Nous avons dîné dans un restaurant appelé le Gaucho, situé près de la rivière, dans le quartier de Southwark. Il est très stylé — et plein à craquer de clients quasiment tous jeunes, à la mode, urbains, prospères… des hommes en chemise blanche et cravate (ayant retiré leur veste)… des femmes serrées dans des robes élégantes.
Bill Bonner
Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Si on ne comprend pas les zombies, on ne comprendra jamais vraiment ce qui se passe durant cette Grande Correction. La Fed imprime 85 milliards de dollars par mois… le gouvernement américain accumule des déficits de milliers de milliards de dollars (et il n’est pas le seul)… et les zombies reçoivent tout l’argent.
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▪ Existe-t-il dans le monde un banquier central qui ne soit pas un incompétent doublé d’un simplet dont la principale mission est de faciliter la vie des zombies ?
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Epargne
De Buffett à Bernanke en passant par Soros, pourquoi les gens intelligents sont-ils si bêtes ?
par Bill Bonner 18 décembre 2012▪ Pourquoi les gens intelligents sont-ils aussi idiots ? Cette question hante les savants, les épouses et les barmen depuis des millénaires. Une personne obtient son doctorat de physique. On lui pose une question simple. Il répond par l’une des réponses les plus bêtes que vous ayez jamais entendues.
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Fed : la baguette magique des taux ne parvient pas à faire baisser le chômage
par Bill Bonner 17 décembre 2012Aujourd’hui, nous examinons les planificateurs de la banque centrale américaine. Ils sont certains que le monde irait mieux si plus de gens avaient un emploi stable. Ils ne prévoient pas de faire beaucoup d’embauches par eux-mêmes, mais semblent certains de pouvoir pousser d’autres employeurs à augmenter leurs effectifs.
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▪ Quelle semaine ! La Fed a fait mercredi ce que tout le monde pensait qu’elle ferait. Nous avons néanmoins été surpris. Nous avons du mal à le croire. C’est comme si les banquiers centraux américains avaient annoncé qu’ils allaient boire jusqu’à plus soif… dévaliser une banque… et se rendre à un club de strip-tease…
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EpargneOr & Matières Premières
Si tout va bien… pourquoi l’or reste-t-il au-delà des 1 700 $ ?
par Bill Bonner 13 décembre 2012▪ L’or se tient au-dessus des 1 700 $. Et tout le monde dit que l’économie américaine se reprend. Les inquiets peuvent se rassurer, disent les experts. Les Etats-Unis ont abondance de pétrole bon marché. Le chômage baisse. L’immobilier grimpe. Ce n’est pas le moment d’acheter de l’or, disent-ils. Ce n’est pas la fin du monde. Vous n’en aurez pas besoin.
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Epargne
Le gaz de schiste ne change pas la donne pour la croissance américaine
par Bill Bonner 12 décembre 2012▪ Comme nous l’avons dit hier, c’est aux Etats-Unis qu’il faut être. Ils ont tout ce gaz et tout ce pétrole… Les rednecks l’extraient de la pierre. Et tout le monde est d’avis que cette nouvelle source d’énergie « va tout changer ».
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Epargne
Pétrole et gaz de schiste : faut-il passer à l’achat sur les Etats-Unis ?
par Bill Bonner 11 décembre 2012▪ C’est aux Etats-Unis qu’il faut être. C’est ce que tout le monde dit. Les Etats-Unis ont tous les avantages : une économie plus vigoureuse, une population plus jeune, de l’énergie meilleur marché… et une Banque centrale toujours prête à imprimer de l’argent quand il y en a besoin.
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Epargne
Gaz naturel, une — petite — victoire contre les zombies aux Etats-Unis
par Bill Bonner 10 décembre 2012▪ Nous avons appris la semaine dernière que les autorités américaines se sont rangées du côté des producteurs de gaz plutôt que de celui des consommateurs. Une victoire contre les zombies, ce n’est pas si souvent que ça arrive.
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▪ Pas grand-chose à dire en ce moment. Les actions grimpent puis baissent. Les politiciens aussi. Les éditorialistes s’inquiètent parce que la falaise fiscale pourrait causer une récession. Les experts nous disent comment l’éviter. Mais ils sont tous à côté de la plaque.
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Beaucoup de gens pensent que l’énergie bon marché sauvera les Etats-Unis. Le pays en a. D’autres pas. L’énergie bon marché, disent les gens, donnera de la croissance, ce qui augmentera les revenus des autorités et réduira leurs déficits. « La croissance », disent-ils, a réduit les dettes américaines après la Deuxième Guerre mondiale… et à nouveau dans les années 90.
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Si l’on tient compte des promesses faites aux seniors, les Etats-Unis ont une dette de 86 000 milliards de dollars — cinq fois la production annuelle du pays. Et cette dette augmente 21 fois plus vite que le PIB. Personne ne sait exactement ce qui va se passer. Mais une chose est sûre : ça va faire mal. Certains n’auront pas ce qui leur a été promis. C’est mathématiquement impossible.
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▪ Nous avons été absent quelques jours. Ici au Nicaragua, le temps glisse comme un serpent. Il frôle tout juste les feuilles et ne fait pas trembler les hautes herbes. Il ne semble pas y avoir besoin de s’intéresser à l’actualité. D’ailleurs, nous constatons qu’il n’y a pas grand-chose de changé. Après la victoire d’Obama, les actions américaines ont perdu du terrain. Puis elles se sont reprises. L’or est toujours au-dessus des 1 700 $.
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Là où il y a un problème… naît une solution. Tout le monde parle de sécession. Les Ecossais et les Catalans se sont déjà exprimés sur la question. Nombre d’entre eux veulent sortir. Et voilà que ça démange aussi l’état du Texas, autrefois République du Texas, comme on peut le lire dans le New York Times
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▪ Nous ne savons pas grand-chose des véritables origines du gouvernement. Tout ce que nous savons — et cela grâce aux recherches archéologiques — est qu’un groupe en conquérait souvent un autre. Il existe des squelettes vieux de plus de 100 000 ans portant des blessures à la tête, du genre de celles qu’on subit en se battant. Nous supposons que cela signifie que le « gouvernement » a changé. Quiconque était aux commandes a été exilé ou tué. Suite à quoi quelqu’un d’autre prenait la relève.
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Le gouvernement est un fait. Il existe. Il est aussi commun que les acides gastriques. Il est aussi omniprésent que les poux et aussi inévitable que la vanité. Mais qu’est-ce ? Pourquoi existe-t-il ? Et qu’est-il devenu ?
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▪ La fête de Thanksgiving, comme son nom l’indique en anglais, est l’occasion pour les Américains de remercier le Ciel de ce qu’ils ont. Et cette année, aucune catégorie sociale n’avait plus de raisons d’être reconnaissante que les quelques personnes au sommet de la pyramide. Au cours des quatre dernières décennies, leur richesse a grimpé en flèche… en grande partie grâce aux autorités.