Le projet le plus futuriste des banques centrales, celui d’une monnaie qu’elles contrôlerait de A à Z, n’est pas une bonne nouvelle pour votre épargne… et d’autant moins que l’inflation est forte.
Imaginez les effets sur l’économie de taux d’intérêt de 5%, 6% ou même 7% – donc au niveau de l’inflation ou un peu plus haut. Le coût du service de la dette (le paiement des intérêts) exploserait. Entre les dépenses dues au service de la dette, à la défense nationale, à la sécurité sociale et à l’assurance maladie… il n’y aurait plus d’argent pour rien d’autre.
Et que provoqueraient de tels taux d’intérêt pour des entreprises déjà lourdement endettées ? Pour des propriétaires ayant contracté des prêts à taux variables ? Pour des collectivités locales déjà très endettées ? Un effondrement.
Des intérêts plus élevés augmenteraient le poids de la dette. Les défauts se succéderaient. La monnaie et le crédit seraient détruits. La valeur des actifs financiers sombrerait.
La seule solution : plus d’impôts et plus de monnaie. Difficile de discerner une issue honorable. L’inflation ET la mort sera la sortie la plus probable.
La riposte est déjà lancée
C’est maintenant que vous devez agir et voici pourquoi.
Premièrement, l’élite riposte. Les escrocs et les initiés dégainent en parlant des dangers des cryptomonnaies non-étatiques. Ils ne veulent pas de menaces sur leurs devises. Le contrôle de ces devises est la raison de leur pouvoir et de leur fortune. Ils ne peuvent admettre de concurrence.
Deuxièmement, les régulateurs se préparent. Le département du Trésor américain a récemment publié une note de recherche financière à destination du Congrès. Ce document inclut un passage important sur le « danger » des stablecoins, des cryptomonnaies dont le cours est indexé sur le cours d’une devise. Et ce, même lorsqu’elles sont adossées à de la dette gouvernementale ou des liquidités, car cela pourrait représenter un risque financier systémique et provoquer des paniques bancaires.
Cette note du Trésor américain comporte aussi un chapitre entier sur la meilleure alternative que présenteraient les monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Fin octobre, le président de la commission de travail sur les marchés financiers, la Société fédérale d’assurance-dépôt (FDIC) et le bureau du contrôleur monétaire ont émis conjointement un rapport demandant que les stablecoins soit contrôlées comme les banques. Tous voient ces monnaies privées comme autant de menaces à la monnaie publique et à son contrôle.
Enfin, troisièmement, combattre le changement climatique pourrait coûter environ 100 000 Mds$. Le principal objectif de la conférence de Glasgow sur le climat (COP 26) était de chiffrer la « crise climatique » (boire, manger des petits-fours et se gorger d’argent des contribuables n’était qu’un bénéfice collatéral). Ce prix est donc, apparemment, de 100 000 Mds$.
Il s’agit en pratique de la captation de la monnaie privée par les banques et les gestionnaires d’actifs et de création monétaire par « assouplissement quantitatif » pour le climat. Cet argent sera réquisitionné et investi pour réorganiser fondamentalement l’économie mondiale dans le but d’éliminer le pétrole, le gaz et le charbon.
Les futures recettes fiscales ne couvriront pas les dépenses projetées. De plus, il s’agit seulement des dépenses courantes, qui ne prennent pas en compte les droits infondés ou les 150 000 Mds$ pour « décarboner » l’économie. La création monétaire, la substitution de devises et la redéfinition de la monnaie elle-même (d’analogique à numérique) sont les seules solutions.
Une monnaie pour tout contrôler
L’ennui, pour les élites, est que tant que vous avez du cash et que vous conservez votre liberté financière, votre indépendance et votre esprit critique se mettront en travers de LEURS objectifs de politique publique. C’est pourquoi notre liberté financière est leur prochaine cible, tout comme notre liberté physique a été leur cible durant la pandémie. Tout converge.
Les mêmes technologies de traçage imposées durant les confinements seront utilisées à l’argent. La pandémie vous a contraint à la vaccination. Pour prouver que vous êtes vacciné vous devez avoir un passeport vaccinal numérique ou un pass sanitaire. Et même s’il a été mis de côté, il pourrait vite revenir, dès la prochaine occasion rencontrée. Ou sous une autre forme, comme la MNBC.
Ce principe de passe sanitaire est devenu de fait l’équivalent d’une note de crédit social, employée pour déterminer vos autorisations de déplacement et de travail. Cette note de crédit social – qui déterminera par exemple si vous avez dépassé votre quota de carbone émis – sera liée à la MNBC qui restreindra votre capacité à consommer.
Dit autrement, la monnaie numérique de banque centrale devient un outil pour inciter, contraindre, restreindre, interdire, permettre ou punir tous nos comportements. Votre vie privée devient publique.
Vivre comme vous l’entendez demande une autorisation. L’idée que nous sommes tous nés avec des droits inaliénables et que nous n’avons à demander à personne l’autorisation de les exercer ? Désolé, c’est du passé.
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