Voilà la nouvelle administration avec un nouveau renflouage de 825 milliards de dollars — le genre de budget qui nous coupe le souffle. Les républicains se préparent à la bataille. Ils doivent une grande partie de leur carrière aux contrats militaires et attendent avec impatience de pouvoir occuper des sinécures dans des sociétés de défense, si les électeurs en venaient à piger le truc et les virer de leur poste actuel
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Les ventes de maisons anciennes aux Etats-Unis ont chuté de 5,3% en janvier par rapport à décembre. Il y a à présent moins de ventes qu’à tout autre moment de ces 10 dernières années. Le prix médian d’une maison ancienne est 26% sous son sommet, nous dit-on. Mais en dépit des mauvaises nouvelles, les Américains ne sont pas tout à fait en "mode dépression"
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Oh… nous sommes de tels optimistes ! Jusqu’à présent, le Krach de 2009 suit une ligne parallèle au Krach de 1929… et au Krach de 1873. Tous trois ont commencé début septembre. Tous trois ont subi leur principale vague de ventes à la fin octobre. Et dans le cas de 1929 comme dans celui de 2009, un plancher de court terme a été atteint à la mi-novembre
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Pour les consommateurs américains, la confiance est à un plancher record. Et les investisseurs n’auront guère été réconfortés par les propos du chef de la Fed. Bernanke a annoncé que l’économie recommencerait à croître en 2010… mais uniquement si le système bancaire se stabilise. Bien entendu, Bernanke raconte n’importe quoi
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Les actions se sont révélées être un mauvais pari, ces 12 dernières années. Elles sont de retour à leurs niveaux de 97… ce qui signifie que les investisseurs n’ont rien gagné pendant une douzaine d’année. Des actions pour le long terme ? Combien de temps faut-il attendre ? A présent, les marchés boursiers se délitent… une fois encore
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Il ne reste qu’environ 100 000 milliards de dollars de richesse dans le monde. C’est du moins le chiffre que nous avons pu lire récemment. Nous avons également vu que la perte totale de richesse, suite à la crise financière mondiale, pourrait atteindre les 50 000 milliards de dollars. Telle était l’estimation de Rupert Murdoch. Et il n’est probablement pas loin du compte
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Le successeur de Greenspan veut avoir son portrait en couverture du TIME tout autant que son ancien patron. Il est décidé à vaincre la crise. S’il y parvient, le TIME lui décernera probablement le titre d’Homme de l’Année. S’il échoue, nous lui décernerons probablement le titre de Crétin de l’Année. Il a essayé de baisser les taux. En fait, il les a plus baissés que Greenspan
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"Greenspan approuve la nationalisation", titre un journal. Eh bien, voilà qui règle la question, à la Chronique Agora. Si Greenspan est pour, nous sommes contre. Personne n’est plus responsable qu’Alan Greenspan de la crise financière mondiale actuelle et de la dépression qui s’annonce
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Les taux d’épargne grimpent aux Etats-Unis. Le déficit commercial diminue. Ce sont des tendances saines à long terme… mais difficiles à gérer durant une dépression. Les revenus ne sont pas les seuls à chuter ; les PER font de même. Les prix des actions s’adaptent non seulement à la baisse des revenus mais aussi à la psychologie d’une dépression
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Les marchés de 2009 : beaucoup d’offres, peu de demande. Aux Etats-Unis, le S&P a bouclé six trimestres de croissance négative et enregistre désormais le premier trimestre de revenus négatifs de toute son histoire. Parfaitement, cher lecteur : prenez toutes les entreprises du S&P. Additionnez leurs revenus. Soustrayez leurs pertes. Résultat : une perte nette
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"Le pire ralentissement depuis 50 ans", titrait le Financial Times le week-end dernier. "Les données révèlent que la récession est pire qu’on le craignait". Et elle ne pèse pas encore de tout son poids sur l’économie. Une correction prend du temps… surtout quand la récession n’est pas uniquement cyclique, mais structurelle. Toute la structure de l’économie mondiale est en train d’être remaniée
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La France est officiellement en récession, déclarait La Tribune vendredi. Le PIB a chuté de 1,2% au cours du dernier trimestre, annonce le gouvernement. On attend un déclin de 1% pour 2009. C’est pire en Espagne. Les ventes immobilières sont en baisse de 30%. Le PIB devrait baisser de 3,3% cette année. Et au Japon : "Les craintes de déflation augmentent alors que les prix de gros chutent". "Pioneer licencie 10 000 employés"… Le commerce mondial s’effondre
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Les récessions sont une caractéristique naturelle du cycle des stocks. L’économie a un peu trop de stock… et doit ranger ses étagères. Les prix baissent. Quelques personnes sont licenciées. Puis, quelques mois plus tard, tout le monde est de nouveau opérationnel. Les dépressions, en revanche, sont une caractéristique naturelle d’un cycle bien plus vaste
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"Ne mâchons pas nos mots… tout cela ressemble beaucoup au début d’une deuxième Grande Dépression", déclare Paul Krugman, économiste et Prix Nobel. Paul Krugman se trompe sur beaucoup de choses ; mais il a raison sur ce point. Ce n’est pas une récession. C’est une dépression. Mais quelle est la différence
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La grande nouvelle, cette semaine, était la vente massive sur le marché obligataire. "Tous les regards sont sur le pic soudain des rendements du Trésor américain", titrait le Financial Times lundi. Le rendement sur les bons du Trésor américain à 10 ans sont passés au-dessus des 3% pour la première fois en trois mois. Le deux ans, pendant ce temps, est passé au-dessus de 1% de rendement. Qu’est-ce que cela signifie
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Durant la dernière année et demie, le Général Marché était maître du terrain. Il a repoussé les mouches du coche un peu partout. Les bourses mondiales ont subi défaite après défaite. Même les marchés dont on pensait qu’ils étaient "découplés" de ceux du monde occidental ont chuté comme des dominos sous l’attaque du Général Marché. Quant à l’immobilier… le Général Marché a déjà capturé environ 25% de l’immobilier américain
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Le ralentissement a commencé en 1990 au Japon. Au cours des 19 années qui ont suivies, il a causé plus de dommages immobiliers que le Grand Incendie de Tokyo en 1923 et Enola Gay combinés, réduisant en fumée l’équivalent de trois fois le PIB du pays. Cela en dépit de taux d’intérêt à zéro… et d’efforts héroïques pour une stimulation keynésienne
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Aujourd’hui, cher lecteur, nous allons vous confier un grand secret. Pssst… nous vivons une dépression, pas une récession. Les économistes n’ont aucun moyen sûr de différencier les deux. Pourtant, elles sont profondément différentes. Nous allons vous expliquer pourquoi… et aussi pourquoi la crise actuelle mérite le terme "en D" et non celui "en R"