Le PIB des Etats-Unis est en grande partie frauduleux : la moitié est contrôlée et manipulée par le gouvernement, ce qui le rend impropre à la consommation humaine.
Le sujet du jour ? « Rien ». Le vide. La chose qui n’en est pas une.
Si vous en avez un peu, vous l’acceptez pour ce qu’elle est. Comme un portefeuille vide, vous savez qu’elle ne vous mènera pas très loin.
Mais qu’en est-il si vous en avez beaucoup ? Cinquante mille milliards de dollars, par exemple. Dans ce cas, vous devez vous sentir comme Donald Trump, lorsqu’il n’avait pas de chance, au début des années 1990.
Il aurait perdu 100 millions de dollars. Mais il en était fier. Les banques n’auraient jamais prêté autant d’argent à un pauvre homme. Seul un homme très riche pouvait être aussi appauvri.
La grande richesse des Etats-Unis est également une source de fierté. Mais comme nous l’avons découvert, une grande partie de cette fière tour est branlante, creuse ou tout simplement inexistante. Souvent, il n’y a rien, là où il devrait y avoir quelque chose. Et comme un tiers des Américains vivent au jour le jour, nous allons voir ce qui se passe lorsque la bouche se rend compte que la main censée la nourrir est en réalité vide.
Les Etats-Unis ont des actions qui ne valent pas une fraction de leur prix. Des entreprises « mèmes » et « zombies » qui ne valent rien du tout. Elles peuvent même avoir une valeur négative, puisqu’elles utilisent des ressources précieuses et les gaspillent.
L’argent s’envole
Une montagne de dettes, près de 100 000 milliards de dollars, dont chaque centime est comptabilisé comme un « actif » dans les bilans des créanciers. Il est probable que seule la moitié de cette dette représente de « l’argent véritable ». Le reste risque de s’envoler lors du ralentissement du cycle de crédit.
Les obligations du Trésor américain représentent la partie la plus sûre de cette montagne de dette. Pourtant, en termes d’or, nous avons vu qu’elles ont perdu 30% de leur valeur au cours des quatre dernières années… et 75% depuis 1999.
Le PIB du pays est aussi en grande partie frauduleux : la moitié est contrôlée et manipulée par le gouvernement, ce qui le rend impropre à la consommation humaine.
Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur d’autres « richesses » qui n’existent pas, notamment 3 000 milliards de dollars d' »argent fantôme », l’espèce la plus étrange de ce fameux « rien ».
Mais commençons par quelque chose de plus simple…
Il n’y a pas que les obligations du Trésor qui semblent avoir une valeur qu’elles n’ont pas en réalité. Partout dans le monde des titres à rendement fixe, des pertes non reconnues et des richesses fictives s’accumulent.
Voici l’avis de la FDIC :
« Les pertes non réalisées sur les titres disponibles à la vente et détenus jusqu’à l’échéance ont augmenté de 39 milliards de dollars pour atteindre 517 milliards de dollars au premier trimestre. L’augmentation des pertes non réalisées sur les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles, résultant de la hausse des taux hypothécaires au premier trimestre, a été à l’origine de l’augmentation globale. Il s’agit du neuvième trimestre consécutif de pertes latentes exceptionnellement élevées depuis que la Réserve fédérale a commencé à relever les taux d’intérêt au premier trimestre 2022. »
Les banques étaient tenues de détenir des obligations du Trésor américain en tant que « réserves ». On leur a dit que cela les rendrait moins fragiles. Mais c’est tout le contraire qui s’est produit. Les bons du Trésor se sont avérés être une protection calamiteuse. Ils ont baissé, en termes nominaux, d’environ 20% depuis 2020. En termes d’or, ils ont perdu la moitié de leur valeur.
Les banques avaient également beaucoup de dettes privées qui ont mal tourné. Elles ont prêté massivement à des promoteurs immobiliers et à des spéculateurs, par exemple. Mais aujourd’hui, l’immobilier commercial ne vaut plus ce qu’il valait il y a quelques années. Les gens vont moins au bureau, les employeurs ont besoin de moins d’espace. Et de nombreux spéculateurs dans l’immobilier commercial ne sont pas en mesure de rembourser leurs dettes.
Aux pertes sur les prêts s’ajoutent les pertes sur les garanties elles-mêmes. Green Street signale que l’indice « all-property commercial » a baissé de plus de 20% depuis 2021.
Et voici une autre grande catégorie de monnaie mystérieuse : les cryptomonnaies. La valeur totale du marché des cryptomonnaies approche désormais son plus haut niveau historique, à environ 3 000 milliards de dollars. Cela représente à peu près la même valeur que Nvidia.
Mais Nvidia produit quelque chose et réalise des bénéfices. Que produisent les cryptomonnaies ? D’où vient cet argent ?
Tout cela est difficile à comprendre. Les cryptomonnaies peuvent avoir de la valeur… ou pas. Dans quelques années, elles pourraient même avoir plus de valeur qu’aujourd’hui.
Mais où est la chose qui devrait être là ? Les cryptomonnaies ne sont-elles qu’un « fantôme » de la richesse réelle ?
Il est illégal de contrefaire des dollars. Mais pas de créer sa propre cryptomonnaie. Personne ne sait qui est à l’origine du Bitcoin. Mais aujourd’hui, la théorie et la formule algorithmique du Bitcoin sont librement accessibles. Et pour autant que nous puissions en juger, créer un milliard de nouvelles unités d’une cryptomonnaie entièrement nouvelle ne coûte rien ou presque.
Qu’obtiendrez-vous alors ? Un autre « actif » sans aucune richesse réelle correspondante ? Fiction… fraude ou fantaisie ?
Qui sait ! Les cryptomonnaies n’ont apporté aucune nouvelle richesse réelle à la fête. Par conséquent, chaque dollar de cryptomonnaie ne peut avoir de valeur que s’il peut retirer un dollar de quelque chose à d’autres actifs.
Ou, pour le dire autrement, plus la richesse cryptographique devient « réelle », plus les autres formes de richesse doivent être une illusion. S’il y a 3 000 milliards de dollars de richesse cryptographique, 3 000 milliards de dollars d’autres richesses doivent disparaître.
Partout où nous regardons – actions, obligations, immobilier, cryptos – une grande partie de la richesse que nous voyons est une chimère.