Il existe un risque de krach obligataire sur les emprunts d’Etat. Aussi est-il préférable de reporter son choix vers des obligations d’émetteurs privés, qui, mieux rémunérées, permettent d’amortir le choc de l’éventuel krach […] que vous subirez de façon moins violente si vous possédez déjà un contrat d’assurance-vie. La plupart des contrats sont composés d’une majorité d’emprunts d’Etat, qui, ayant été acquis depuis de nombreuses années, ont chacun une maturité différente
fredericlaurent
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Aujourd’hui, tout est simple quand on est une grosse institution : quand on a un problème de trésorerie, on demande une rallonge. Ainsi, Fannie Mae va demander jusqu’à 16 milliards de dollars au Trésor américain — rassurez-vous, il s’agit juste de rééquilibrer son bilan. Freddie Mac, un peu plus gourmand, a redemandé 30 à 35 milliards de dollars au Trésor après avoir déjà obtenu une première tranche de 13,8 milliards
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Avec la crise économique et les différentes annonces de plans de relance — dans lesquels seront dépensés des milliards d’euros et de dollars que les pays n’ont pas — la guerre a tendance à se déplacer sur le terrain des notations et des monnaies des pays. Ces montagnes de dettes qui vont s’accumuler risquent de les fragiliser à un autre niveau, autrement plus important
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Epargne
L'exemple Porsche : la vente à découvert n'est pas à mettre entre toutes les mains…
par fredericlaurent 23 janvier 2009Porsche, le célèbre constructeur de véhicules de sport qui se targue d’être le constructeur le plus rentable au monde, vient de franchir le cap des 50% de détention du capital de Volkswagen. Ce dernier baignait dans une folle spéculation boursière depuis le début de l’année 2008, et avait vu son cours culminer à plus de 1 000 euros. Le titre a progressé de 900% avec des variations quotidiennes de 100%… 50%… 33%. Pourtant, vous le savez, le secteur automobile souffre terriblement. Comment expliquer ces performances
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Epargne
L'Amérique, plan(che) de salut pour le monde en 2009 ? (1)
par fredericlaurent 22 janvier 2009Aujourd’hui, un deuxième plan de relance est mis en place par Barack Obama, attendu comme le nouveau sauveur du monde. Le challenge qui lui est imposé, et même s’il est homme à relever les défis, nous paraît bien lourd à porter. Mais un deuxième plan de relance va être prochainement soumis au Congrès, dès l’investiture du nouveau président. Le chiffre (énorme) avancé se situe autour de 850 milliards de dollars
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Epargne
Quand les banques ne prêtent plus, les entreprises ont besoin de vous (2)
par fredericlaurent 19 décembre 2008Après la crise des subprime qui a bien failli mettre K.-O. les banques, les crédits à la consommation sont la prochaine bulle à retardement. D’après l’agence de notation Moody’s, l’ensemble des créances de cartes bancaires représente 450 milliards de dollars. Compte tenu de la dégradation économique, le nombre de défauts de paiement est en augmentation affolante
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Epargne
Quand les banques ne prêtent plus, les entreprises ont besoin de vous (1)
par fredericlaurent 18 décembre 2008Monsieur le Marché attendait impatiemment une baisse majeure des taux d’intérêt, seule donnée économique permettant d’espérer sortir de la crise. Ce fut chose faite : le 4 décembre, la BCE a baissé de 75 points de base son taux directeur, le portant ainsi à 2,50%, le plus bas taux depuis mars 2006. Vous avez compris pourquoi : le but est de favoriser la circulation de l’argent
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La France a revu à la baisse sa prévision d’inflation en 2009, à +1,5% contre +2% prévu dans le budget. Elle tient compte de la baisse des prix des matières premières ainsi que d’une baisse de la parité euro/dollar : elle table désormais sur un euro à 1,33 $ l’an prochain contre 1,45 auparavant. Qui est le plus lucide des deux ? La ministre des Finances ou le FMI
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Dès le lendemain du brillant plébiscite d’Obama, les marchés déchantaient. La réalité économique reprenait le pas sur l’euphorie et la bouffée d’espoir que le président démocrate incarne désormais. Ce sont les travaux d’Hercule que l’on demande à un homme dont les poches sont vides et trouées. Il va devoir donner une réponse appropriée à la récession tout en posant les fondations d’une nouvelle croissance saine pour les années à venir. Mais comment fera-t-il
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (2)
par fredericlaurent 24 octobre 2008La crise financière est peut-être terminée. Vous vous croyez tiré d’affaire ? Eh bien non. Nous embrayons directement sur une crise économique : la croissance va atteindre son niveau le plus bas depuis 2001. La croissance mondiale pourrait être de seulement 3% en 2009 ! Les Etats-Unis qui ralentissent, le chômage qui progresse
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (1)
par fredericlaurent 23 octobre 2008Nous sommes dans une configuration de krach. Comme en 1929. Qui dit krach, dit réactions anormales, sur-réactions, impossibilité de prédire, d’anticiper sainement. Il faut pourtant nuancer le parallèle avec 1929 : la nuance est à voir entre crise boursière et crise économique. D’un point de vue boursier, la crise que nous vivons aujourd’hui est similaire à celle de 1929, partie d’une bulle du crédit et de la spéculation
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Septembre 2001, le monde apprenait avec stupeur l’effondrement des tours du World Trade Center à New York et la géopolitique s’en trouvait changée pour les décennies à venir. Septembre 2008 : un ouragan sans précédent depuis 1929 vient dévaster la planète finance et son épicentre se trouve à Wall Street. La bourrasque financière a tout emporté sur son passage. On ne réconforte pas les victimes, mais on comptabilise ceux qui sont encore en vie
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Epargne
La crise des subprime a rendu les bancaires… peuchère ! (2)
par fredericlaurent 10 septembre 2008Après la partie de boules, je ne vais pas vous la jouer dix de der comme à la belote. Chaque semaine apporte maintenant son lot de faillites d’établissements bancaires. Le dernier en date, à l’heure où j’écris ces lignes : Integrity Bank dans l’Etat de Géorgie. Non, ne vous méprenez pas en pensant qu’il s’agit de la première victime de l’invasion russe en Géorgie. Il s’agit de l’Etat américain, et la faillite est bien due à la persistance de la crise de l’immobilier et de la crise des subprime
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La crise des subprime a rendu les bancaires… peuchère ! (1)
par fredericlaurent 9 septembre 2008Je vais vous parler d’une spécialité marseillaise qui prend toute sa saveur dans notre environnement financier actuel. Dans une partie de pétanque, Môssieur, il faut éviter une seule chose, car sinon, vous en entendrez parler toute votre vie. C’est se prendre fanny. Là, vous devez commencer à voir où je veux en venir. Peuchère, fanny, c’est quelque chose. Pour certains lecteurs, profanes du monde boulistique, fanny, ça veut dire ne pas marquer un seul point lors d’une partie. La honte, en quelque sorte
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La saison des tempêtes a commencé ; pour le moment, elle a relativement épargné le Golfe du Mexique et les Etats-Unis… mais c’est au-dessus de Wall Street que les nuages arrivent une fois de plus. La rumeur de recapitalisation de Fannie Mae et Freddie Mac est persistante et n’augure rien de bon. En effet, elle aurait pour conséquence directe une dilution très importante pour les actionnaires, la valeur des actions pouvant tomber à des niveaux extrêmement bas, voire quasi nuls d’après certains analystes.
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Depuis la mi-juillet, nous assistons à une amélioration des divers indices planétaires. Ainsi en ce qui concerne notre référence hexagonale, le CAC 40, il est passé de 4 040 à 4 400 points ce qui représente un rebond de 9%. Ne boudons pas notre plaisir mais regardons avec circonspection ce changement de situation
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Beaucoup de dirigeants de grandes banques s’évertuent à affirmer encore aujourd’hui que les difficultés sont derrière nous. Est-ce de la méthode Coué ? Tout le laisse à penser. Car les vrais professionnels qui n’utilisent pas la langue de bois s’accordent à dire que l’essentiel va se produire au second semestre et au début de l’année 2009
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Cela fait maintenant un an que la planète finance vit l’une des crises les plus graves de son histoire. Au départ tout le monde s’accordait à penser qu’il s’agissait là d’une crisette affectant plus ou moins les établissements financiers et uniquement ceux qui s’étaient aventurés dans les circonvolutions hasardeuses des produits dérivés incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Incompréhensibles à tel point que même les dirigeants des banques n’ont pas vu — ou pas voulu voir — venir le raz-de-marée que certaines d’entre elles ont du mal à contenir encore aujourd’hui