"Water is the next oil", répètent à l’envi les analystes en matières premières anglo-saxons. Ce n’est pas une exagération : selon certaines projections, d’ici à 50 ans, l’eau pourrait devenir plus chère que le pétrole. Même sans aller jusque-là, le potentiel de ce secteur est absolument gigantesque
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sylvainmathon
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Nous allons parler ici du transport de "matières sèches" et non d’hydrocarbures. Le prix du carburant n’est pas le plus important : il entre, au même titre que le risque de change ou d’encombrement, dans le jeu des surtaxes que les transporteurs appliquent de façon systématique. Dans un contexte où il n’y a pas assez de vraquiers pour tout le monde (les chantiers navals chinois et coréens mettent les bouchées doubles, mais ça ne suffit pas), la demande de fret et la chaîne d’approvisionnement restent les clés de tout.
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Voyez-vous, cher lecteur, les navires marchands ne transportent pas que des produits finis. Bien au contraire : les marchandises sont pour l’essentiel des produits de base. Partons d’un exemple concret : le port de Casablanca
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