Il y a une très belle introduction en bourse prévue en Allemagne dans les prochains jours : Centrotherm Photovoltaics AG. Je vais vous en dire un mot, c’est promis. Mais pour bien comprendre le potentiel et les enjeux du solaire, quelques explications s’imposent en amont…
Isabelle Mouilleseaux
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Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marche de l'uranium ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 9 octobre 2007Je vous livre mon opinion personnelle : je pense que l’uranium est un secteur stratégique (je vous en ai déjà beaucoup parlé), le nucléaire étant une énergie alternative viable au pétrole. Pourquoi pensez-vous que les centrales nucléaires poussent comme des champignons partout sur le globe ? Nous sommes en outre dans un marché déficitaire, qui devrait le rester au moins jusqu’en 2009. Au-delà, l’offre va commencer à s’accroître. C’est un fait. Mais la demande aussi ! Et je pense donc sincèrement que nous sommes dans un long trend haussier (commencé en 2004) qui devrait se terminer vers 2013. Jusque là, le marché devrait rester tendu.
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Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marché de l'uranium ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 8 octobre 2007L’uranium s’inscrit depuis 2004 dans une tendance haussière longue. A cette date, il cotait environ 10 $ la livre. Trois ans après, en janvier dernier, l’uranium cotait environ 60 $ la livre. Beau parcours haussier, très progressif, et soutenu par de vrais fondamentaux. Mais à partir d’avril-mai dernier, le cours de l’uranium qui cotait jusque-là 80 $, s’envole à 135 $ en moins de deux mois. L’accélération est soudaine, très forte et tranche avec le rythme de progression jusque-là observé.
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Epargne
Vous n'êtes pas inquiet ? Vous avez peut-être tort… (2)
par Isabelle Mouilleseaux 25 septembre 2007Vous connaissez déjà la situation d’endettement extrême des ménages américains. Ils sont surendettés. Et comme leurs emprunts sont à taux variables, leurs échéances d’emprunt ont augmenté significativement ces derniers temps. N’oubliez pas non plus que les banquiers peu scrupuleux et avides de gains leur ont accordé des prêts gagés sur la valeur de leurs actifs immobiliers. Plus la valeur de leur maison augmentait, plus ils empruntaient pour acheter tout et n’importe quoi, la maison servant de gage.
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Epargne
Vous n'êtes pas inquiet ? Vous avez peut-être tort… (1)
par Isabelle Mouilleseaux 24 septembre 2007Je vous sens plutôt euphorique ces derniers jours. Tout va bien dans le meilleur des mondes, n’est-ce pas ? Notre ami Bernanke a baissé ses taux directeurs, et maintenant la voie est libre pour une nouvelle envolée vers le Nirvana. Evaporés les problèmes, d’un seul coup de baguette magique. Pourquoi donc seriez-vous inquiet ? me demanderez-vous.
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Pour ma part, je vous le disais hier, je ne vois pas comment les Etats-Unis pourraient échapper à une consolidation. Je ne parle pas d’un simple trou d’air dans l’activité économique mais plutôt d’un vrai ralentissement. En effet, le moteur de la croissance économique américaine est la consommation pour 70%. Ce ne sont ni les exportations, ni les investissements des entreprises. Or si je suis d’accord pour dire que les entreprises se portent fondamentalement bien, je soulève un très gros point d’interrogation quant à la capacité de consommation à venir des ménages américains.
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Le brut peinait alors à franchir le seuil des 10 $ le baril. C’était le temps de l’insouciance, presque de l’inconscience. On profitait alors à profusion d’un joyau rare qui va devenir d’ici quelques années un véritable luxe. Le tout à des prix bradés, cassés, presque indécents. Des années noires pour l’OPEP (et notre pauvre Terre !). Fini tout ça. Plus jamais de notre vivant nous ne retrouverons une telle situation. Le pétrole qui coule à flot pour trois fois rien n’est plus qu’un souvenir brouillé. Et déjà nous regrettons le bon vieux temps.
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Depuis des mois, le nickel s’envole. Depuis mars, il est accroché à ses sommets. Le glas aurait-il sonné ? Une chute de 4% en quelques heures… et un retour vers les 46 200 $ la tonne (nous en étions encore à 51 000 $ il y a quelques jours à peine…), son cours le plus bas depuis sept semaines. Pourquoi ce soudain accès de faiblesse ? Les stocks ! Ils ont augmenté de 1 500 tonnes sur le LME. Depuis ces dernières semaines, le niveau du stock de métal gris est en forte hausse. Mais là, l’ampleur du phénomène s’accélère.
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EDF aurait en ligne de mire RWE, le n°2 de l’électricité en Allemagne derrière E.ON. C’est une radio allemande qui aurait divulgué l’affaire, avec force détails. Alors certes, c’est ENCORE une rumeur, mais pour le coup, elle me paraît bien réelle. EDF serait même prêt à renoncer à ses 45% dans le capital de l’électricien allemand ENBW pour éviter les problèmes de concurrence. Il y a certainement des pourparlers en cours, c’est une évidence. Déboucheront-ils ? Impossible à dire. EDF, je l’apprends à l’instant, aurait démenti. Berlin aussi.
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D’un point de vue fondamental, les deux grands piliers qui soutiennent le cuivre sont la consommation chinoise et la consommation américaine. Le cuivre est incontournable et massivement utilisé dans la construction (bâtiment) d’une part, et dans la mise en place d’infrastructures d’autre part. Incontestablement, la demande chinoise va rester soutenue. C’est un pilier "qui tient la route" ; les besoins là-bas sont gigantesques. En revanche, il y a un risque de voir le second pilier vaciller dans les mois à venir, à savoir celui de la construction américaine. C’est du moins mon avis.
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L’internet à l’époque de la bulle, c’était, il faut bien le dire, en grande partie "du vent". Intangible, impalpable, totalement abstrait, difficile à cerner et imaginer. Les choses ont depuis beaucoup changé… heureusement ! C’est là l’une des grandes différences avec l’uranium. La matière première, quelle qu’elle soit, c’est du concret, du tangible. Quelque chose que vous utilisez au quotidien et dont vous ne pouvez pas vous passer. En l’occurrence ici : l’électricité.
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Le leader mondial des tubes sans soudures est Vallourec. Le n°1 nord-américain est Lone Star. Ces sociétés sont dépendantes en amont de l’industrie de l’acier et de l’inox (nickel, titane…) pour la partie production. En aval, l’activité est tirée par les sociétés d’exploitation de pétrole et gaz. Plus on creuse et pioche à la recherche de brut et de gaz, plus le chiffre d’affaires des tubes sans soudure grimpe.