans l’accès au logement.
En réalité, les normes sur la location – encadrement des loyers, restrictions sur la consommation d’énergie et protections des locataires aux dépens des propriétaires – réduisent l’intérêt des bailleurs et investisseurs pour le marché locatif.
L’interdiction des logements de catégorie « G » entraîne, par exemple, une diminution des biens disponibles. Les travaux de rénovation nécessaires à leur mise aux normes impliquent des coûts trop élevés, sans rentabilité suffisante.
Les normes sur la construction de logements engendrent également des surcoûts et réduisent l’offre.
Construction de logements : dissuasion de l’offre au nom du climat
Cegibat, un cabinet de conseil en réglementation chez Engie, donne un aperçu des normes en vigueur dans le secteur du bâtiment.
La limite des émissions de carbone pour les constructions d’appartements sera réduite de moitié en 2025 par rapport à 2022. Selon les professionnels du bâtiment, cette norme revient en réalité à une interdiction d’avoir du chauffage au gaz dans les logements neufs. Les réglementations imposent également des contraintes sur les types de matériaux utilisés dans la construction.
Face à ces coûts supplémentaires, les constructeurs répercutent ces hausses sur le prix des logements.
Le promoteur Altarea estime ces surcoûts entre 50 euros et 100 euros par mètre carré.
Ces normes compliquent aussi le travail des architectes, qui disposent de moins de liberté pour expérimenter différents types de construction.
Donc les consommateurs y perdent en choix et en pouvoir d’achat.
Un capitalisme de connivence
En réponse aux normes, les producteurs de matériaux investissent dans le recyclage ou dans des procédés de fabrication visant – en principe – à réduire les émissions de carbone.
« Les industriels ont investi pour adapter leur offre de produits et matériaux », explique Xavier Davy, directeur technique pour le bâtiment chez le groupe d’ingénierie Egis, cité par Les Echos. Selon le journal, Saint-Gobain investit dans une gamme de verre fabriqué à partir de débris recyclés et dans un partenariat avec Norsk Hydro pour produire de l’aluminium via un processus de recyclage.
Toujours d’après Les Échos, les acteurs du secteur des matériaux défendent désormais le maintien des directives.
En effet, ils comptent sur ces normes pour assurer la rentabilité de leurs investissements dans le bas-carbone !
L’idéologie ne paie pas
Des entreprises comme Saint-Gobain investissent dans le capitalisme de connivence. Leur rentabilité dépend des subventions ou d’achats imposés par le biais de quotas et de normes.
Cependant, un vent de révolte souffle outre-Atlantique contre les directives dictées par l’idéologie. De nombreuses entreprises ont récemment renoncé au militantisme, qu’il soit woke ou climatique.
Ainsi, Bob Iger, P-DG de Disney, a été vivement contesté lors d’une assemblée houleuse en avril 2024 par deux fonds activistes, Trian Fund Management et Blackwells Capital. Les actionnaires ont dénoncé « les dons de Disney à des organisations défendant la cause LGBTQIA+ […] qui ignorent les croyances d’une majorité d’Américains », selon Bloomberg. Bob Iger a réussi à conserver son poste, mais il semblerait qu’il ait mis de l’eau dans sa potion woke.
La lente descente aux enfers de Mickey
Depuis ses résultats records de 2021 (boostés par le confinement), Disney a perdu près de 40% de sa valeur en Bourse.
Est-ce uniquement le résultat des efforts en matière de Diversity-Equity-Inclusion (DEI, sorte de code de conduite woke) qui ont lassé le public ?
Difficile à dire.
Ce qui est certain, c’est qu’une entreprise qui figurait parmi les quatre marques les plus appréciées des Américains en 2019 est devenue, en 2023, la 77ᵉ des 100 marques les plus détestées, selon Axios-Harris.
Dans un tout autre registre, le détaillant Walmart a annoncé en décembre son abandon de la politique DEI, suivant ainsi les pas de Ford, Harley-Davidson, Molson Coors, Lowe’s, Tractor Supply, Brown-Forman, Toyota et Jack Daniel’s.
Terminée, la discrimination positive à l’embauche.
Walmart indique vouloir mieux contrôler ses articles afin d’éviter la diffusion de produits sexuels et transgenres destinés aux mineurs.
Abomination et catastrophe !
L’internationale réactionnaire, tant redoutée par Macron, les milliardaires de Davos et la Commission européenne, avance ! Non seulement pour repousser le wokisme, mais aussi pour tempérer l’hystérie climatique.
Quand l’internationale réactionnaire s’attaque à l’hystérie climatique
On a appris à la fin de 2024 que les grandes banques américaines (sauf JPMorgan, pour le moment) se retiraient de la Net Zero Banking Alliance, dont l’objectif est « d’aligner les activités de financement avec les objectifs climatiques », comme le dit joliment Les Echos.
Précisons que lesdits « objectifs climatiques » sont des directives politiques.
Ces directives politiques tirent leur légitimité de l’existence d’un consensus selon lequel il existerait un réchauffement climatique et que ce réchauffement serait imputable à nos coupables activités humaines, nous répète-t-on. Sauf que ledit consensus n’existe pas, comme l’explique clairement cet article. Il n’est qu’une illusion statistique.
Les investisseurs américains fuient les fonds dits green, c’est-à-dire orientés vers la transition climatique. Pour la première fois, ils ont perdu 30 Mds$ d’encours, selon le Financial Times. Leurs médiocres résultats amputent les revenus des futurs retraités.
L’inutilité prouvée des énergies intermittentes
Année après année, alors que leurs capacités grandissent, les énergies dites alternatives prouvent leur inutilité.
Vous pouvez trouver le résumé des chiffres de 2024, faite par Denis Zardet, du blog Climat et Vérité, publié ici.
Nous avons mensuellement produit 59 7149 MW, dont une partie (12,6%) est exportée et une autre (1,2%) utilisée pour remonter de l’eau dans des barrages hydrauliques. Nous avons mensuellement consommé 48 783 MW.
Rappelons qu’à chaque instant, un réseau électrique doit être équilibré, la demande doit correspondre à l’offre ; sinon c’est la panne, le black-out. Ce qui est exporté ou pompé correspond à des périodes de surcapacité.
Le nucléaire représente 84% de notre consommation. Les énergies renouvelables subventionnées en représentent 11% pour l’éolien et 5% pour le solaire (chiffres arrondis).
L’éolien a une capacité théorique de 23 800 MW. Pourtant, en moyenne, il n’a produit que 10,8% des besoins. Pour la simple raison que lorsqu’il n’y a pas de vent, l’éolien ne produit rien. De même que le solaire ne produit rien la nuit. L’éolien et le solaire ne servent à rien une bonne partie du temps.
La production moyenne annuelle des éoliennes ressort à 22% de la puissance installée (en 2023, elle était autour de 28%, chiffre somme toute plus sympathique !).
En plus de cette performance lamentable, la puissance produite n’a dépassé 50% de la puissance installée que durant 26 jours, soit 7% du temps. Cette puissance est tombée en dessous de 10% durant 81 jours (22% du temps). Elle est même descendue au moins une fois à 3%. (Source : Denis Zardet.)
Nous avons exporté en moyenne 21,2% de notre production tous les mois.
Il n’y a aucun intérêt à exporter puisque le prix payé par nos clients est largement inférieur au coût de production. Chaque watt exporté, payé par nos impôts, est vendu à perte.
En réalité, notre consommation nationale est suffisamment pourvue avec le nucléaire complété par l’hydraulique (16,7% en moyenne mensuelle) et le thermique (à hauteur de 4,5% en moyenne mensuelle). Nul besoin des énergies renouvelables déficitaires, polluantes et intermittentes.
Pourquoi polluer et défigurer nos paysages maritimes et campagnards ? Pourquoi plomber nos finances publiques avec ces énergies intermittentes lourdement subventionnées ?
Par idéologie écologiste.
Non seulement l’idéologie ne paie pas, mais elle est ruineuse.
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