Les grandes entreprises ont vendu de nouvelles émissions de dettes pour la somme record de 926 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de cette année. Et pourtant… et pourtant… les financements restent difficiles à obtenir pour ceux qui n’ont pas engagé de banquier d’investissement. M. et Mme Tout le Monde ne peuvent pas obtenir de financement si facilement
Eric J. Fry
-
-
Si l’on en croit les économistes les plus importants du pays, l’économie américaine a décollé de la longue piste cabossée de la récession. Mais votre chroniqueur pense que ce vol durera à peine plus longtemps que celui des frères Wright à Kittyhawk, qui n’avait duré que 12 secondes. Le problème, c’est que le crédit du gouvernement est un mauvais carburant
-
Les émissions les plus spéculatives de la Bourse sont celles qui attirent le plus l’intérêt d’acheteurs enthousiastes. Et plus les signes de spéculation insouciante sont notables, plus la fin du rally est proche. Si l’on se base là-dessus, la fin du rebond actuel est peut-être TRES proche
-
Tout remonte. C’est tout ce que nous savons et, apparemment, tout ce que l’on a besoin de savoir quand on est un acheteur enthousiaste d’actions américaines. La confiance des consommateurs américains est remontée pour la première fois depuis le mois de mai. Les prix de l’immobilier américain sont remontés pour la première fois depuis 2006… et n’oublions pas de mentionner les prix des actions en hausse
-
Même si la plupart des acteurs des médias financiers bêlent que "l’économie se reprend", l’économie semble quant à elle ne pas entendre ce choeur ovin. Apparemment, l’économie ne se rend pas compte qu’une reprise est en cours. Quand votre correspondant examine le déploiement de données et de preuves anecdotiques qui dansent devant ses yeux, il n’y voit pas la fin du monde, mais il n’y voit pas non plus la fin de la récession
-
Comment investir dans cette nouvelle ‘normale’ ? Comment investir dans cette incertitude et cette misère économique constante ? Comment investir dans une Bourse aussi volatile et déconcertante ?" Eh bien, la réponse que je propose, c’est de vous construire un "portefeuille permanent" — un portefeuille qui offre la possibilité de faire de bons bénéfices sur le long terme
-
Chose intéressante, pendant que nous, Américains, avons amassé les dettes — et paralysé nombre de nos industries productives — beaucoup d’autres nations du monde ont réduit leur dette et augmenté leurs capacités compétitives. Le Brésil en est un exemple fascinant
-
La semaine dernière, on a appris que la production industrielle des Etats-Unis était "moins mauvaise" que ce à quoi on s’attendait. Plus précisément la production des usines, des mines et des entreprises du pays a chuté de "seulement" 0,4% en juin. Cette nouvelle économique formidable, combinée à de bons résultats pour Intel, a fait remonter l’indice Dow Jones de 256 points. Curieusement, les investisseurs ne semblent pas perturbés
-
Le krach de l’immobilier a touché presque tous les propriétaires immobiliers des Etats-Unis, même ceux qui possèdent des maisons dans les Hamptons. Les maisons haut de gamme en prennent un coup, où qu’elles soient. A cause de la chute du prix des maisons, de nombreux propriétaires de maisons haut de gamme se retrouvent la tête sous l’eau
-
Que sont devenues les "jeunes pousses" de la reprise ? Le 15 mars, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, déclarait que les "jeunes pousses" de la reprise étaient bien visibles. La phrase s’est immédiatement gravée dans les coeurs et l’imagination des investisseurs. Peu importe les nouvelles économiques funestes, les "jeunes pousses" ont semblé bourgeonner de partout
-
"Dans les mémos de réunions confidentielles des hauts dirigeants financiers, la SIFMA a annoncé avoir entamé ce mois-ci la ‘phase d’exécution’ d’une opération qui vise à intégrer le changement’ et la responsabilité". Pour mener à bien cette campagne du "changement" et de la "responsabilité", Wall Street va mettre des dizaines de milliers de dollars dans des sondages, des entreprises de relations publiques et autres gestionnaires d’image
-
Si le niveau économique des Etats-Unis continue de chuter, que leur base industrielle continue de disparaître, que la valeur de leur devise continuer de s’user, les Etats-Unis du futur pourraient commencer à ressembler au Paraguay d’il y a quelques temps. En d’autres termes, les Etats-Unis pourraient devenir une sorte de république bananière. Dans un tel endroit, un talentueux meneur de chenilles pourrait bien être plus heureux qu’un diplômé de Harvard
-
Le Nikkei demeure plus de 50% en dessous de son niveau record en 1989. Se pourrait-il qu’une version identique de ce triste scénario se déroule aux Etats-Unis ? Bien évidemment. Pourquoi pas ? Mais si la Bourse américaine devait avoir le malheur d’imiter le Nikkei, la route à faire ensuite sera longue et douloureuse
-
Le marché des hypothèques subprime semble minuscule à côté de toutes les autres catégories de prêt réunies. Donc si un marché des hypothèques subprime relativement petit peut suffire à créer la plus grosse crise du crédit depuis la Grande Dépression… que se passera-t-il lorsque les catégories de prêt plus importantes commencent à avoir de sérieux problèmes
-
General Motors pèse 879 millions de dollars ; Facebook pèse 10 milliards de dollars. Vous avez besoin d’informations supplémentaires pour vous faire une idée de la solidité de l’économie américaine ? Le plus grand fabricant automobile du monde (jusqu’à l’année dernière) se précipite vers une faillite certaine, mais continue de s’accrocher […] Pendant ce temps, le plus gros site internet de réseau social du monde […] vaut 10 fois plus si l’on en croit l’investissement qu’une entreprise russe a réalisé mardi. Est-ce que ce sont là les données principales d’un renouvellement économique
-
L’économie est prise dans un cercle vicieux, au sein duquel la chute de la valeur des maisons, combinée à l’augmentation des défauts de paiement sur les prêts hypothécaires, affaiblissent les actifs sur les bilans des banques. Ce processus oblige les banques à dénouer leurs positions à effet de levier de n’importe quelle façon possible. Pour l’instant, les tactiques les plus utilisées consistent à : supprimer le crédit pour les emprunteurs existants ou potentiels, vendre des part et/ou vendre des actifs. Malheureusement, tandis que les actifs continuent à perdre de la valeur sur les bilans des banques, les banques doivent continuer leur deleveraging
-
La récession étend ses tentacules toxiques dans toutes les zones imaginables — et inimaginables — de l’économie. Et ces tentacules libèrent leurs toxines ; le poison touche autant les individus que les industries, souvent de façons que nous n’aurions pas pu prévoir. Mais la récession a aussi parfois des bonnes choses auxquelles on ne s’attend pas
-
Il y a quelques temps, le FMI a doublé ses estimations concernant les pertes du secteur bancaire, les faisant passer à 2 000 milliards de dollars. De plus, le gouvernement américain de 2009 ne compte pas uniquement son budget en milliers de milliards de dollars, il compte ses déficits budgétaires en milliers de milliards. Selon les dernières estimations, le tout premier budget du président Obama produira un déficit de 1 800 milliards de dollars en 2010. Et c’est là l’hypothèse optimiste