Comment, vous ne connaissez pas la gomme de guar et ses multiples vertus pour sortir de la pauvreté ? Lisez vite…
Vous vivez dans la terreur d’une répression écologiste à la moindre flatulence lâchée en public, ou lorsqu’étourdiment votre lumière de bureau reste allumée en votre absence, ou encore que vous laissez couler l’eau du robinet en vous brossant les dents… Nous avons enfin quelque chose pour vous : le Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants, écrit par H16, « un sale type » comme il se qualifie lui-même.
Vous ouvrirez des chemins de réflexions éloignés de la Verte bien-pensance et rejoindrez le clan des méchants tout en développant esprit critique et humour.
Pourquoi exploiter le gaz de schiste lorsque l’on peut ne peut pas le faire planter des éoliennes et des panneaux solaires ?
Faisons mine de redevenir un peu sérieux : le 13 juillet 2011 entrait en vigueur la loi Jacob. Elle entérinait l’interdiction d’exploration et l’exploitation des mines de gaz de schiste que compte la France dans ses régions du nord-est et du sud-est.
« L’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable.«
Le principe de précaution cher à la Parasitocratie fut réaffirmé avec mollesse poigne par François Hollande en septembre 2012 au début de son quinquennat. Ainsi, tous les projets de permis d’exploitation furent rejetés.
La volonté politique en vogue est à la transition énergétique : fermons les centrales nucléaires, n’allons pas exploiter une ressource qui allègerait notre facture de gaz et produirait croissance et emploi. Le risque écologique n’est pourtant qu’hypothétique mais même les expérimentations et améliorations potentielles des techniques de fracking ne sont plus possibles.
Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif – c’était avant qu’il ne se lance dans les abeilles -, avait commandé une étude de faisabilité auprès d’experts de Bercy. Celle-ci alléguait que des alternatives à la fracturation hydraulique, objet de la controverse sur l’exploitation du gaz de schistes, étaient possibles.
Le rapport, bien vite enterré, indiquait pourtant que le secteur pourrait représenter une manne de 100 Mds€ et 120 000 (voire 250 000) emplois. Rien que ça ! Mieux valait effectivement que le PS ne fâche ni le parti écologiste à l’Assemblée nationale ni même l’OPEP !
Il fut préféré l’érection d’éoliennes tributaires des caprices du vent, l’étalement de panneaux photovoltaïques dépendants de l’ensoleillement et remplis de terres rares importées de Chine… La doxa veut que cela soit plus vert.
Quand l’extraction du gaz de schiste fait le bonheur des autres
L’une des heureuses conséquences de l’extraction du gaz de schiste réside dans l’utilisation d’un produit anodin : la gomme de guar obtenue à partir de la plante Cyamopsis tetragonoloba – ou communément guar.
Cette gomme a de multiples utilisations ; vous l’avez sans doute rencontré lors de vos lectures passionnées de listes d’ingrédients des aliments que vous achetez en supermarché (en tant qu’additif on la retrouve sous le matricule E412) ou si vous êtes fumeur dans la moindre cigarette peu écolo-compatible que vous consumez.
Pour le prélèvement de gaz de schiste, lors de la fracturation, H16 vous apprendra que la gomme de guar est :
« utilisée pour épaissir l’eau d’injection, essentiellement afin de s’assurer que le sable qui y est ajouté reste en suspension lors de son transit jusqu’aux points où il servira à pénétrer la roche poreuse. Les propriétés chimiques de la gomme de guar font qu’elle est un produit naturel intéressant, bon marché et sans danger pour l’environnement (c’est un polysaccharide, totalement biodégradable) ».
La plante bonne à tout faire est produite majoritairement en Inde, qui en exporte pas loin de 600 000 tonnes par an. Forte des qualités précédemment décrites, c’est l’industrie gazière qui représente la demande la plus élevée. Cet essor a changé la vie des producteurs indiens qui pour certains ont pu aller jusqu’à quintupler leurs revenus annuels.
Ce que H16 résume par une dichotomie :
« D’un côté des capitalistes sans frein ni loi percent le schiste et produisent du gaz pas cher au point de reléguer les peurs de pénurie énergétique au rang de vaste blague malthusienne – ce qu’elles n’ont jamais cessé d’être. De l’autre, d’autres capitalistes profitent directement de l’hubris des premiers en produisant les produits qu’ils payent le prix fort sur le marché international, et sortent ainsi de la pauvreté tout en montrant que la mondialisation est bien ce monstre hideux dépeint par les humanistes poignant des mouvances socialisantes ».
En bref, un échange gagnant-gagnant s’il en est.
« Sauve un arbre, croque un cafard »
Si vous êtes un lecteur méchant et avez des doutes sur les théories écologistes dominantes, le Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants suscitera certainement en vous le rire, grâce à la plume ironique de son auteur H16 ou peut-être renforcera votre mépris pour les incohérences de nos élites dans le domaine devenu si politisé de l’écologie.
Ce livre vous donnera toutes les pistes pour briller dans les grands dîners où se tiennent les discours environnementalistes ; « sauve un arbre, croque un cafard » pourra devenir votre credo.
Vous pourrez ressortir fièrement à qui veut bien l’entendre que le volcan islandais Eyjafjöl recracha lors de son éruption en 2011 quelques 600 tonnes d’uranium et que les « dinosaures qui ont peuplé la planète il y a entre 250 et 65 millions d’années devaient péter joyeusement quelque chose comme 520 millions de tonnes de méthane » !
Pour commander votre Petit traité, il suffit de cliquer ici. Vous verrez, c’est une lecture courte et distrayante… pour 11,10 € port compris (dont nous n’avons pas calculé la trace carbone, ce dont nous vous prions de nous excuser). Vous ne devriez pas consommer plus d’un quart de bougie si vous commencez votre lecture la nuit tombée.