OMNI (objet monétaire non identifié), Bitcoin fait réfléchir. Une chose est sûre, comme l’or, il est redouté et vilipendé par ceux qui profitent du monopole de la monnaie.
A La Chronique Agora, nous affectionnons les choses « hors système », qui échappent aux élites, à la Parasitocratie, au Deep State, aux grands planificateurs omniscients, aux renards (au sens de l’économiste Pareto, des malins qui exploitent le système pour leur profit).
Pas parce que nous sommes frondeurs ou asociaux. Simplement, nous préférons les accords que nous choisissons librement parce que nous les espérons gagnant-gagnant aux accords gagnant-perdant qui nous sont proposés par la contrainte, la réglementation, la force.
Comme l’explique Bill Bonner :
« Dans le secteur privé seuls les accords gagnant-gagnant marchent.
Que ce soit chez soi ou au travail, on cherche à s’entendre l’un avec l’autre, face à face… on donne… et on reçoit… à parts égales ou à peu près. On dit ‘merci’ et ‘s’il vous plaît’ en espérant rester en bons termes avec son client, son patron ou son conjoint.
Mais le secteur public est toujours servi par des confrontations… surtout quand elles sont factices. Et il faut deux choses pour une guerre : ‘eux’, et ‘nous’.
Nous préférons « lui » et « moi », gentiment et poliment, à « eux » contre « nous ».
En ce qui concerne la monnaie, l’or a été de tous temps une monnaie privée qui s’est imposée par l’usage, de gré à gré.
Mais le système politico-financier préfère contrôler la monnaie pour nous imposer des accords gagnant-perdant. Il veut des monnaies à « cours légal » qu’il peut manipuler à volonté. Cela lui permet de nous appauvrir par des dévaluations compétitives (les étrangers contre nous) ou des taux négatifs (les épargnants contre les démunis).
Récemment est apparu le bitcoin, une monnaie fiduciaire décentralisée, indépendante de tout gouvernement et de toute banque centrale. Nous observons cet OVNI monétaire avec un a priori favorable.
Comme le souligne Damien Theillier :
« Les cryptomonnaies représentent un enjeu bien plus important que les simples spéculations sur le cours du bitcoin. Elles sont un écosystème en pleine expansion.
Il existe partout dans le monde un besoin réel pour des monnaies concurrentielles et décentralisées. Or bitcoin peut fonctionner comme une ‘banque suisse dans sa poche’. C’est pourquoi il a tant de succès. Il a été conçu en 2008 par son créateur pour être à l’abri de la prochaine crise de la dette souveraine.
[…]
Bitcoin n’est pas une bulle. C’est une révolution technologique mais aussi économique et politique : vous contrôlez désormais votre argent, sans la permission du gouvernement ! Mieux : vous devenez votre propre banquier. »
Cet article a suscité de nombreux commentaires.
Amora :
« La technologie n’est pas le progrès, mais juste un outil pour faire progresser une idée. »
Morgan :
« Il suffit de se mettre à la place d’un épargnant chinois qui voit le yuan dévalué, ou de tout autre pays faisant face à une crise inflationniste : Venezuela, Zimbabwe, Argentine, Iran… pour en comprendre l’utilité ».
Habitue :
« Comprenez-vous ou pas que le BTC redonne le pouvoir de création de la monnaie au peuple, là est la chose importante même si ça consomme toute l’électricité du monde.
Votre monnaie adossée à l’or ne marchera PAS car ce fut la monnaie qu’on a eu toute notre histoire et à chaque fois ça n’a pas marché car le pouvoir de création de la monnaie est donné à des incompétents ennemis du peuple qui pourrissent votre monnaie même si elle était adossée à toutes les mine d’or de la galaxie ».
Et vous ? Etes-vous or, bitcoin, les deux ?
N’hésitez pas à nous écrire.
8 commentaires
Cher Mme Simone Wapler
Merci pour ce débat ho fort intéressant et je vais essayer ici de donner ma vision des choses qui est le fruit de longues discussions avec mon frère l’année dernière en vacance où nous avons parlé très souvent du BTC jusqu’à crier parfois l’un sur l’autre car mon frère est un mathématicien actuaire et moi ingénieur informatique donc à vrai dire il connait mieux les fondamentaux d’une monnaie que moi et moi mieux l’informatique que lui et nous nous sommes mis d’accord là-dessus
Le BTC ne pourra jamais devenir une monnaie car sa quantité est figée et ceci est un handicap pour une monnaie. La monnaie doit suivre la démographie donc un nouveau BTC dont la fonction est la population ( plus d’autres fonctions surement ) sera nécessaire au niveau étatique. Croissance de la population croissance de la masse monétaire et à l’inverse décroissance de la population décroissance de la masse monétaire. Pour un pays, un état, le BTC en tant que tel pour l’instant c’est KO mais sa technologie doit être transposé en rajoutant le paramètre population. Si la population double il est logique d’augmenter la masse monétaire pour éviter des variations de prix trop important et ça le BTC ne le fait pas, justement comme l’or.
En revanche en tant que réserve de valeur pour un particulier c’est parfait, aucun problème il peut faire office d’or digital avec des avantages et inconvénients, comme dans tout rien n’est tout blanc ou tout noir.
Avantages :
-Je peux me balader avec un milliards d’euro dans une clef USB au fond de ma poche ou mieux, stocké dans une page web dans mes favoris, chose impossible avec l’or autant de mobilité discrète
-Le paiement instantané à l’autre bout du monde, je ne peux pas payer mon fournisseur de pistache en or…ou c’est plus compliqué
-Fini les billet et les pièces, tout dans le tel ou tout autre objet connecté.
Désavantages :
-Si un jour pour une raison ou une autre il n’y a plus d’électricité il n’y a plus de BTC. Gros point noir.
-On ne connait pas les baleines ni leurs réelles intentions, sont-elles là pour la révolution de détruire le deep state ou tout revendre pour du dollars quand ça sera le bon moment ?
-Le BTC peut être attaqué par la FED ou autre. Elle achète en masse et revend en masse, ça fait peur aux nouveaux entrants car c’est dans son intérêt que le peuple ait peur du BTC
-Un paiement ne peut-être annulé, si il y a une fraude ça devient gênant, c’est pour ça que la blockchain EOS a été inventée, un compte pseudo est maintenant associé ce qui permet d’annuler une transaction si besoin
Pour conclure je dirai qu’il faut suivre le proverbe de ne pas mettre tous ses œufs dans le même sac et d’avoir les deux en tant que particulier, or et BTC en 60-40% ou 70-30%
Et en tant que citoyen créer un parti politique qui propose de révolutionner la monnaie en la basant sur la technologie blockchain, le BTC Franc, pour enfin en terminer avec le deep state une fois pour toute. Un monde sans manipulation commence par le mot blockchain et donc enfin un monde sans guerres et rempli de richesse. Nous ressentons tous ce sentiment de s’appauvrir chaque jour qui passe à cause de l’inflation, à cause de leur QE à répétition depuis des lustres, les romains avec leurs pièces d’or bourrées au cuivre, les assignats en veux-tu en voilà et que je te la coupe si tu n’en veux pas…
Ce sentiment d’appauvrissement continuel au niveau du peuple, à travers les âges, face aux puissants qui les manipulent à travers leur monnaie disparaîtra enfin avec le BTC Franc. On s’enrichira enfin pour de vrai d’une génération sur l’autre en passant à la blockchain ce qui n’est jamais arrivé ans l’histoire de l’humanité où le plus souvent nous sommes ruinés d’une génération sur l’autre à cause de leur manipulations sans fins. Il est maintenant temps d’agir car nous avons maintenant LA solution. Agir au moyen age n’était pas possible car la technologie ne le permettait pas, aujourd’hui nous avons le moyen de le faire et ça devient donc un devoir au vu des risques qui nous guettent si nous ne faisons rien…
« sa quantité est figée et ceci est un handicap pour une monnaie » : curieux postulat qui est d’ailleurs souvent celui de la Parasitocratie qui revendique savoir exactement quelle qua
« sa quantité est figée et ceci est un handicap pour une monnaie » : curieux postulat qui est d’ailleurs repris par la Parasitocratie, laquelle revendique connaître exactement la bonne quantité de monnaie nécessaire au bon fonctionnement des échanges.
En réalité on s’en moque. La seule chose qui importe est la quantité de biens et services négociés. Plus il y a de biens et services disponibles plus les prix baissent (et inversement). Le bitcoin, étant immatériel est fractionnable à l’infini. Les prix s’adapteront ainsi naturellement et leur information sera bien plus juste que tout ce qui a été décrété arbitrairement.
Il y a 8 ans, une pizza s’achetait 10 000 bitcoins, soit 25 $. Pas un vendeur de pizza en bitcoin au monde ne mettrait une telle étiquette aujourd’hui !
Le dernier fixing en 2018 du « bitcoin pizza day » est de 0,002493917 bitcoins.
L’économie se moque de la quantité de monnaie. CE qu’elle requiert pour bien marcher ce sont des prix fixés librement.
Bonjour Madame Wapler,
Merci pour cet article et cette possibilité que vous donnez à vos lecteurs de pouvoir s’exprimer. Je suis seulement à peine surpris que les défenseurs de la cryptomonnaie n’aient pas sauté sur l’occasion pour en vanter tous les avantages et tous les désavantages liés à l’or et à toutes les monnaies réelles qui ressemblent toutes à de la fausse monnaie après les nombreux Quantative Easing depuis 2008. Pour l’instant seul a osé « Habitué » à écrire courageusement le premier commentaire et l’en remercie également car le premier commentaire est toujours le plus difficile à écrire!
A le lire, je devine qu’Habitué semble être plutôt jeune dans la trentaine encore plein d’illusions et de passions. Je peux me tromper. Je ressens dans son(ses) commentaire(s) la recherche du bonheur sur Terre, une sorte de « Terre Promise », un lieu où la vie doit être heureuse et facile et non une expression à prendre au sens littérale à savoir le territoire comprenant la Palestine et la Phénicie que la Bible décrit comme la Terre promise mais la Terre Bitcoin ou la Terre du marché « gagnant-gagnant »! Personnellement je n’ai jamais vu ou vécu un marché « gagnant-gagnant » mais exclusivement des marchés « gagnant-perdant ».
Je suis pleinement en accord avec vous deux pourtant quand il s’agit de lutter et pas perdre espoir à la suppression de l’appauvrissement soit par des marchés « gagnant-gagnant » ou bien des innovations technologiques comme un bitcoin pouvant fonctionner comme une « banque suisse dans sa poche ». Mais puisqu’on parle de Suisse, je lis aujourd’hui même un article de RT que la Suisse se tourne vers l’or en lingot plutôt que le papier adossé au dollar. il y est écrit que: «Le système de pension de la Confédération suisse a décidé de passer de l’or papier d’un montant de 700 millions de CHF à l’or physique et de le stocker en Suisse. Les 700 millions ne représentent que 2 % de l’actif total, mais il est assez surprenant qu’ils le fassent», a déclaré Claudio Grass, un conseiller indépendant en métaux précieux à RT.com. Selon M. Grass, il s’agit d’un signal fort que les gens devraient prendre au sérieux, car une caisse de retraite est un moyen de placement qui a une stratégie à long terme. «L’or physique est le meilleur moyen de se couvrir et d’accumuler de la richesse au fil des décennies. Si vous aviez acheté pour 100’000 $ d’or au milieu des années 70, la valeur de l’exploitation sans rien faire serait supérieure à 2 millions de dollars» . Et de rajouter: « Les pays notent le déplacement géopolitique de l’Ouest vers l’Est et c’est pourquoi ils achètent plus d’or réel au lieu des papiers en dollars américains. La détention d’or physique est certainement la meilleure protection contre toutes sortes de risques financiers, mais du point de vue d’une banque centrale, c’est certainement la meilleure protection contre un dollar qui est en voie d’atteindre sa valeur intrinsèque qui est nulle. »
J’ai également lu ce matin un article qui m’a fait doucement sourire sur Boursier.com : « Les caisses automatiques font bondir les vols dans les supermarchés! » Il commence l’article par cette phrase ironique et pleine d’humour « Bienvenue dans l’ère du « vol à l’étalage 4.0″ ! Les caisses automatiques, qui se multiplient à la sortie des supermarchés et permettent aux clients de valider eux-mêmes leurs achats, feraient perdre de l’argent aux distributeurs, qui économisent pourtant en embauchant moins de personnel… » . L’enquête d’une maître de conférences en criminologie à la City University de Londres, publiée dans le magazine spécialisé The Conversation, montre que les supermarchés dotés de caisses automatiques risquent nettement plus d’être victimes de vols (86%), que ceux qui n’en proposent pas (52%). Au Royaume-Uni, un client sur cinq admet avoir volé régulièrement à la caisse, ce qui représente environ 15 livres sterling par mois, soit 1,6 milliard de livres chaque année (1,8 milliard d’€uros). Nombre d’entre eux avouent avoir volé une première fois par erreur, et s’être pris au jeu, réalisant à quel point le vol était facile. Un problème de taille pour les distributeurs, alors ces caisses vont être de plus nombreuses dans les grands magasins: 325’000 dans le monde d’ici 2019… Et de l’autre 110’000 emplois de caissières supprimés pour gagner de l’argent alors qu’ils en perdent! Le nec plus ultra, le marché « perdant-perdant » grâce à la technologie!
Je suis en total accord avec ce qu’a écrit Habitué sur les cycles inflationnistes depuis l’ère romaine, les pièces d’or étaient bourrées au cuivre et avant cela les commerçants limaient tellement l’or des pièces que les pièces n’avaient plus aucune forme ronde! A cause de cela la BNS eut l’idée de mettre un relief étoilé sur la tranche de chaque pièce de 5 CHF et un relief zébré sur chaque pièce de 2 CHF ou un CHF! Monopole quand tu nous tiens…
Mais de là à croire que le BTC nous conduira tous enfin dans un monde sans guerres et rempli de richesse, c’est un pas que je suis très loin de franchir. Car la « guerre » oû des forces opposées existent partout dans la Nature et particulièrement dans la nature humaine. Quelques exemples simples: Le corps humain n’est rien d’autre qu’un amas de cellules nuclées liées ensembles par des forces pour simplifier comme le sont des colonies de bactéries, terme vernaculaire, pour désigner des organismes unicellulaires ou pluricellulaires procaryotes(sans noyau) ou eukaryotes( avec noyau). Donc l’être humain, depuis le début de la période « anthropocène », terme relatif à la chronologie de la géologie proposé en 1995 par le prix Nobel de Chimie Paul Josef Crutzen, caractérise l’époque de l’histoire de la Terre qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème terrestre, période durant laquelle l’influence de l’être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau qu’elle est devenue une « force géologique » majeure capable de marquer la lithosphère(c’est l’enveloppe terrestre rigide de la surface de la Terre. Elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur). Crutzen fait commencer l’anthropocène en l’an 1784, date du brevet de la machine à vapeur par James Watt, prémices de la révolution industrielle, et considère (avec le spécialiste de l’environnement Will Steffen et l’historien John McNeill) que l’homme est entré depuis 1945 dans la phase II de l’Anthropocène – dite la « Grande accélération » (Great Acceleration) qui voit l’augmentation accélérée de la concentration en dioxyde de carbone de l’atmosphère qui « atteint un stade critique car 60 % des services fournis par les écosystèmes terrestres sont déjà dégradés » Tous les scientifiques ne sont pas d’accord avec définition car depuis le Paléolithique, période qui commence avec l’apparition de la première espèce du genre Homo, Homo habilis, il y a environ 2,5 millions d’années et particulièrement depuis l’apparition de notre espèce, Homo sapiens, il y a environ 200’000 ans à 300’000 ans, l’homme n’a fait qu’utiliser la Nature en un marché « gagnant-perdant » et qu’il continue allègrement alors que la Terre est un monde FINI. Jamais l’homme n’a été en harmonie avec la Nature ou ne s’est souciée d’elle. Bien au contraire, à chaque nouveau « progrès » technique d’un nouvel outil, la dégradation de la Nature s’est accélérée en un marché de plus en plus « gagnant-perdant ». La guerre n’est pas une invention des civilisations, elle a toujours existé et continuera d’exister car elle permet à un groupe de s’emparer d’un outil ou d’une technologie qu’il n’a pas pour s’enrichir. Même si dans toute guerre en fin de compte il n’y a que des perdants. tout dépend où l’on place le curseur « temps ». C’est ce curseur qui nous fait réaliser l’apparition des empires – « civilisations » et leur disparition. Tout le monde le sait pour les crises économiques. Dans la Nature, les trous noirs avalent les étoiles, la matière fait face à l’anti-matière et la force gravitationnelle fait face aux forces anti-gravitationnelles(qu’il reste à découvrir…). Essayez de vivre sans système immunitaire(cellules ou molécules; soldats ou armes du corps) contre toute agression virale ou bactérienne ou cancéreuse? Impossible. Donc la guerre existera toujours. La cupidité humaine fait partie du problème. La Nature a horreur du vide.
Parlons de l’or. C’est un métal inerte sur le plan chimique, à savoir un métal qui n’est pas chimiquement actif. Un métal noble est un métal qui résiste à la corrosion et à l’oxydation. C’est un métal qui ne peut pas être dissous par une solution d’un acide seul. Par contre, la plupart de ces métaux sont dissous par l’« eau régale » ou dite « royale » (en latin AQUA REGIA) qui est mélange d’acide chlorhydrique et d’acide nitrique concentrés dans une proportion de 2 à 4 volumes d’acide chlorhydrique pour 1 d’acide nitrique. Aux métaux nobles que sont l’or, l’argent et le platine, on y inclut parfois aussi le rhodium, l’osmium, le palladium, le ruthénium et l’iridium. Sa noblesse est définie directement par son potentiel d’oxydo-réduction du couple oxyde/métal. Zéro pour l’or. Mais il peut former plusieurs composés, son nombre d’oxydation pouvant varier de (-I) à (+V) ; Au(I) et Au(III) sont majoritaires. Donc des formes inertes. il ne se ternit pas et ne forme pas d’oxyde, à quelque température que ce soit; et il résiste également à l’action de nombreux produits chimiques, dont la plupart des acides(seuls le cyanure et le mélange d’acides appelé eau régale peuvent le dissoudre). On peut graver l’or avec une solution de triiodure de potassium. Et il fait le bonheur des femmes et des hommes de « pouvoir » depuis que l’homme existe même s’il faut polluer la terre gravement pour son extraction. Tout l’or a été extrait il ne reste que les quantités médiocres mais qui demandent une pollution de plus en plus importante des terres donc de la Nature.
De ce côté-là il n’a rien à envier à une cryptomonnaie qui elle ne pollue pas uniquement quant on met sa banque suisse sous forme de clé USB sur le réseau mais en permanence par un gaspillage toujours plus important d’énergie, 24 heures sur 24 heures, 365 jours sur 365 jours. L’or ne pollue qu’une fois: lors de son extraction, puis reste … »inerte »! On le déplace rarement. D’où l’or papier… autre déformation du caractère cupide de l’homme. Mais pour la blockchain c’est pareil! J’essaie de simplifier pour qu’on comprenne:
Une blockchain est une base de données dont la gestion est traitée par un réseau d’ordinateurs interconnectés qui stockent des données de manière distribuée( quand toutes les ressources ne se trouvent pas au même endroit ou sur la même machine) ou dite « centralisée » ( généralement à l’aide de terminaux qui sont connectés à un ordinateur central. Cet ordinateur peut lui-même contrôler directement tous les périphériques). Ce stockage peut être soit partitionné entre différents noeuds du réseau, soit répliqué entièrement sur chacun d’eux, ou soit organisé de façon hybride. L’ensemble étant sécurisé par cryptographie, et formant ainsi une chaîne de blocs ou une base de données distribuée qui gère une liste d’enregistrements protégés contre la falsification ou la modification par les noeuds de stockage. Comparons cela aux protocoles Internet TCP/IP – TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol). Comme l’a mentionné Habitué, Les transactions sur une blockchain sont très difficiles à annuler parce que les blockchains sont résistantes aux changements. Pour instaurer la confiance comme l’instaure la thésaurisation de l’or ou la monnaie adossée à l’or, la blockchain utilise le concept de « preuve de travail » (en anglais proof-of-work ou PoW) = une mesure économique et sécuritaire permettant de dissuader, sur un réseau informatique, des attaques par déni de service et autres abus de service tels que le spam en requérant de la puissance de calcul et de traitement par ordinateur au demandeur de service. C’est un système difficile à produire car il est coûteux en temps et surtout très énergivore comme je l’ai déjà expliqué! Il a un avantage, c’est l’asymétrie du coût de calcul: le travail doit être difficilement réalisable pour le demandeur, mais facilement vérifiable pour un tiers. Les systèmes de preuve de travail les plus largement utilisés sont les algorithmes des protocoles SHA256, Scrypt, Ethash, Blake-256, CryptoNight, etc. ou des combinaisons de certains d’entre eux.
Chaque mineur du réseau doit réaliser des calculs coûteux en temps et en énergie afin de chiffrer l’ensemble des transactions d’un bloc ainsi que les transactions chiffrées de la chaîne de bloc précédente. Dans la mesure où un bloc est créé à intervalle régulier, la difficulté pour trouver la solution au chiffrement est ajustée en fonction du nombre de participants du réseau à l’instant du calcul mais aussi en fonction du nombre de transactions contenues dans le bloc et la chaîne de bloc précédente. L’ordinateur ou le groupe d’ordinateurs qui trouvent en premier la solution du chiffrement diffusent le résultat aux autres participants du réseau qui peuvent facilement valider sans requérir de la puissance de calcul. Lorsque la solution est validée, elle est diffusée à l’ensemble du réseau. Le mineur ayant trouvé la solution est récompensé en monnaie nouvelle selon les modalités définies par le protocole de la crypto-monnaie.
Comme le minage par preuve du travail coûte énormément d’énergie, on est passé au minage de type preuve d’enjeu(preuve d’enjeu ou preuve de participation ou Proof-of-stake (PoS)! Ce que fait Ethereum. Si la preuve de travail (PoW) demande aux utilisateurs d’exécuter plusieurs fois les algorithmes de hachage ou de calculer des puzzles mathématiques selon des algorithmes pour valider les transactions électroniques, la preuve d’enjeu demande à l’utilisateur de prouver la possession d’une certaine quantité de crypto-monnaie (leur « participation » dans la crypto-monnaie) pour prétendre à pouvoir valider des blocs supplémentaires dans la chaîne de bloc et de pouvoir toucher la récompense, s’il y en a une, à l’addition de ces blocs. Peercoin( utilisant le peer to peer ou pair à pair) a été la première crypto-monnaie à utiliser la preuve d’enjeu.
Inconvénients de la preuve par enjeu? Elle n’est pas une option idéale pour un protocole de consensus distribué. Un des problèmes identifié est par exemple celui où un compte n’a « rien en jeu » (« nothing at stake »). S’il est sélectionné pour valider un bloc supplémentaire, il peut par exemple valider en même temps plusieurs versions valides de chaîne de blocs rendant impossible la validation par consensus. aaah la nature humaine et son éternelle cupidité… N’importe qui peut abuser de ce problème pour réaliser une double dépense (dans le cas d’une réorganisation de la chaîne de blocs).
Ethereum a suggéré d’utiliser le protocole Slasher qui permet aux utilisateurs de « punir » le tricheur qui minerait plus qu’une branche de chaîne de blocs. Cette proposition suppose une double signature pour créer une fourche (branche) et d’être puni si cette branche est créée sans enjeu. Le protocole Slasher n’a jamais été adopté et les développeurs d’Ethereum ont conclu que la preuve d’enjeu était « non triviale ». A la place ils ont développé un protocole utilisant un algorithme de preuve-de-travail nommé Ethash, méthode hybride combinant « preuve de graver » et « preuve d’enjeu ». Dans cette méthode, l’utilisateur, sélectionné en fonction d’une méthode d’enjeu, obtient une récompense plus grande lorsqu’il valide un point de contrôle plus sûr mais qui est aussi plus coûteux. Méthode hybride combinant « preuve de travail » et « preuve d’enjeu ». Dans cette méthode, les blocs validés par preuve de travail agissent comme points de contrôle. Ces blocs ne contiennent pas de transactions mais permettent d’ancrer les autres blocs obtenus par la méthode de la preuve d’enjeu.
D’autres alternatives ont été proposées:
– Preuve de possession « proof of hold » (PoH): cet algorithme donne plus de droits de validation aux utilisateurs qui échangent la monnaie. Les critiques de cette méthode de preuve estiment que cela favorise les utilisateurs qui spamment la chaîne de blocs en envoyant de petits montants (pour augmenter leurs droits de validation). Pour se prévenir de cela, il faudrait des frais de transaction plus élevés mais cela pénaliserait les échanges. Par ailleurs, les utilisateurs qui thésaurisent la monnaie sont pénalisés.
– Preuve d’enjeu/temps « proof of stake/time » (PoST): C’est une fonction mathématique qui tient compte du temps de possession de la pièce pour définir une probabilité d’être choisi pour valider le prochain bloc de la chaîne de bloc. La crypto-monnaie PeerCoin utilise cette méthode. Une monnaie alternative, VeriCoin, utilise aussi cette méthode avec un algorithme différent qui tend soit à récompenser les utilisateurs qui ont le plus de pièces en jeu, soit les utilisateurs pauvres plus tard dans le temps, laissant place à toutes les catégories d’utilisateurs la possibilité de valider des blocs supplémentaires sur la chaîne de blocs.
– Preuve enjeu minimum/temps « proof of minimum aged stake » (PoMAS): Elle donne des probabilités de droits de validation de blocs supplémentaires aux utilisateurs qui ont un minimum de pièces en jeu sans proportionnalité de la taille de leur participation, en tenant compte d’une fonction mathématique qui tient compte de la durée de possession. Les défauts? Les utilisateurs les plus riches peuvent multiplier leurs comptes avec un enjeu au-dessus du minimum requis pour augmenter leurs probabilités d’être désignés comme les validateurs du bloc supplémentaire ajouté à la chaîne de bloc et la multiplication de ces comptes augmenterait le nombre de comptes inactifs, qui influeraient sur l’algorithme qui tient compte de la durée de possession (ces comptes ont plus de chances d’être désignés puisqu’il n’y a pas de mouvements).
– Preuve d’importance « proof of importance » : Elle récompense les utilisateurs qui ont le plus d’enjeu dans la crypto-monnaie: les plus riches deviennent encore plus riches!! La crypto-monnaie NEM (New Economy Movement) tente de modérer, dans son protocole, le poids de ces utilisateurs les plus fortunés en introduisant la notion de réputation qui tient compte, en plus de l’enjeu, des sorties nettes de monnaie du compte d’utilisateur et la réputation des personnes qui envoient de la monnaie sur le compte utilisateur. L’algorithme de calcul annule les tentatives d’augmenter l’importance des utilisateurs qui transfèrent de la monnaie entre leurs comptes et augmente progressivement la réputation des personnes qui n’ont pas été sélectionnées pour valider le bloc afin d’augmenter leurs chances de valider le bloc futur.
Tout le monde dort?! Je le concède! On pourrait dire encore plus sur les blockchains qui sont le « progrès » de la technologie informatique. Il faut juste savoir encore qu’Ethereum a été développée par la société suisse Ethereum Switzerland GmbH (EthSuisse). Une société Suisse, The Ethereum Foundation, à but non lucratif a aussi été créée pour promouvoir le développement de cette nouvelle monnaie. Plusieurs versions existent, Metropolis suivie de Serenity sont en cours de développement. Une faille du code de TheDAO a été exploitée par des pirates qui détournèrent, le 17 juin 2016, près d’un tiers des encours réunis par le projet pour les déplacer dans un clone dans lequel, selon les propres règles de TheDAO, les fonds sont gelés à titre conservatoire pour une durée d’un mois!! Aaah la nature humaine…
Pendant cette durée, la communauté Ethereum et ses membres fondateurs ont débattu pour décider de la meilleure méthode à adopter pour récupérer ou non les Ether détournés et s’il fallait liquider TheDAO. Ils décidèrent de liquider le fonds d’investissement et de reprogrammer la chaîne de blocs pour inverser les effets du piratage et re-créditer le fonds d’investissement des fonds volés afin de rembourser à terme les investisseurs. Or(toujours jeu de mot…), 15 % de la puissance de calcul des mineurs d’Ether a refusé d’implémenter ce changement aboutissant à la création de deux chaines de blocs distinctes, l’une officielle et soutenue par les développeurs (l’Ether avec pour symbole : ETH), et l’autre non-officielle avec pour monnaie l’Ether classique (symbole : ETC) dans laquelle les hackers conservent la monnaie détournée de TheDAO. Cette nouvelle monnaie est donc dissociée et distincte de l’Ether, constitue une nouvelle crypto-monnaie avec une puissance de calcul faible la rendant potentiellement plus facilement vulnérable à une attaque des 51 %. Fin septembre 2016 la valeur de l’Ether classique (ETC), représentait environ de 10 % de la valeur de l’Ether (ETH) sur les places d’échanges ayant accepté de négocier cette nouvelle crypto-monnaie, après une introduction à environ 3 % et une pointe à plus de 45 % début août 2016. Il est prévu en 2018, dans une version ultérieure du logiciel prenant le nom de Serenity, de changer le procédé de minage actuellement de type Proof-of-Work en un minage de type Proof-of-Stake afin de limiter la consommation d’électricité du réseau Ethereum. Cette mise à jour comportera également des changements concernant l’émission des Ethers. La rémunération des mineurs devrait probablement diminuer, mais la question n’a pas encore été tranchée par les développeurs.
Comme pour le BTC, les Ethers vont pouvoir être stockés dans un portefeuille (appelé également wallet). Celui-ci est associé à une clé publique (l’adresse, qui permet de recevoir des Ethers à partir d’autres comptes), ainsi qu’à une clé privée (qui va permettre d’envoyer des Ethers à d’autres comptes). notre fameux banque privée suisse sur clé USB!
Tout cela pour dire quoi? Que le « progrès » technologique n’est nullement au service d’une nouvelle idée ou d’un raisonnement intelligent de synthèse. Au contraire, l’outil est l’être humain qui est devenu « un bien de consommation » et on appelle le « progrès » la technologie nouvelle pour mieux contrôler l’humain. C’est de la philosophie, à savoir recherche de la sagesse. Ici il n’y a qu’une intelligence d’analyse au lieu d’une analyse de synthèse et c’est le principal défaut de tous les scientifiques actuellement.
Internet s’effondrerait car plus d’électricité disponible à bon marché ou rentable et tout s’écroule. Pas seulement votre blockchain mais votre téléphone, votre télévision, vos objets connectés (dits « intelligents ») les machines agricoles, les satellites, les avions de ligne, les chemins de fer, les voitures, les transports routiers. Mais certes votre clé USB – ou compte bancaire privé suisse – lui restera toujours dans votre poche… comme d’ailleurs un bijou en or autour du cou ou du poignet ou votre bague de mariage, ou une montre suisse entièrement mécanique comme je la possède(!) mais ces objets, au moins, eux seront troquables dans n’importe quelle situation, pas du tout votre clé USB sinon être fondue pour récupérer les pauvres matériaux nobles.
Dans la Paléoclimatologie quelle place prendra le temps du BTC et de l’ère industrielle? La Paléoclimatologie est la science qui étudie les climats passés et leurs variations. Elle tente d’établir les conditions environnementales caractéristiques de chaque période géoclimatique, notamment en termes de paléotempératures de l’atmosphère, des océans et des continents. Ces reconstitutions des variations climatiques passées, et éventuellement de leurs causes, apportent des données (en partie empiriques) sur l’évolution du climat actuel et futur. Voir graphique ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9oclimatologie#/media/File:Pal%C3%A9otemp%C3%A9ratures.svg L’homme aura disparu avant la Terre, mais l’or lui sera toujours là. Inerte.
@swap4gold
« « sa quantité est figée et ceci est un handicap pour une monnaie » : curieux postulat qui est d’ailleurs repris par la Parasitocratie, laquelle revendique connaître exactement la bonne quantité de monnaie nécessaire au bon fonctionnement des échanges.
En réalité on s’en moque. La seule chose qui importe est la quantité de biens et services négociés. Plus il y a de biens et services disponibles plus les prix baissent (et inversement). Le bitcoin, étant immatériel est fractionnable à l’infini. Les prix s’adapteront ainsi naturellement et leur information sera bien plus juste que tout ce qui a été décrété arbitrairement.
Il y a 8 ans, une pizza s’achetait 10 000 bitcoins, soit 25 $. Pas un vendeur de pizza en bitcoin au monde ne mettrait une telle étiquette aujourd’hui !
Le dernier fixing en 2018 du « bitcoin pizza day » est de 0,002493917 bitcoins.
L’économie se moque de la quantité de monnaie. CE qu’elle requiert pour bien marcher ce sont des prix fixés librement. »
Et non on ne s’en moque pas de la quantité de monnaie car sinon ça fait trop varier les prix et ça embetete au final. Perso j’ai pas envie de voir les prix bouger de 10 000 bitcoins à 0,002493917 pour une pizza… C’est du délire.. Et j’ai pas envie non plus de compter le nombre de 0 après la virgule avant de payer….
La différence etre la Parasitocratie et ma vision c’est que j’ai rien d’un parasite, j’essaie juste de trouver le système parfait et le système parfait ne fait pas varier le prix d’une pizza d’un rapport de 5 000 000…
Afin d’éviter une variation de prix trop importante et d’avoir des prix trop chiant à lire la quantité doit être fixée et très légèrement variable, très légèrement.
La formule sera affichée et les paramètres en entrées affichés aussi. La quantité doit être fonction du nombre de la population et ce nombre est connu, si le ministre de l’économie ou du travail rentre n’importe quoi comme paramètres tout le monde le verra.
@Amora Quand je disais fini les guerres, oui c’est peut etre un peu utopiste, disons que seuls les pays réellement riches pourront se le permettre, les pays seulement excédentaires ce qui en soit revient à dire pratiquement personne si on regarde la situation d’aujourd’hui. Les guerres à credit c’est facile, les guerres payées d’avance c’est plus dur, y en aura pratiquement plus si ce n’est plus du tout ou alors très rare dans cette configuration.
@Habitué. Toutes les guerres ont été néfastes à celui ou ceux qui les ont déclenchées juste pour un avantage à court terme ou pour la « façade ». A propos de « façade », le Grand Appartement du roi Soleil à Versailles était meublé d’argent. Il n’en reste rien. Le fabuleux mobilier d’argent massif a disparu, brutalement envoyé à la fonte en 1689 pour financer les frais de la guerre. La « grande argenterie » de Louis XIV, comme l’on disait alors, était en effet si convoitée et si fameuse qu’elle avait émerveillé toutes les grandes cours de l’époque, qui, à leur tour, s’étaient dotées de somptueuses collections d’orfèvrerie…. au détriment des peuples évidemment.
L’idée était tentante de recréer la magnificence qui était alors celle de Versailles en empruntant les pièces les plus significatives de cette vogue des meubles d’argent aux grandes cours étrangères. C’est ainsi que, pour le temps d’une exposition en 2008 à Versailles, 200 meubles et objets qui sont tous d’origine royale ou princière ont pris le chemin de Versailles. Elles proviennent du château de Rosenborg, résidence des souverains du Danemark, du château de Windsor (collections de la reine d’Angleterre), du château de Chatsworth (duc de Devonshire), de Marienburg (prince de Hanovre), de Hohenzollern (prince de Prusse), de Forchtenstein (princesse Esterhazy). D’autres meubles viennent du trésor de la Voûte verte au château de Dresde et du trésor des tsars de Russie du Kremlin, à Moscou. On a estimé que les 200 pièces qui constituaient la grande argenterie de Louis XIV représentaient 20 tonnes d’argent massif: il y avait là plusieurs tables de 350 kilos, d’opulents miroirs de 425 kilos, d’imposantes bancelles de 250 kilos dont les dossiers étaient couverts de broderies si précieuses qu’on les protégeait par des housses de taffetas crème. A elle seule, la balustrade qui isolait le lit royal pesait plus d’une tonne. Cette luxuriance n’a duré que sept ans, de 1682 à 1689. Pour soutenir les efforts de la guerre contre la ligue d’Augsbourg, le roi décide de sacrifier son mobilier d’argent: « La guerre est un art qui détruit tous les autres » furent les seules paroles du roi. Le produit des 20 tonnes de métal fondu a été un marché gagnant-perdant, une déception. Le roi pensait obtenir 6 millions de livres de la destruction de tous ces chefs-d’oeuvre qui lui en avaient coûté 10. Il n’en a obtenu que 2. Les coffres de Louis étaient déjà vides avant la guerre. Les causes de la Révolution française de 1789 sont en place. Elles sont exclusivement économiques et financières. Ensuite on les habille comme toutes les Révolutions d’une idéologie pour valider les marchés gagnant-perdant.
Autre exemple, la guerre du Vietnam 1964 -1975 ( en fait il a fallu l’incident de Tonkin en 1964 pour officialiser l’intervention des USA pour but de lutter contre le « diabolique » Communisme. Mais la guerre avait déjà commencé en 1954 pour le Vietnam qui ne voulait plus du joug français. Les opérations entre 1965 et 1975 ont coûté aux Etats-Unis 111 milliards dollars américains en dollars courant(686 milliards de $ valeur 2008 soit 716 milliards de $ valeur 2011), soit un maximum 2,3 % de leur produit intérieur brut. La dette américaine n’est toujours pas payée mais elle grossit… Le budget de la Défense de ce pays a atteint un maximum de 9,5 % de leur PIB durant cette période. Mais d’autres sources, qui comprennent sans doute les années Kennedy, vont jusqu’à 150 milliards de dollars. Noam Chomsky a dénoncé la collusion entre le capitalisme et l’impérialisme via le complexe militaro-industriel qui est selon lui le seul à tirer profit de la guerre, comme évoqué par Lénine dès 1916. Encore un marché gagnant-perdant. il est assez étrange que les américains pensent qu’ils ont gagné cette guerre à long terme puisque l’impérialiste US est toujours d’actualité dans cette région.
Les premières et secondes guerres mondiales ont fortement affaibli les Etats, sans exception. Il fallait donc trouver un moyen pour que les citoyens aient de nouveau confiance dans la monnaie émise par les Etats et un accord monétaire mondial est signé en 1944: les accords de Bretton Woods. il s’ensuit la création de la Banque Mondiale, la création du Fonds Monétaire Internationale (FMI) et la création d’un système monétaire basé sur le dollar américain, avec un rattachement nominal à l’or. L’empire des zombies officialisait sa PAX AMERICA (le monde aux ordes des USA) en rattachant toutes les monnaies au dollar américain, qui lui était convertible en or pur. Plusieurs étalons-or ont existé dans l’histoire de la finance mais jamais un seul n’a tenu plus d’une centaine d’année (à l’exception du système monétaire Gréco-romain de Jules César au 3e siècle après Jésus-Christ), pour la raison suivante: On peut toujours dévaluer la monnaie, abaisser le taux de change pour augmenter la masse monétaire… il existe toujours plusieurs moyens de « tricher ». Aaah ce maudit facteur humain!! En 1944, Les USA adoptent un système beaucoup plus radical: toutes les monnaies gardent la même valeur face au dollar américain, et seul le dollar américain peut être converti en or. Les Etats qui ont signé l’accord se sont basés sur le fait que les Etats-Unis seraient impeccables sur leur politique monétaire. Il n’y avait donc aucun moyen instauré pour contrôler la quantité de dollars américains émis par les Etats-Unis et c’est là que le bât blesse. En effet, de 1944 à 1958, il n’y a que très peu de dollars disponibles, ce qui accentue la convertibilité du dollar en or (on préférait d’ailleurs stocker de l’or que du dollar américain). En 1958, la situation se retourne. Les Etats européens peuvent commander du dollar américain sans contrôle des réserves et c’est à partir de cette année-là que les dollars sont émis en grande quantité.
Cette abondance de dollars a d’abord fait grimper l’inflation dans tous les pays sauf les Etats-Unis, car ces dollars étaient exportés sans passer par l’économie réelle américaine. Mais la guerre du Vietnam a elle aussi fait grimper l’émission de nouveaux billets et il était impossible pour les Etats-Unis de continuer à convertir l’or à raison de 35 dollars par once d’or. Du jour au lendemain, le FMI perd tout contrôle sur ce système de changes fixes et il fallait absolument se débarrasser de cet étalon-or avant que les particuliers ne se doutent de quelque chose… C’est la fin des accords de Bretton Woods en 1971 en adoptant de nouveau un système monétaire à taux de change variable, sans convertibilité en or. Il y a tellement de dollars dans le monde(vrais ou faux car le dollar se copie très facilement par les mafieux), qu’il faut réajuster de manière considérable la valeur réelle du dollar. Ce réajustement se fera sur le baril de pétrole, dont le prix va être multiplié par 4 en 2 ans. C’est le grand choc pétrolier de 1973 qui va enrayer les économies de tous les Etats qui en importent.
Avec la quantité de billets émis par les différentes banques centrales depuis 2008, on peut se poser la question suivante: est-ce que le système à taux variables n’encourage pas une dévaluation systématique pour relancer la croissance? Quand on voit les niveaux de dettes actuels (qui augmentent de manière exponentielle, même pas linéaire!) on se dit qu’un jour où l’autre, il faudra revoir tout ce système avant qu’il ne mène à la fin de la finance telle que nous la connaissons actuellement et en tout cas fin de l’empire; c’est le grand déplacement de l’Ouest à l’Est. D’ailleurs, l’arrivée des taux négatifs est une aberration capitaliste, payer pour prêter de l’argent est tout le contraire de ce que doit réellement être le capitalisme. Et le capitalisme avec des taux d’intérêts négatifs n’est pas une chose viable sur le long terme.
N’oublions pas que les américains avaient une formule magique pour esquiver le problème. Cette formule magique a pris corps dans la bouche de John Bowden Connally de l’administration Nixon en 1971 s’adressant aux européens: « Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème ». Encore et encore un marché gagnant-perdant qui perdure tant avec toutes ces guerres, que le marché est devenu perdant-perdant même pour le complexe militaro industriel. Seule la Parasitocratie et la Klebtocratie ne voient pas le problème. Et la cryptomonnaie ne changera pas le problème de fond. La dette est exponentielle. Il faudra bien la payer de façon… exponentielle. C’est mathématique.
Le prêt avec intérêt est interdit dans le coran car les anciens ont compris que c’est ce qui crée l’inflation et donc l’appauvrissement généralisé plus les guerres etc
Sans devenir musulmans on devrait faire pareil, bannir l’intérêt, ceci réglera le problème
Ce dont nous avons besoin c’est un BTC Franc ou BTC EUR avec une quantité limité qui varie très peu dans un système où le prêt avec intérêt serait banni à tout jamais. Seul les prêts sans intérêts seront autorisés.