Le fixing londonien de l’or est-il truqué ? En la matière, quiconque se montre un peu attentif sait que ce n’est pas la bonne question. Les régulateurs du marché américains des produits dérivés (CFTC) pensent pourtant que ce pourrait être le cas…
adrianash
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Les points de vue d'Adrian sur le marché de l'or sont régulièrement repris par le Financial Times et AFX Thomson. Il dirige actuellement le bureau de recherches de BullionVault, un des moyens les plus simples et les plus économiques au monde pour acheter et d'investir dans l'or. Après avoir été responsable éditorial de Fleet Street Publications -- l'homologue britannique des Publications Agora -- il a été correspondant au Daily Reckoning à la City de Londres pendant quatre ans. Il intervient désormais régulièrement dans les publications de 321gold.com, FinancialSense, GoldSeek, Prudent Bear, SafeHaven et Whiskey & Gunpowder ainsi que sur plusieurs sites Internet d'investissement.
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Indices, marches actions, strategiesOr & Matières Premières
Oui, le niveau des taux d’intérêt influe sur l’or. Mais pas autant que leur direction…
par adrianash 8 mars 2013L’industrie financière semble avoir décidé que l’or est à vendre. Parce que, selon son raisonnement, les taux d’intérêt sont sur le point d’augmenter plus tôt qu’ils ne le pensaient. Les professionnels de la finance n’ont qu’à moitié tort…
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L’or offre une assurance, que ce soit aux épargnants occidentaux qui essaient de prédire les taux d’intérêt ou la Bourse, ou aux ménages asiatiques soudainement capables de faire des économies chaque mois avec leur maigre salaire, mais qui s’améliore.
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De nombreuses études prouvent aussi l’attrait de l’or en tant que refuge sur la base de sa "non-corrélation" avec des actifs titrisés comme les actions et les obligations. Les prix de l’or évoluent indépendamment des marchés financiers plus larges — ni avec eux, ni contre eux. Cette absence de corrélation fait de l’or un composant essentiel de tout portefeuille diversifié
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L’argent bon marché et l’inflation qu’il cause font de l’or physique un actif attrayant. Les banques centrales ne peuvent pas en imprimer ; les banques d’investissement ne peuvent pas le mettre en avant jusqu’à le détruire
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Aux dernières nouvelles, cependant, le M3 européen frôlait un quasi-record de trois décennies, à 11,5% en janvier 2008. Qu’est-ce que cela signifie pour vous, moi et tous ceux qui essaient de protéger leur épargne et leurs revenus contre la hausse des prix à la consommation ? Bien trop souvent, des traders cherchant des gains rapides dans l’or vous montreront une connexion de très court terme entre l’euro et l’or
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Là où Ben Bernanke voit soupes populaires et déflation, les banquiers centraux oeuvrant pour défendre la devise allemande à Bonn durant cinq décennies ne pouvaient voir qu’inflation galopante de la masse monétaire. A deux reprises
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Dans le brouhaha qui régnait lorsque l’or a passé la barre des 1 000 $/once, un autre seuil a été franchi, dans ce marché haussier de neuf ans — et il est passé parfaitement inaperçu. Comme la clinquante barre des 1 000 $, ce niveau offre un joli chiffre rond que les medias pourront mettre en avant. Il arrive même avec un zéro en plus. Mais ce niveau pourrait se révéler bien plus important que les 1 000 $/once — et pour bien plus de gens — parce qu’il montre à quel point la tendance haussière des cours de l’or a été solide et forte jusqu’à ce jour. Historiquement, il souligne les tendances sous-jacentes à la fois de la faiblesse du dollar et de la vigueur du métal jaune
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La politique de Trichet à la tête de la BCE va-t-elle mettre fin l’inflation en 2008 et éteindre la hausse fulgurante de l’or ? Nous donnerions plus de chances de réussir à un pompier essayant d’éteindre un incendie en l’arrosant de kérosène
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Le Financial Times vient de choisir Jean-Claude Trichet — président de la BCE — comme "Homme de l’Année 2007". Certes, TIME a dû se contenter de Vladimir Poutine — l’ancien spectre du KGB qui entretient désormais sa technique de marionnettiste au Kremlin. Mais la liste de candidats du Financial Times était-elle vraiment si courte que personne ne pouvait dépasser Trichet ?
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"L’économie a été frappée par deux chocs", annonçait mardi dernier Andrew Sentance, décideur à la Bank of England, dans un discours. Il parlait plus spécialement de l’économie britannique, mais ces deux chocs ont également été ressentis comme une grande claque par les grands pontes de l’économie dans les pays développés.
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"Imprimer un billet de 100 $ ne coûte presque rien au gouvernement américain", a écrit l’année dernière Thomas Palley, économiste à Washington, "mais les étrangers doivent donner plus de 100 $ de leurs propres ressources pour obtenir ce billet". – "C’est un joli profit pour les contribuables américains". – Ces profits — versés en pétrole des pays arabes… en jouets de Chine… et en vacances dans des capitales européennes décrépites — ont grimpé en flèche depuis que les Etats-Unis ont fermé la "fenêtre de l’or" à la banque centrale américaine, refusant de donner quoi que ce soit en échange de leurs dollars.
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Le président français était à Washington la semaine dernière, s’exprimant en français devant le Congrès US et demandant aux Etats-Unis d’arrêter de dévaluer le dollar — dévaluation qui risque de précipiter une crise financière mondiale. Oh là là… c’est comme au bon vieux temps…
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L’or n’est pas un investissement, ce qui est peut-être la meilleure raison d’en détenir. L’or est un anti-investissement. Baptisé "diversificateur" numéro un par les analystes sérieux et les gestionnaires de patrimoine intelligents, l’or est clairement différent des trois classes d’actifs détenues par la plupart des investisseurs individuels.