Pour l’instant, à Wall Street, la nouvelle année n’a rien à voir avec l’ancienne. Après les deux premiers jours de Bourse de 2009, le S&P avait déjà gagné près de 3%. Par comparaison, les deux premiers jours de Bourse de 2008 avaient vu une PERTE de près de 4%. Et nous savons tous ce qui s’est passé ensuite
Eric J. Fry
-
-
Nassim Taleb n’a jamais reçu de prix Nobel pour sa perspicacité en matière de finances. Mais ce n’est pas la SEULE raison qui fait que nous sommes fans de lui. Nous admirons aussi Nassim Taleb parce qu’il est tout ce que les crétins pseudo-intellectuels de Wall Street ne sont pas. Il est futé, intellectuellement honnête… et aussi incroyablement drôle
-
Au cours d’une présentation passionnante durant le Congrès américain des investisseurs par la valeur, le 7 mai 2008, Romick a cité le cas "baissiers contre secteur financier", tout en critiquant plus particulièrement Lehman Brothers pour ses péchés financiers d’omission — comme par exemple l’omission de plusieurs dévalorisations dans leurs comptes de résultats
-
Le prix des bons du Trésor américain à long terme est monté en flèche, tandis que le prix des TIP a chuté. La plupart des TIP à long terme a perdu 15% en moins de deux mois. Evidemment, les investisseurs ne veulent pas entendre parler de la protection contre l’inflation, mais ils vont se battre pour obtenir la protection contre la déflation. Cependant, la déflation est-elle prévisible
-
800 milliards de dollars, c’est toujours beaucoup d’argent […] En déversant tout cet argent des chaudrons bouillonnants de la création de devise sur son bilan, la Réserve fédérale pourrait aussi faire sortir une dose effrayante d’inflation. On pourrait donc pardonner à un investisseur qui voit à long terme de se demander si l’interlude déflationniste d’aujourd’hui ne risque pas se transformer brusquement en une spirale inflationniste vicieuse…
-
Plus le Trésor dépense, plus le marché vacille. Savez-vous que le gouvernement fédéral américain a VRAIMENT engagé 7 700 milliards de dollars de renflouements, de prêts et de garanties depuis l’apparition de la crise du crédit l’année dernière ? Et savez-vous que le Dow Jones a chuté de plus de 5 700 points depuis que la mode des renflouements a commencé ? Il y a donc à peu près un point de Dow Jones PERDU pour chaque 1,3 milliard de dollars de renflouement
-
Epargne
Le marché offre des prix bas, mais la prudence reste de mise face à ce lunatique
par Eric J. Fry 10 novembre 2008Sur le papier, les actions sont bon marché. Mais dans le monde réel du commerce, les bénéfices des sociétés implosent. Les actions ne sont peut-être donc pas aussi bon marché qu’elles en ont l’air. Les Américains freinent leurs dépenses et les banques restreignent leurs emprunts. Quelle réelle chance a cette économie
-
On n’assiste pas à des paniques épiques tous les jours sur les marchés, c’est la raison pour laquelle personne ne sait vraiment quoi faire quand elles se mettent à frapper. Personne ne sait s’il faut vendre ou acheter. Mais nous savons tous qu’il faut faire l’un ou l’autre… et que de ce choix dépend notre destinée financière
-
La prudence, c’est (aussi) du bon sens. Permettez-moi de vous donner quelques exemples. Tout le monde, sur cette planète, a faim et notre besoin vital est de manger. Cela ne veut pas forcément dire qu’il faut acheter les matières premières agricoles maintenant, mais cela veut dire qu’une vraie demande soutient les cours
-
Eric Fry s’est entretenu avec Nathalie Boneil pour le magazine MoneyWeek (que vous pouvez retrouver en kiosque dès à présent si vous habitez la région parisienne… ou à proximité d’une gare TGV). Tout au long de semaine, nous diffusons l’intégralité de leur discussion
-
Quelles sont mes grandes idées d’investissement, m’avez-vous demandé ? Je vous en donne trois : vendez le dollar, vendez le dollar et… vendez le dollar ! Mes quatrième et cinquième autres grandes idées lui sont liées : vendez les T-Bonds à 10 ans, et achetez des matières premières. Parfois, l’art d’investir est comme une partie de cache-cache. La plupart du temps, vous essayez juste de trouver une "bonne planque". Mais parfois, vous êtes celui qui doit chercher… et trouver
-
Epargne
La gestion du risque selon les professionnels de l'investissement
par Eric J. Fry 19 septembre 2008Je me fiche de ce que font ‘les autres enfants’ ! Tu ne le feras pas !" disait souvent la mère de votre chroniqueur. "Si tous les autres enfants sautaient d’une falaise, tu sauterais aussi ?" Je me retrouvais souvent à court d’argument face à cette logique implacable. Il me fallait évidemment admettre que je ne sauterais pas d’une falaise, même si tous les autres enfants le faisaient. Quelque 40 ans plus tard, j’ai découvert que cette logique implacable n’est pas aussi implacable qu’elle semblait l’être quand j’étais encore enfant. Beaucoup d’enfants sautent des falaises tous les jours uniquement parce que les autres enfants le font. Nous appelons ces enfants-là des "gestionnaires de portefeuille
-
Maintenant que Fannie Mae et Freddie Mac sont devenus pupilles de l’Etat, les investisseurs en mal d’anticipation vont vouloir savoir combien d’orphelins de plus le département du Trésor US va pouvoir adopter. Mais ces investisseurs vont surtout vouloir savoir comment le Trésor va réussir à nourrir et habiller Fannie et Freddie, avant même qu’il ne puisse envisager d’adopter d’autres garnements financiers
-
Un jour, les valeurs financières seront une bonne opportunité d’achat. Mais je préfère rater les premiers 20% de la hausse. Et je préfère acheter des choses dans lesquelles je peux entrevoir au moins un signe de rebond. Alors pourquoi ne pas investir dans des entreprises qui font tourner le monde, et qui sont performantes, plutôt que dans des entreprises qui entraînent le monde à la baisse ?
-
Que doit faire un investisseur en ce début d’Ere de la Prudence ? Vendez le risque ; achetez la prudence. Vendez le complexe ; achetez le simple. Vendez les bénéficiaires des dépenses discrétionnaires ; achetez les bénéficiaires des dépenses nécessaires. Tenant compte de ces principes, j’aimerais vous suggérer quelques "positions couplées" potentielles. Ce ne sont que quelques idées générales — qui pourraient tout aussi bien venir d’un collègue que du chauffeur de taxi
-
L’Ere de la Cupidité a pris fin ; l’Ere de la Prudence arrive. Ce n’est pas plus mal. La prudence sonne comme quelque chose d’ennuyeux, mais ça ne l’est pas tant que ça. En réalité, je pense que la prudence est une vertu que l’on n’exalte pas assez. C’est un peu comme de ne pas avoir de maladie vénérienne. Vous ne pouvez pas vraiment vous en vanter dans une soirée mondaine, mais vous pouvez quand même en être content et vous en féliciter
-
Alan Greenspan prédit que le marché immobilier américain va atteindre son plus bas début 2009… ce qui nous garantit que ce ne sera pas le cas. Quelles que soient les vertus dont Greenspan ait pu faire étalage au cours des 19 années qu’il a passées sous le titre de bureaucrate le plus célèbre des Etats-Unis, la clairvoyance n’en a jamais fait partie. En réalité, la médiocrité de ses pouvoirs de prédiction est désormais légendaire
-
Epargne
Notre sélection de l'été : L'immobilier commercial américain repose sur des fondations précaires
par Eric J. Fry 6 août 2008Quand le secteur de la finance est florissant, le quartier de Manhattan l’est aussi. Et quand Manhattan est florissant, les loyers des bureaux augmentent. En ce moment, le secteur de la finance n’est pas florissant aux Etats-Unis, au contraire, il coule. Et la seule raison pour laquelle il n’a pas encore complètement sombré, c’est parce que des centaines de milliards de dollars de renflouement venus de l’étranger l’ont maintenu à flots