Le charbon demeurera la principale source d’énergie pour les usines électriques de la planète au cours des deux prochaines décennies. L’augmentation de la demande mondiale d’énergie provient déjà des pays émergents, grands consommateurs de charbon — Chine en tête. Ce n’est pas moi qui prédis ce brillant avenir au charbon, c’est Daniel Yergin, lors d’une présentation remarquée au récent Congrès mondial de l’énergie de Montréal
marcmayor
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Le marché actions américain a rebondi lorsque Ben Bernanke — papy Soupline, pour les intimes — a annoncé la nouvelle couche d’assouplissement quantitatif. Le patron de la Fed sera enfin le héros qu’il a toujours cru pouvoir devenir. Maintenant, je prends les paris : les cours grimperont pendant six semaines avant de chuter de 30% en quatre mois et de toucher un plancher deux ans plus tard et 45% plus bas. Comment je sais ça ? Car je suis Madame Soleil Levant et je prédis l’avenir des Etats-Unis
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Ben Bernanke sait faire plaisir à ses amis de la finance. Fin août, le président de la Réserve fédérale a décrété une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif. Tout le monde sait maintenant à qui profite le crime… Depuis cette annonce, la valeur de l’ensemble des actions cotées sur les marchés américains a progressé de 10%, soit près de 1,3 milliard de dollars
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Vous voulez savoir avant tout le monde si les marchés actions vont chuter ? Facile : consultez Google Trends ! Vous saurez immédiatement combien de fois l’expression "krach boursier" a fait l’objet de recherches sur Internet. Plus la fréquence des recherches est élevée et plus le krach a de chances de se produire sous peu. Car ces recherches sont le plus souvent effectuées avant que le krach ne se matérialise. Voici un nouvel indicateur avancé qui vous permettra de vous distinguer de la foule
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L’argent-métal à 50 $ ? Ce serait peut-être déjà une réalité si le cours n’était pas manipulé au profit de l’administration américaine. Vous pensez que je succombe une nouvelle fois à la théorie du complot ? C’est en tout cas ce que montre l’édition de juillet du "Bank Participation Report" de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), le régulateur des marchés des matières premières américains. Ce rapport détaille chaque mois combien de banques, américaines ou non — ont des positions longues et short sur différents métaux, et sur combien de contrats ces positions portent
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Selon une étude de l’Investment Company Institute de Washington portant sur les années 2007 et 2008, neuf Américains sur dix ne mettent plus d’argent de côté pour leur retraite. Pire encore, le pourcentage d’individus qui dépose de l’argent sur leur plan d’épargne personnalisé continue à reculer : de 11% en 2007 il a atteint 9,4% en 2008. Bien sûr, des facteurs ponctuels expliquent en partie cette évolution : la mauvaise tenue de l’économie et des marchés en 2007-2008, des règles qui évoluent selon la situation du futur retraité
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La saison des trimestriels a été bénéfique à Wall Street. Les résultats du deuxième trimestre se révèlent systématiquement supérieurs aux attentes du marché. Bien entendu, tout le monde a fait semblant d’être surpris. Les cours ont monté — c’est tout ce qui compte. Voilà comment les initiés de la Bourse fabriquent encore une fois un rebond boursier à partir de rien
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Une chose que tout le monde comprend, ce sont les tendances. Voilà pourquoi je respecte ce que les analystes techniques appellent en anglais le Golden Cross et le Dark Cross, qui pourraient être traduits en Croisement Doré et Croisement Sombre. Voilà comment ça marche. Vous prenez le prix moyen d’un indice ou d’une action pendant les 200 derniers jours de marché, et vous comparez ce que l’on appelle donc "moyenne mobile à long terme" — à la Bourse, 200 jours c’est du long terme — à une autre, à plus court terme, comme la moyenne mobile à 50 jours par exemple.
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Epargne
Se préparer à l'impensable aujourd'hui… ou risquer de tout perdre
par marcmayor 7 juillet 2010Il y a quelques jours dans le Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard nous rappelle que Ben Bernanke est l’auteur du manuel "Déflation : comment s’assurer que cela n’arrivera pas ici". Il y écrit que "le gouvernement des Etats-Unis dispose d’une technologie nommée planche à billets, qui lui permet de produire autant de dollars américains qu’il le souhaite à un coût essentiellement nul
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Des chaussures militaires aux pieds, une sylphide filiforme aux cheveux courts galope désespérément dans la rue à la recherche des toilettes les plus proches, une plaque de chocolat dans une main et une canette de bière dans l’autre. L’heure est à la méfiance : l’apparence et le comportement de notre jeune passante nous amènent à penser que la Bourse est sur le point de sombrer. A quoi voit-on que les marchés vont chuter
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Je prétends, depuis les années 1990, que les entreprises cotées choisissent d’abord le niveau de bénéfices qu’elles souhaitent dévoiler, puis se débrouillent pour travestir les chiffres. Désormais, je dispose de la "preuve par quatre" que c’est bien le cas
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance
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Quand le grand George déclare au récent Forum de Davos que l’or est "la bulle ultime", on peut légitimement commencer à avoir envie de prendre ses distances vis-à-vis du métal jaune ; sauf que Soros n’a pas tout dit… En effet, il s’est bien gardé de révéler qu’il avait plus que doublé sa position dans le SPDR Gold Trust, l’ETF qui s’est fixé pour devise d’"apporter le marché de l’or à l’investisseur"
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Publié le 15 février dernier, le sondage scientifique démontre que le nombre de personnes ne possédant plus la moindre carte de crédit atteint désormais 29%. Un sondage similaire réalisé en juin 2009 par le même site donnait seulement 19% de répondants sans carte de crédit. Si la tendance persistait (ce qui ne sera certainement pas le cas), il n’y aurait plus aucune carte de crédit aux Etats-Unis dans moins de six ans ! Vous imaginez le tableau ? Bien sûr, cette vague d’annulations aura un reflux ; il n’en reste pas moins que cette situation est la preuve d’un ras-le-bol des clients d’un côté, et d’une réduction du crédit accordé par les instituts financiers de l’autre. Cette situation va nous donner la chance d’acheter un actif peu risqué, pendant que le marché panique
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La dernière grande étude non partisane, financée en 2007 par l’Institut américain pour la recherche économique (AIER), démontre que les familles américaines ne possédant ni carte de débit ni carte de crédit représentaient 27% de la population. Sur les 73% qui restent, 42% (soit 31% de la population totale) paient l’intégralité de la facture chaque mois. En d’autres termes, 58% des Américains ne semblent pas avoir de problème avec leur carte de crédit. Des détenteurs de ces précieux bouts de plastique, seul un quart (donc 18% de toute la population) dit ne quasiment jamais tout régler. Tandis que les médias ne cessent de répéter à quel point le consommateur US est accro au plastique, force est de constater qu’il n’en est rien, du moins pour l’immense majorité d’entre eux
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Aux Etats-Unis, Le quidam qui ne possède qu’une babiole en or offerte par sa grand-mère est rapidement repéré par l’initié, qui profitera de sa détresse et de son ignorance, puisque le trading sur l’or est quasiment institutionnalisé. En temps de crise, ça devient presque un réflexe : se séparer des bijoux de famille devient un passe-temps pour le chômeur endetté. De l’autre côté du spectre, il y a des sociétés, parfois cotées en Bourse, comme Dollars 4 Gold, Get Gold Cash ou encore Cash 4 Gold
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Quand les marchés s’effondrent, la demande pour le métal jaune augmente, engageant ainsi une pression haussière sur le prix de l’once. Les pertes potentiellement engendrées sur les investissements en action peuvent alors être compensées, du moins partiellement, par les éventuels bénéfices réalisés sur l’or. Cette relation entre les actions et l’or n’a pourtant pas souvent été mesurée de manière précise ; dans la majeure partie des cas, elle n’a été qu’observée au jour le jour. Evidemment, la presse financière ne peut pas s’en plaindre. Quoi de plus facile que de titrer : "L’or monte, alors que les actions chutent". Pourquoi y chercher de la difficulté
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Dans un article récent, le National Bureau of Economic Research rapporte qu’un bon indicateur pour anticiper la venue d’une crise est de regarder la croissance des crédits. Or si la croissance économique à double chiffre de l’empire du Milieu dure depuis plus d’une décennie, le bond des crédits n’a véritablement explosé qu’en 2008. Et, maintenant que l’on sait que la croissance chinoise n’a été que peu affectée par la dernière crise financière, les milliards de dollars injectés par le pouvoir central vont très certainement générer une crise made in China sans précédent