L’éthanol est-il un bon investissement ? Pour un cultivateur de maïs, oui. Pour un producteur d’éthanol, peut-être. Pour une politique énergétique nationale, probablement pas. Pour un investisseur de long terme, sans doute pas. Creusons un peu plus profond…
Byron King
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En matière de géothermie, la référence planétaire en ce moment, c’est la République d’Islande. Cette grande île proche du Pôle Nord est composée en majeure partie de lave basaltique dense. L’Islande est "à cheval" sur la faille Atlantique, ce qui donne au pays un accès quasi-direct à l’énergie contenue dans l’enveloppe de notre planète. Et la taille de cette réserve est presque impossible à mesurer. L’Islande est ainsi à la pointe en termes d’exploitation des ressources géothermiques locales.
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Si l’on se projette dans l’avenir, le pétrole et le gaz naturel dans le sol — qu’il s’agisse de réserves prouvées et réalistes ou de ressources exploitables — sont de plus en plus précieux. Cela signifie également que les entreprises pétrolières qui maîtrisent la technologie et les compétences opérationnelles pour créer des systèmes technologiques permettant d’extraire des hydrocarbures sont elles aussi de plus en plus précieuses.
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Les baleines échouées n’ont peut-être rien à voir avec les réserves limitées de pétrole brut de la planète… ou les réserves illimitées de dollars. Mais personnellement, j’y vois un lien… un lien inquiétant. Lors d’un récent voyage en Californie, j’ai acheté un exemplaire du Los Angeles Times qui portait, en première page, la photo d’une énorme baleine échouée. La pauvre créature était une baleine bleue femelle. La carcasse mesurait quasiment 25 mètres de long et pesait près de 5 tonnes — ce qui en fait l’un des plus gros animaux au monde.
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Le Pipe-line de l’Alaska a eu 30 ans la semaine dernière ! Le 20 juin 1977, cette merveille de l’ingénierie a commencé à extraire et transporter du brut depuis la région du North Slope de l’Alaska, vers le port de Valdez. Chaque jour d’exploitation du Pipe-line se déroulant sans anicroche est, en soi, digne de figurer dans les journaux. Si vous en doutez, rappelez-vous ce qui s’est passé en août dernier lorsque BP a dû fermer le Pipe-line à cause de problèmes de corrosion affectant une partie du système se situant dans la Prudhoe Bay. Les prix du pétrole ont immédiatement grimpé, prenant jusqu’à 3 $ par baril
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Au premier regard, il y a de quoi s’inquiéter pour le marché boursier indien. On pourrait dire qu’"il a l’air cher". En juin 2005, l’indice indien Sensex — que l’on peut considérer comme l’équivalent du Dow Jones Industrial Average pour l’Inde — a franchi les 7 000 points pour la première fois. En décembre 2006, il avait dépassé les 14 000. Mais en creusant un peu, on trouve des choses remettant ces chiffres en perspective.
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Je suis en Alaska, et je regarde des cailloux. Je me suis rendu dans cette région glaciale pour participer à un voyage d’étude géologique, où nous observons les roches, les minéraux et les ressources énergétiques… depuis la péninsule de Kenai, au sud, jusqu’à Prudhoe Bay et l’océan Arctique au nord. Je suis en compagnie d’un groupe de géologues incroyablement intelligents et doués
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Mon collègue Kevin Kerr observait que la Chine établit des relations serrées avec la plupart des grands producteurs pétroliers de la planète. Ce n’est pas le cas des Etats-Unis. Les Chinois investissent des milliards de dollars dans diverses opérations étrangères, tout en négociant des contrats de ravitaillement de long terme avec des pays comme le Canada, la Russie et le Venezuela.
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Le meilleur moyen de comprendre est de se concentrer sur le fait que toute chose demandant ou consommant plus d’énergie pour être obtenue qu’elle n’en dégage n’est pas une ressource énergétique pratique à long terme. Au stade le plus fondamental, lorsque le RESIE de quelque chose devient équivalent ou inférieur à 1, cette source devient un "trou à énergie". On ne peut plus l’utiliser en tant que source d’énergie primaire parce qu’elle consomme plus d’énergie qu’elle n’en fournit.
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L’humanité est toujours aussi aveugle — et c’est quasi volontaire — en ce qui concerne la capacité de prévoir et d’éviter les désastres qui se préparent.
Prenons un exemple de désastre moderne : personne ne pourra oublier les fameux mots prononcés le 28 janvier 1986 par le centre de contrôle de la NASA — et qui sont peut-être le plus bel euphémisme du 20ème siècle : "il semble que nous ayons un dysfonctionnement majeur du véhicule". -
La Chine est en plein boom. Les gens ont de l’argent. Je n’ai jamais vu une telle concentration de grues de construction. Il y avait des centaines de grues, et on aurait dit que tous les endroits que nous visitions étaient en construction. Les rues étaient encombrées de gens bien habillés, et les magasins étaient bondés. Mais à quoi bon, si on peut à peine respirer ?
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** J’ai assisté à la conférence ASPO-USA (Association américaine de l’étude du phénomène du Peak Oil, ndlr.) la semaine dernière. Elle a commencé par trois présentations sur le sujet du réchauffement planétaire (RP). Pourquoi ? Parce que le réchauffement planétaire, c’est ce qu’on obtient quand on brûle une grande quantité de carburants fossiles basés sur le carbone, qui chargent l’atmosphère en CO2. Le réchauffement, c’est l’autre aspect du Peak Oil. C’est-à-dire qu’en épuisant rapidement les réserves d’énergies fossiles de la Terre, l’humanité se livre également à une dangereuse expérience avec son atmosphère. Dangereuse ? Absolument. Et si vous n’êtes pas inquiet, vous devriez l’être.