** Comme nous le disons depuis longtemps… il n’y a pas d’avantage si grand que les autorités ne puissent le gaspiller.
* Notre collègue Garry White nous explique comment les producteurs de pétrole jettent leurs revenus providentiels par les fenêtres :
* "Les dernières données disponibles sur la consommation d’énergie mondiale concernent l’année 2003, et nous proviennent du World Resources Institute. Ces chiffres représentent la consommation totale d’énergie par capita en kilogrammes d’équivalents pétrole (kgep) par personne :
* Etats-Unis : 7 794,8
* Royaume-Uni : 3 918,1
* Emirats Arabes Unis : 10 538,7
* Qatar : 21 395,8
* Koweit : 9 076,0
* Bahrain : 10 250,5
* "Les Etats-Unis sont accusés d’être les champions de la consommation personnelle… mais ce n’est que partiellement vrai. Ce sont en fait les résidents du Moyen-Orient qui sont les plus grands consommateurs d’énergie au monde. Si l’on rajoute l’explosion de la richesse et de la démographie à cela, les pays riches en pétrole se trouvent face à une crise de l’énergie sans précédent".
* "Les gouvernements moyen-orientaux se sont montrés plus généreux, pour subventionner les produits pétroliers, que tout autre gouvernement au monde en 2007, selon le FMI. Alors que les prix du pétrole ont grimpé radicalement durant l’année, les gouvernements du Moyen-Orient n’ont répercuté que 58% de l’augmentation des coûts d’importation du pétrole".
* "Les Egyptiens ne payaient que 0,23 $ pour un litre de kérosène à la fin 2006, à comparer aux 2,25 $/litre versés par les consommateurs de Turquie, pays qui a répercuté une plus grande partie de l’augmentation aux consommateurs".
* "Les gouvernements de la région ont également répercuté 67% en moyenne de l’augmentation du prix du carburant à leurs consommateurs, une proportion plus limitée que tout autre gouvernement du monde. Le Yémen a dépensé pas moins de 9,3% de son PIB en subventions énergétiques en 2006, plus que tout autre pays de la région".
* Horacio Pozzo, notre homme à Buenos Aires, nous apprend par ailleurs qu’au Venezuela, on peut remplir son réservoir pour trois dollars seulement. Pourtant, l’économie du pays de Chavez est dans un état désastreux. Les placards sont vides, tandis que les taux d’inflation et d’assassinats sont à des niveaux record.
** Et un revenant :
* "L’ancien vice-ministre des Finances japonais Eisuke Sakakibara a prédit que de nouvelles turbulences sur les marchés des devises ces six prochains mois verront probablement le yen ‘passer la barre des 90 par rapport au dollar US’", écrit notre collègue Manraaj Singh.
* "Peut-être que vous vous rappellerez Sakakibara : à la fin des années 90, les médias financiers l’ont appelé ‘M. Yen’ pour sa capacité à ébranler les marchés de devises mondiaux au moindre discours. Il prédit que les troubles des marchés déclenchés par la crise du subprime aux Etats-Unis ne disparaîtront probablement pas avant ‘un an ou deux’, et que d’autres chocs pourraient provenir d’Europe suite à des expositions aux prêts subprime".