Nous avons alimenté notre révolution industrielle puis notre croissance à l’aide des énergies fossiles, il en est de même aujourd’hui des pays émergents. Non seulement leurs industries sont gourmandes en énergie, mais leurs populations le seront aussi de plus en plus à mesure que leur niveau de vie augmente.Imaginez la quantité de CO2 que vont émettre les pays en voie de développement quand ils auront notre niveau de vie
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Téléphonie mobile, un message à ne pas prendre à la légère (2)
par ingridlabuzan 4 décembre 2009Désormais, la question n’est plus de savoir qui possède un téléphone, mais plutôt qui possède quel modèle. Apparemment, les Smartphones ont la cote ! Dans le monde, 16,5 millions d’utilisateurs ont un BlackBerry. En 2009, il y devrait y avoir 65 millions de BlackBerry et d’iPhones vendus. Ce qui est à la fois beaucoup et peu. En effet, le marché potentiel des téléphones intelligents est estimé à 1,6 milliard d’appareils
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Téléphonie mobile, un message à ne pas prendre à la légère (1)
par ingridlabuzan 3 décembre 2009Depuis, au cours du troisième trimestre 2009, les ventes de téléphones Nokia, tous modèles confondus, ont encore reculé de 20%. Pendant que Nokia annonçait des pertes, Apple affichait des profits insolents, en hausse de 47%. Voilà, c’est fait, pour la première fois Apple gagne plus d’argent dans le secteur des téléphones que la société historique Nokia. Cet exemple est emblématique des grands bouleversements que traverse aujourd’hui le secteur de la téléphonie mobile
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La semaine dernière s’est tenu le Sommet mondial pour la sécurité alimentaire. Un thème d’autant plus urgent que, comme l’a rappelé Ban Ki-Moon dans un discours, le réchauffement climatique vient aggraver la situation. Le changement climatique, est d’ailleurs l’une des raisons qui pousse les agriculteurs à se tourner vers une nouvelle technologie, qui n’en est qu’à ses balbutiements, mais semble très prometteuse : l’analyse des sols et des cultures par satellite
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Dans un des derniers numéros de Défis & Profits, je parlais des effets pervers du réchauffement climatique dans l’Arctique. Pour rappel, les glaces y fondent, dégageant un accès vers les réserves de pétrole et de gaz, situation qui pourrait s’avérer explosive entre les différents Etats qui réclament la propriété de ces réserves. Mais un autre effet du réchauffement climatique touche une de nos principales thématiques d’investissement
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Certains ont fait une croix sur les bijoux, d’autres sur les vacances, certains sur les vêtements. La crise oblige à revoir les budgets. Mais que se passe-t-il lorsqu’on est contraint de couper dans l’essentiel ? C’est le dilemme auquel ont dû faire face les agriculteurs : fallait-il poursuivre les achats d’engrais, matériaux chers mais bénéfiques aux récoltes
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Partout dans le monde, c’est la course aux nouvelles terres — qui a même donné naissance à un nouveau terme, comme nous l’expliquions hier : le land grab. Aujourd’hui, nous voyons un phénomène qui lui est intimement lié… "Les achats n’étaient pas tant à propos de la terre que de l’eau. Avec la terre, vient le droit de ponctionner l’eau […]", explique Peter Brabeck-Letmathe, président de Nestlé, qui parle même de water grab
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Oubliée la conquête de l’Ouest ! Les nouveaux territoires convoités sont au sud. Il ne s’agit plus vraiment de nouvelle frontière, d’installation sur des territoires inoccupés où même de l’apparition d’embryons de sentiments de nation. Non, la conquête du sud est beaucoup plus prosaïque mais n’en est pas moins problématique : elle concerne l’acquisition de terres agricoles par des pays… dans d’autres pays. Un phénomène dont vous avez peut-être déjà entendu le nom anglais — fort révélateur : land grab
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L’urbanisation continue de galoper. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, le nombre de personnes vivant en milieu urbain a dépassé celui vivant en zone rurale. Résultat, non seulement les agriculteurs fuient les campagnes, mais l’urbanisation ne cesse de grignoter les anciennes terres cultivées
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Année dépensière : voilà comment Les Echos qualifient 2009, à la suite de l’estimation par Eric Woerth, ministre du Budget, du déficit public. Ce dernier l’évalue en effet à 7%-7,5% du PIB, soit environ 115 milliards d’euros. De plus, ajoute le ministre, "nous serons probablement au même niveau en 2010. Nous infléchirons les déficits en 2011". Bien que les chiffres soient plus mauvais que prévu, Eric Woerth insiste toutefois sur la différence entre le déficit " dû aux frais de fonctionnement, très mauvais, et l’autre dû à la relance, différent"
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Au début de la crise, à l’été 2008, la Russie disposait de 600 milliards de dollars de réserves de change et le pétrole flirtait avec ses plus hauts. Le pays semble donc bien armé pour affronter le marasme qui s’annonce. C’était sans compter les aléas des cours des matières premières et, surtout, sans tenir compte d’un élément capital : la gestion politique en temps de crise
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Dans la mode, des groupes comme PPR ou LVMH enregistrent des déboires, y compris sur leurs marques phares, comme Gucci. Quant aux ventes d’Hermès de vêtements et d’accessoires, elles ont reculé de 5,4% au premier trimestre 2009. Son chiffre d’affaires a baissé partout, sauf en Asie (hors Japon). Selon une étude du cabinet de conseil Bain & Company, réalisée mi-avril, le secteur du luxe devrait perdre 10% sur l’année 2009
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L’empire du Milieu est parvenu à se placer en pole position grâce à son ambitieux plan de soutien de l’économie. C’est, avec celui des Etats-Unis, le plus important plan de stimulus mis en place par un pays. Il représente 12% du PIB. "La Chine, qui n’avait pas de déficit budgétaire, s’autorise cette année un déficit de 3%, afin de relancer l’économie et la consommation"
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Les fonds de couverture ont massivement investi dans les matières agricoles début 2008. En effet, ces actifs étaient réputés décorrélés des marchés actions et les fonds cherchaient à se prémunir contre un éventuel retournement de ces derniers. Ils ont contribué à la flambée des cours. Pour éviter d’être pris dans une spirale spéculative, privilégiez plutôt les fournisseurs de grains ou les fonds composés d’un panier de softs
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Les matières premières agricoles (les softs), c’est avant tout une histoire de campagne céréalière, de récoltes. Ce qui implique deux cycles par an, car chaque hémisphère a sa saison. Au nord, de juillet à octobre, au sud de décembre à mars. Le cours des matières premières dépend avant tout de l’adéquation de ces récoltes à la demande. Et le moindre élément susceptible de les faire baisser peut donc faire bondir les cours
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Certes, les pays du Moyen-Orient souffrent de la chute du prix du pétrole. Les histoires sur leur déroute se multiplient, les expatriés abandonneraient leurs voitures à l’aéroport de Dubai avant de décoller sans billet de retour, pour fuir leurs dettes… Cependant, certains pays du Golfe restent relativement épargnés. L’Arabie saoudite parvient ainsi à garder la tête hors de l’eau, malgré des vagues de plus en plus hautes
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Reykjavik-sur-Tamise : voilà le nouveau surnom de Londres. Terminées les heures flamboyantes de la City, le modèle économique du Royaume-Uni fondé sur la finance est mort. "Aujourd’hui, on évoque un retour aux années 30 et une faillite du Royaume-Uni", note The Observer. Les mesures du gouvernement, renflouage des banques ou baisse de la TVA n’ont pas eu l’effet escompté
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Ressources en pétrole : faire de la Californie un nouveau Golfe
par ingridlabuzan 17 février 2009Avant la crise, la Californie était l’état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis. Maintenant qu’il est presque en faillite, certains regardent avec avidité ses réserves de pétrole. Les compagnies pétrolières lorgnent sur les réserves sous-marines enfouies à proximité des côtes. La région est en effet riche en pétrole